Dans la série « tout système photographique se doit de posséder telle ou telle optique », Nikon avait pour obligation d’accompagner son zoom transtandard Nikkor Z 24-70 mm f/4 S d’un zoom grand angle. Vous allez découvrir dans ce test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S pourquoi le compagnon classique aurait été un 14-24 mm et pourquoi ce n’est pas le cas.
Profitant de l’ouverture plus modeste f/4, la maison jaune a préféré tourner cette relative faible luminosité en avantage en offrant un zoom grand angle à la plage focale plus étendue. C’est ainsi que le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S vit le jour.
Ce zoom 14-30 mm au meilleur prix chez Miss Numerique
Test Nikkor Z 14-30 mm f/4S, Présentation et contexte
Nikon a beau jouer les bons élèves, il était dit qu’avec son système Z le constructeur profiterait de l’occasion pour sortir des sentiers battus. Avec ce Nikon Z 14-30 mm f/4 S, les opticiens maison font presque dans l’originalité, puisqu’après tout, sur reflex, cette plage focale n’est pas tout à fait inconnue.
Ainsi existe-t-il déjà en monture F l’AF-S Nikkor 16-35 mm f/4G ED VR et l’un peu plus ancien AF-S Zoom-Nikkor 17-35 mm f/2,8 IF-ED quand, chez les concurrents, existent le Tamron SP 15-30 mm f/2,8 Di VC USD G2 et le Tokina Opera 16-28 mm f/2,8. Mais point de strict équivalent en termes de plage focale ni d’ouverture.
Du côté hybride, chez les concurrents (en fait, chez Sony), il existe bien un Vario-Tessar T* FE 16-35 mm f/4 ZA OSS mais ce qu’il gagne dans les focales les plus élevées il le perd dans le grand angle. Or, s’il y a un domaine où chaque millimètre compte, c’est bien dans celui-ci.
Nous aurions donc pu nous attendre, comme suggéré précédemment, que Nikon accompagne son Nikkor Z 24-70 mm f/4 S d’un Nikkor Z 14-24 mm f/4 S, histoire de coller au duo « canonique » (sans mauvais jeu de mot), mais finalement il n’en est rien.
Pourquoi donc ? Probablement afin de ne pas priver les amateurs de grand angle d’une focale un peu plus « normale » qui, au besoin, pourrait se substituer quasiment à un 35 mm, permettant une fois sur le terrain d’effacer cette frustration de se dire « zut, je suis un peu trop court ».
En fait, c’est plutôt bien vu. Quitte à ce que ces deux zooms f/4 se chevauchent légèrement et qu’entre 24 et 30 mm fassent doublons. Cela diminuera les situations où le changement d’objectif serait requis et, par la même, l’intrusion de poussière sur le capteur, l’un des revers de l’utilisation des hybrides, dans lesquels le capteur est plus exposé aux assauts de la nature que dans un reflex, protégé par le miroir et l’obturateur mécanique.
Affiché à 1449 euros TTC lors de son lancement, le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S est, à date, le seul objectif en monture Z permettant de passer sous la barre des 24 mm. Bon, en fait, pour être tout à fait exact, Samyang propose bien un 14 mm f/2,8 en monture Z, mais celui-ci est à mise au point manuelle (et ne coûte, au passage, « que » 469 euros.) En somme, en attendant le Nikkor Z 14-24 mm f/2,8 S qui est prévu pour 2020 au mieux, il vous faudra donc débourser un très gros SMIC pour goûter aux joies du grand angle autofocus en monture Z native.
Et la question que vous attendez tous, pour laquelle vous êtes là : le jeu, du moins l’investissement, en vaut-il la chandelle ?
À qui se destine ce zoom 14-30 mm ?
Si vous possédez déjà le Nikkor Z 24-70 mm f/4 S et que vous vous sentez un peu à l’étroit au 24 mm, que vous ne pouvez vous passer de l’autofocus, le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S est donc la seule option qui, pour l’instant, s’offre à vous. À moins, bien sûr, d’adapter un grand angle en monture F sur votre flambant neuf hybride Nikon Z 6/Z 7 par le truchement de la bague FTZ.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 14 mm – 1/640 ème – f/5.6 – ISO 400
Chaque photographe a ses motivations pour désirer du très grand angle : photographie de paysage, d’architecture, photographie en intérieur avec peu de recul, ou juste l’envie sadique de réaliser des portraits déformant beaucoup, beaucoup les visages.
