Présenté en mars 2018 et disponible depuis l’été de la même année contre 499 euros, le Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro porte bien son nom puisqu’il se destine à l’ultra-macrophotographie. Littéralement. Ce test Laowa 25 mm f/2.8 s’est imposé à moi : que pouvez-vous bien faire avec une telle optique ?
Comme tous les objectifs du constructeur chinois, connu aussi sous le nom de Venus Optics, le Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro renonce à la polyvalence pour ne se consacrer qu’à une seule et unique tâche, en l’occurrence photographier le monde qui vous entoure en très, très gros plan, avec un facteur de grossissement allant de 2,5 x à 5 x. Autant dire qu’il vaut mieux ne pas le mettre entre toutes les mains.
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Test Laowa 25 mm f/2.8 2.5-5X Ultra Macro, présentation et contexte
Outre leurs origines asiatiques, il existe un autre point commun entre les optiques coréennes Samyang et les optiques chinoises Laowa : toutes deux sont, en France, importées par la même société, Digit-Access, qui à n’en pas douter raffole des optiques pour le moins exotiques (voir le test du Samynag AF 14mm f/2.8 F pour Nikon).
Au moment d’écrire ces lignes en janvier 2019, le catalogue Laowa comporte dix optiques, toutes plus folles les unes que les autres. Citons par exemple :
- le 9 mm f/2,8 Zero-D,
- le 15 mm f/2 FE Zero-D,
- le 12 mm f/2,8 Zero-D, tous trois à distorsion nulle.
Le 24 mm f/14 2x Macro, aux faux airs d’endoscope, ambitionne lui d’aller photographier très, très près des sujets inaccessibles aux objectifs de forme commune.
Dans cette famille haute en couleur, le Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro ne dénote pas.
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : le making of de la photo ci-dessous
Disponible en montures Nikon F, Canon EF, Pentax K et Sony FE, il couvre le format 24 x 36 mm. En monture Nikon F, il n’a aucun équivalent, et il faut aller chercher du côté de Canon le MP-E 65 mm f/2.8 1-5x Macro Photo pour trouver quelque chose qui s’en rapproche (plutôt de loin que de près).
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/200 sec. – f/4 – ISO 1.000
A qui se destine cet Ultra Macro ?
Si vous aimez bien chercher la petite bête, peut-être trouverez-vous en ce Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro votre parfait compagnon de photographie, qui ne sait faire rien d’autre que capturer les tous petits sujets en les grossissant entre 2,5x et 5x.
Pour tous les autres photographes, vous oscillerez entre le « bizarre bizarre, comme c’est étrange ! » de Louis Jouvet, voire l’un peu plus lapidaire « le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu’est ce qu’on fait ? On se risque sur le bizarre ? » d’un Audiard dans la cuisine…
Dans tous les cas, si vous êtes du genre à partir photographier la fleur au fusil, sans aucune préparation, dans l’espoir de revenir avec une cueillette d’images capturées à la volée, vous pouvez rebrousser chemin. Cet « Ultra Macro » est un partenaire particulier qui demande une bonne dose de savoir-faire, et pas mal de patience.
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/500 sec. – f/4 – ISO 1.000
Qualité de construction et prise en main
La première chose que vous ferez forcément en sortant le Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro de sa boîte sera de lui donner un bon coup de couteau, ou du moins de ciseau. Vraiment. Car cet objectif vient emballé dans du plastique, sous-vide, comme du saumon fumé.
Si le but était de marquer les esprits, c’est réussi, même si la manœuvre n’est pas franchement écolo… Ceci dit, au passage, quitte à faire dans l’excès de zèle quant à l'emballage, j’aurais préféré un petit pochon en textile pour transporter l’objectif, voire une housse sur mesure (soyons fous).
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : position rapport de grossissement 2,5:1
Malgré sa silhouette longiligne (58,2 mm de diamètre, entre 82 mm au rapport de grossissement 2,5:1 et 139 mm de longueur au rapport de grossissement 5:1), cet objectif paraît très dense en main. La fiche technique annonce rien de moins que 400 grammes, soit à peine moins que l’AF-S Micro NIKKOR 60mm f/2.8G ED.
La qualité de construction est irréprochable, toute de verre et de métal, avec une jolie finition noir satiné. Juste après la sortie de boîte, la bague de mise au point/de grossissement est un peu raide et dure à manier, un petit rodage manuel s’imposera donc. Ceci dit, cette dureté est la garantie que l’objectif ne se déploiera pas même la tête en bas. Vous trouverez également une seconde bague pour l’ouverture, graduée entre f/2,8 et f/16, qui sert essentiellement à contrôler la profondeur de champ. Le bouchon d’objectif se clipse après une légère rotation, ce qui assure son bon maintien.