Nous ne répéterons jamais à quel point les grands angles grossissent les visages (ce que les adeptes de selfie au smartphone découvrent à leurs dépends, mais là est un autre débat).
Qualité de construction
Sans grande surprise, et c’est une bonne chose, le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S s’inscrit dans la ligne esthétique et qualitative des Nikkor Z 24-70 mm f/4 S, Nikkor Z 35 mm f/1,8 S et Nikkor Z 50 mm f/1,8 S déjà testés.
Comprendre par là qu’il bénéficie d’une jolie qualité de construction, d’un fût noir lisse, de nombreux joints d’étanchéité dont un au niveau de la monture, permettant de le préserver des infiltrations de poussières et d’humidité entre l’objectif et le boîtier.
Comprenez aussi par là que du côté de l’ergonomie il faudra vous contenter du minimum syndical : une bague de zoom, une bague de mise au point, un commutateur AF/MF, aucune stabilisation optique (puisque les boîtiers auxquels il se destine sont stabilisés) et puis basta.
Le pare-soleil est étonnamment court pour un grand angle. L’objectif utilise des filtres de 82 mm de diamètre qui, bonne nouvelle, seront les mêmes que vous pourrez utiliser sur votre Nikkor Z 24-70 mm f/2,8 S. Mais pas le Nikkor Z 24-70 mm f/4 S qui, lui, utilise des filtres de 72 mm.
le Nikkor Z 14-30 mm en position rétractée
L’objectif pèse 489 grammes pour une longueur de 85 mm en position rétractée. La préhension est très agréable et, une fois monté sur un hybride Z, l’ensemble est très équilibré.
Prise en main et autofocus
Ce qui est sympa avec la sobriété ergonomique de ces objectifs Nikon Z (à part quelques exceptions), c’est qu’il n’y a pas grand chose à raconter sinon écrire que ça marche, et plutôt bien.
Toutefois, tout comme son compère Nikkor Z 24-70 mm f/4 S, le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S est rétractable afin qu’il prenne moins de place dans votre sac photo. Nous avons relevé un crantage légèrement moins marqué que sur le 24-70 f:4, donc un poil plus lâche, mais rien de vraiment méchant ni handicapant.
le Nikkor Z 14-30 mm en position 14 mm
le Nikkor Z 14-30 mm en position 30 mm
Nous avons testé le zoom Nikkor grand angle sur un boîtier Z 7 équipé du firmware 2.0. Avec sa couverture autofocus de 93 %, le Z 7 est un allié précieux pour ce genre d’objectif qui voit large à très large, et avec lequel il arrive facilement que le sujet soit excentré.
La grande profondeur de champ engendrée par les courtes focales combinées aux relatives faibles ouvertures se révèle plutôt un avantage puisque la mise au point n’a pas besoin d’être des plus précises, ce qui permet de gagner un peu de temps.
La bonne vieille technique du collimateur central et du « verrouiller-décaler » se révèle, à l’usage, aussi pratique que l’utilisation des collimateurs multiples, surtout si vous êtes du genre à ne pas vous fier aux automatismes.
En plein jour, tout se passe bien mais, de nuit, par contre, le module autofocus patine encore un peu malgré la mise à jour firmware et peut se trouver en difficulté dans les situations de grande obscurité avec des zones lumineuses ponctuelles.
Dans tous les cas, quelles que soient les conditions et situations de prise de vue, la motorisation autofocus s’avère, comme avec tous les objectifs Nikkor Z de la ligne S testés jusqu’à présent, parfaitement silencieuse et exempte de toute vibration.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 30 mm – 1/50 ème – f/4 – ISO 10.000
Stabilisation
Le débat continue à faire rage et n’est pas près de s’arrêter : est-il ou non nécessaire de stabiliser les objectifs grand angle ?
Nikon a donc clairement choisi son camp et prive le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S, à l’instar de ses congénères de la ligne S, de toute stabilisation optique. Ce qui n’est pas très grave compte tenu du fait que les boîtiers, eux, disposent de capteurs stabilisés. Vous pouvez dès lors, sans grande peine, photographier jusqu’au quart de seconde à main levée, en position 14 mm, l’esprit tranquille.
En fait, la plus grande difficulté ne sera donc pas d’avoir des photos nettes à main levée mais plutôt d’avoir des photos parfaitement horizontales. Pour le coup, c’est l’une des situations où la légèreté de l’ensemble hybride joue en sa défaveur… et où les 45 Mpx d’un Z 7 permettent une confortable marge de manœuvre lorsqu’il s’agit de redresser ses images en post-traitement.
Performances optiques : déformation et distorsion
La déformation est une seconde nature chez les objectifs grand angle, et c’est ce qui fait aussi leur charme notamment lorsqu’il s’agit d’accentuer des perspectives, ce pour quoi le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S s’avère, entre 14 et 20 mm, très joueur.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 14 mm – 1/6.400 ème – f/6.3 – ISO 320
En fait de déformation, il faudrait plutôt parler d’anamorphose de volume, ça fait toujours une petite tournure sympa à glisser dans les dîners mondains.
Cette dernière (anamorphose) est, forcément, très marquée au 14 mm, avec des coins qui filent loin vers l’extérieur : en fonction des situations, cela peut créer un effet comique (les passants dans le coin de l’image qui semblent complètement penchés) ou au contraire un effet désastreux (les visages qui s’allongent façon Alien).
À manipuler avec tact et parcimonie, donc, sur les sujets humains, mais aussi sur des sujets statiques par exemple en photographie d’architecture.
Le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S souffre d’une légère déformation en coussinet à 14 mm, qui disparaît ensuite rapidement en zoomant. Comme évoqué précédemment, il faudra bien veiller à votre ligne d’horizon et vos fuyantes, qui seront alors d’autant plus exagérées que la focale de prise de vue sera courte.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 14.5 mm – 1/1.600 ème – f/8 – ISO 320
Par contre, là où ce zoom impressionne autant qu’il rassure, c’est qu’il y a très peu, voire pas du tout, de déformation des lignes droites : horizontales, verticales et diagonales restent bien droites et ne se courbent pas. La double correction optique et logicielle fait des merveilles.
Performances optiques : piqué, homogénéité et vignettage
Un autre domaine dans lequel cette double correction optique et logicielle fait des merveilles : le piqué et l’homogénéité sur l’ensemble du champ.
Nikon n’a eu de cesse de le répéter : la monture Z et ses nombreux contacts électroniques – 11 au total, soit 3 de plus que la monture F – permet au boîtier et à l’objectif de s’échanger encore plus d’informations, et ce de manière encore plus rapide.
Pour les ingénieurs opticiens, c’est une bénédiction car cela permet de « simplifier » la formulation des objectifs et d’en corriger les éventuels défauts de manière logicielle plutôt que de manière matérielle, menant in fine à des objectifs à la fois plus légers, plus compacts, moins complexes et moins onéreux à produire. Et c’est tout bénéf pour le photographe/client/utilisateur final.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 24 mm – 1/40 ème – f/4 – ISO 100
Ce fonctionnement en symbiose est ici, dans le cas du Nikkor Z 14-30 mm f/4 S, encore plus flagrant qu’avec tous les autres objectifs de la gamme S testés jusqu’à présent (les deux focales fixes 35 mm et 50 mm f/1,8 ainsi que le transtandard 24-70 mm f/4). Cela est frappant notamment en termes de piqué, d’homogénéité et de vignettage.
Le vignettage est à peine perceptible (et encore, il faut aimer couper les cheveux en quatre). Pour un zoom grand angle, c’est totalement bluffant !
Mais c’est bien en matière de piqué et d’homogénéité que l’apport de la correction logicielle est la plus décisive. Il suffit, pour cela, de comparer n’importe quelle image dans sa version NEF et sa version JPEG (toutes deux directement issues du boîtier).
Si le NEF est déjà très beau d’origine, le traitement JPEG permet de gagner nettement en piqué dans les coins extrêmes, en jouant sur le micro-contraste et l’accentuation. Par la même occasion, le traitement JPEG permet de corriger les rares aberrations chromatiques. On en viendrait presque à apprécier la photographie uniquement en JPEG, en réservant l’usage du NEF pour les conditions lumineuses vraiment compliquées… mais ce serait sacrilège de l’écrire.
Sur notre Nikon Z 7 de test et ses plus de 45 Mpx, le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S s’en sort haut à la main, à toutes les focales.
Excellent dès la pleine ouverture, les meilleurs résultats sont obtenus à f/5,6. Cependant, à partir de f/8, la diffraction intervient, mais ce n’est visible qu’en étant très attentif. À toutes les focales, le piqué et l’homogénéité sont excellents, même si entre 20 mm et 24 mm les performances sont en très léger retrait par rapport aux focales extrêmes.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 20 mm – 1/400 ème – f/5.6 – ISO 100
Performances optiques : rendu des couleurs et aberrations chromatiques
Comme suggéré quelques lignes au-dessus, il faut vraiment des conditions très spécifiques pour prendre ce zoom en défaut en matière d’aberrations chromatiques. Vous en verrez notamment lorsque de très fines branches se détacheront sur un ciel très clair, mais même ces légers défauts se corrigent facilement.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 15 mm – 1/13 ème – f/4 – ISO 20.000
Le rendu des couleurs est conforme à celui des autres objectifs de la lignée : très neutre, sans fioriture, peut-être un peu impersonnel et chirurgical (c’est une histoire de goût), il se prêtera aisément à toutes vos fantaisies en post-traitement.
Soulignons au passage l’excellente résistance au flare, même au très grand angle : il faut vraiment faire exprès de photographier une source lumineuse de face, ou en position très rasante, pour créer un flare qui, somme toute, apporte plus de poésie à l’image qu’il ne la dégrade.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 14 mm – 1/640 ème – f/5.6 – ISO 400
Rendu optique : profondeur de champ
S’il n’était déjà pas aisé d’obtenir une très faible profondeur de champ avec le Nikkor Z 24-70 mm f/4 S, vous devez vous douter que l’exercice se révèle encore plus délicat avec son compère grand angle. Si vraiment, vraiment, vous avez envie d’avoir des arrières plans flous, il va falloir ruser en vous approchant très près de votre sujet.
test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : 20 mm – 1/200 ème – f/4 – ISO 100
La distance minimale de mise au point est de 28 cm, à toutes les focales : une constance appréciable. Néanmoins, avec son diaphragme certes circulaire mais comptant seulement 7 lamelles, le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S ne sera pas un roi du bokeh, et n’en a de toutes manières pas la prétention.
Si vous recherchez absolument un zoom grand angle vous permettant de bien séparer vos plans, il faudra prendre votre mal en patience et attendre le 14-24 mm f/2,8 en monture Z (qui devrait, donc, arriver en 2020 si tout se déroule comme prévu).
Le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S peut vous intéresser si…
- vous désirez un grand angle autofocus plus large que le 24 mm en monture Z native,
- vous désirez compléter votre 24-70 mm f/4,
- vous désirez un zoom grand angle compact Nikon bien moins encombrant qu’un zoom grand angle en monture F adapté via la bague FTZ,
- vous êtes féru de photographie d’architecture, de paysage et de rue,
- vous n’avez pas la patience d’attendre le Nikkor Z 14-24 mm f/2,8 S,
- vous désirez un zoom grand angle un peu plus polyvalent qu’un 14-24 mm.
Le Nikkor Z 14-30 mm f/4 S va moins vous intéresser si vous pratiquez majoritairement la photographie en faible luminosité et avez besoin du surcroît de luminosité d’un f/2,8.
Retrouvez les photos réalisées lors du test en pleine définition sur Flickr :
Test Nikkor Z 14-30 mm f/4 S : ma conclusion
Avec ce Nikkor Z 14-30 mm f/4 S Nikon rend une copie optique quasiment parfaite : léger, compact, presque irréprochable d’un point de vue optique, fort piqué, déformation nulle, vignettage nul, bien construit et muni de nombreux joints d’étanchéité, silencieux…
Finalement, son seul défaut est qu’il n’ouvre pas à f/2,8 mais, en même temps, c’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus qu’il n’ouvre « que » à f/4.
En optant pour une plage de 14-30 mm plutôt qu’un classique 14-24 mm, ce zoom a le bon goût d’offrir un surcroît de polyvalence plus que bienvenu qui permet de séduire celles et ceux qui pourraient se trouver un peu à l’étroit avec « seulement » 24 mm comme focale la plus longue. Et tout cela sans empiéter sur les plates bande du Nikkor Z 24-70 mm f/4 S.
Maintenant, le plus compliqué, c’est de trouver des photos intéressantes à faire avec, et de bien cadrer à l’horizontale. Mais ça, c’est votre affaire.
Ce zoom 14-30 mm au meilleur prix chez Miss Numerique
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Bonjour
Je suis assez surpris par les conclusions de ce test.
Si on regarde dxomark (avec le z7) ce 14-30 n’a pas l’air de casser des briques. Un sharpness de 17 sur un capteur de 45 mp ce n’est pas terrible.
La phrase suivante me surprend aussi « souffre d’une légère déformation en coussinet à 14 mm ». Selon dxomark la distortion atteint 1%. Mon 16-35 avec mon D750 est à 0.5% et ça se voit alors 1%…. Effectivement le boitier peut corriger cette distorsion mais au prix d’une perte du grand d’angle (on doit donc être plus proche 16 que de 14).
Si je compare D750/16-35 au Z7/14-30 avec dxomark (je parle pas du score global qui a mon avis na pas trop de sens) le 16/35 est largement supérieur à ce nouveau 14-30 sur tout les points : sharpness, vignetage, distortion et aberration chromatique.
Alors ok sur le sharpness je veux bien qu’au final on ne voit pas de différences car ça tient à de l’analyse purement technique et il faut cherche la petite bête. Mais sur le vignetage, aberration chromatique et distortion ça se voit .
Je remarque aussi que depuis quelques années les objectifs nikon sont moins bon que les canon sur les tests dxomark qui est pourtant accusé de favoriser nikon. Et moi qui suis nikon depuis très longtemps je choisirai le canon hybride si celui ci avait un capteur stabilisé. Nikon semble compter sur le logiciel pour palier au défaut de ses objectifs et produire de ainsi de moins bon objectifs. Ca peut être un choix mais dans ce cas il faut baisser le prix.
Laurent
Les tests dxo…
J’ai vu bcp de tests sur internet sur ce 14-30.
Sharp sharp sharp
Et après correction il fait 14. Pas avant 🙂
Tous les tests sont unanimes sur cet objectif nikon qui commence vraiment bien avec ses premiers objectifs Z 🙂
Les tests Dxo… non sérieusement?
Bonjour, je viens modérer un peu l’article dithyrambique de notre ami J.C. Si cet objectif est plus léger que le plus beau des grands angles comme le 14 24 F/2.8 Nikon, environ la moitié en poids, qu’il offre la possibilité de porter des filtres, bien qu’on a appris chez les as de la photo qu’un filtre polarisant sur un 14mm ne peut polariser la totalité du champ de vue! Que dire des résultats très décevants selon la bible incontestable de l’analyse du matériel photo qu’est DXO Mark? Notre petit nouveau est à la 8 ème place et loin derrière le fameux frère de la marque, le 14 24 F/2.8 ! Le piqué n’est pas performant, et reste à un score de 17 contre 24 pour l’ancienne formule, on pourrait se demander à quoi sert le traitement multicouches amélioré…
On passe également d’un diaphragme à 9 lamelles sur l’ancien pour 7 lamelles sur le nouveau ! Cet objectif me fait donc plutôt penser à la série « E » qui avait été lancée par Nikon pour rendre son matériel plus accessible… Mais là nous avons un bijou à plus de 1400€ ! Alors qu’en cherchant un peu on a le même prix sur l’ancien matériel plus performant. Il n’est pas très honorable de tromper les nouveaux clients qui ne voient pas de comparaison avec ce qui a été fait avant, et bien mieux !
Donc en ce qui me concerne, j’attendrai de voir le futur Nikon Z 14 24 F/2.8 ou bien je me contenterai de la formule ancienne, nette et sans bavures jusque dans les angles SANS correction logicielle, avec la fameuse bague d’adaptation… (à suivre)
Disons qu’il y a les photographes qui font des photos avec et les techniciens et opticiens qui regardent des chiffres. Chacun a sa conclusion, c’est logique.
Je suis d’accord.
Beaucoup d’autres tests comparatifs avec l’ancienne version mettent le Z devant :)))
Alors les bla bla des tableaux Excel lol…
Cher JC, je sais que j’ai fait des images impeccables avec mon 14 24 F/2.8 et que j’ai pu comparer avec nombre d’autres objectifs, les ayant eu sous la main aussi, comme vous dites « en live », et portés sur des appareils assez bons tout de même comme le D800 et le D750. Après utilisation du 16 35 F/4 je n’ai pas noté de meilleure prestation, sinon que cet objectif montre une étanchéité remarquable de la lentille avant, ayant bien baigné lors de prises de vues humides. Pour le 15 mm F/3.5 le résultat est équivalent en piqué au Nikon 14 24 sauf en rapport avec les lumières parasites en tangence, qui font des reflets très difficiles à éliminer même en numérique et donc font perdre du temps pour rien. Le Samyang 14 mm 2.8 était excellent au centre mais flou dans les angles et s’il faut perdre son énergie à tout caler en place du fabriquant je ne vois aucun intérêt sinon si l’on est opticien… J’ai pu essayer rapidement les 12 24 de Sigma et 15 30 de Tamron et ils semblent excellent, au niveau de notre Nikon 14 24 F/2.8
Alors je n’ai pas eu entre les mains ce merveilleux caillou de Nikon 14 30 F/4, bien sûr me direz vous. Mais que penser de personnes qui dénigrent les courbes obtenues avec DXO Mark ? Qui se moquent des tableaux excell ? Qu’ils ont certainement été abusés par le côté fun de cet objectif, léger (nos chers photographes ne font plus de musculation pour emporter 500g de qualité supplémentaire) et qu’ils sont bien plus compétents que les techniciens de DXO qui ont vu quasi les 3/4 du matériel photo sorti jusqu’à ce jour. Pour ma part je ne souhaite que rester objectif et ne vais pas me précipiter sur ce nouveau en rapport à une politique commerciale de Nikon qui veut rétablir son équilibre financier… (à suivre)
Le 14-30 est un objectif pour les Nikon hybrides, ce n’est pas la même chose que les autres. Bien qu’il y ait une bague, la comparaison directe n’est pas faisable.
Bonjour,
Pour note, JMS du « Monde de la Photo » utilise les outils DXO pour ses tests et n’arrive pas aux mêmes conclusions que DXO, et confirme ce qui est dit dans le présent article…
DXO est toujours à prendre avec des pincettes, pas tant dans leurs résultats « chiffrés » que dans leur interprétation et notation finale. Il y a beaucoup d’incohérences dans leur classement et beaucoup d’optiques ayant des résultats supérieurs à certaines autres se retrouvent classées derrières ces dernières sans aucunes explication logique.
Vous devriez peut-être creuser la question vous-même et tester cette optique.
Sans oublier qu’il y a aussi de probables variations entre copies, qui sont souvent plus importantes et fréquentes sur des optiques « extrêmes » comme celle-ci.
Pour ajouter une information importante : le 14-30 S à l’instar du 24-70, bénéficie de l’ajout d’informations de correction aussi bien en NEF qu’en JPEG. Lightroom en tire avantage dans les deux cas. Même en convertissant en DNG (pour ceux qui ont LR6) les données de correction sont conservées et appliquées à partir du moment ou l’option est choisie dans l’appareil. Aucune raison de s’en priver, donc, puisqu’il est toujours possible d’enlever ces informations après coup dans les fichiers bruts NEF ou DNG converti (au besoin). A noter, dans ce dernier cas : il vaut mieux aussi supprimer l’aperçu pour s’assurer que LR6 n’affiche plus les corrections pendant la visualisation.
Je confirme ton analyse et en réponse à ta conclusion « Maintenant, le plus compliqué, c’est de trouver des photos intéressantes à faire avec, et de bien cadrer à l’horizontale. Mais ça, c’est votre affaire. » perso je l’utilise en vidéo avec boîtier Z6 monté sur un stabilisateur Ronin S. Alors là la polyvalence prend tout son intérêt: pas besoin de changer d’optique et de rééquilibrer l’ensemble 😉
Bon test qui rejoint l’avis de bons nombres de confrères, cet objectif est une perle…
Plus qu’à revendre mon IRIX 15mm f2.4 MF pour mettre de côté et acheter celui là.
Nikon propose de très bons objectifs avec sa monture Z, le 24/70 f2.8 S est apparemment le meilleur de sa catégorie toutes marques confondues.
Un très beau 14/30 mm F4 que j’ai hâte d’avoir dans mon sac photo.