Laowa a prévu deux accessoires pour utiliser au mieux son Ultra Macro, accessoires dont je ne dispose pas. Il s’agit d’un collier de pied, pour monter l’objectif sur un trépied ou, encore mieux, un banc de reproduction, et d’une lampe annulaire à LED à fixer autour de la lentille frontale et alimentée en Micro USB, par exemple depuis une batterie d’appoint. Laowa recommande un voltage de 5V pour une intensité de 2,1 A.
Comme il n’y a aucun contact électronique sur l’objectif, il n’y a aucune communication avec le boîtier. Les données EXIF ne seront pas renseignées. Toutefois, cela n'empêche pas notre Nikon D750 sur lequel il était monté de parvenir à produire une exposition correcte en l’utilisant en mode priorité ouverture… à f/2,8. Dès que vous déciderez de fermer un peu le diaphragme, il va falloir jouer avec la compensation d’exposition ou basculer en exposition manuelle et y aller à tâtons.
Mise au point
Dans sa boîte, l’objectif est accompagné d’un mode d'emploi très succinct dont le chapitre « mise au point » vaut le détour. Le constructeur propose deux techniques, qui peuvent être résumées ainsi :
- Technique 1 : fixer le rapport de grossissement puis faire la mise au point,
- Technique 2 : faire la mise au point puis fixer le rapport de grossissement puis faire la mise au point.
J’ai connu plus explicite… En fait, c’est juste que la bague de mise au point n’en est pas vraiment une, voire pas du tout, et que la seule manière d’ajuster le point de netteté est soit de rapprocher le boîtier du sujet, soit rapprocher le sujet du boîtier, en fonction des possibilités du moment. En effet, la distance de mise au point est fixe et dépend du rapport de grossissement sélectionné, oscillant entre 45 mm au rapport 2,5:1 et 40 mm au rapport 5:1.
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : position rapport de grossissement 5,0:1
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : position rentrée
Si vous avez bien suivi, entre les deux positions, l’objectif s’allonge de 57 mm, donc à un moment ou un autre vous allez forcément être obligé de déplacer votre boîtier (ou votre sujet). Dans le feu de l’action, le but du jeu va alors être de ne pas perdre votre cadrage et, vous pouvez me croire, ce n’est pas chose aisée tant le moindre millimètre de décalage prend des ampleurs bibliques. Car il faut se souvenir qu’un rapport de grossissement de 2,5:1 signifie que le sujet est projeté en 2,5 x plus grand sur le capteur, et 5x plus grand dans le cas du rapport maximal 5:1.
Dit autrement, même sur un capteur 24 x 36 mm, un simple écart de 5 mm vous fait sortir du cadre (et c’est bien sûr encore pire si vous utilisez un boîtier APS-C)… Du coup, si la prise de vue à main levée n’est pas impossible, l’exercice se révèle très, très compliqué.
Ici, je ne saurais que trop vous conseiller de travailler en Live-View si vous utilisez un reflex, surtout que très rapidement, vous finirez par ne plus rien y voir du tout dans le viseur optique. Si vous utilisez un hybride Nikon Z 6 ou Nikon Z 7, le focus peaking vous sera d’une aide précieuse.
Dans tous les cas, entre la délicatesse de la mise au point, l’obscurité de la visée, les temps de pose souvent assez longs requis, il me semble bien illusoire de capturer sur le vif des fourmis en mouvement, tel que Laowa le suggère dans ses photos de démonstration diffusées lors du lancement de l’objectif.
Rendu optique : Profondeur de champ et Bokeh
Cadrer correctement est déjà en soit un exercice demandant de la minutie. Il faut ensuite jouer avec la profondeur de champ d’une feuille de cigarette.
Comme ils sont sympas chez Laowa, un tableau de profondeur de champ est présent dans la notice d’utilisation. Au plus fin, cette profondeur de champ est de seulement 0,05 mm au grossissement 5:1 et à f/2,8 et, au maximum, de 0,514 mm au grossissement 2,5:1 à f/16. Autant dire que vous oscillez entre rien et pas grand chose.
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/40 sec. – f/4 – ISO 1.000
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/13 sec. – f/4 – ISO 1.000
Du coup, lorsque vous parvenez à prendre une image focalisée à l’endroit où vous le vouliez, c’est déjà une petite victoire et une grande satisfaction en soit. Mais il faudra garder à l’esprit que si vous voulez jouer la carte de la sécurité en diaphragmant, vous devrez alors compenser en jouant sur la vitesse d’obturation ou la sensibilité. D’où le trépied et/ou un éclairage complémentaire quasiment indispensables.
Et le bokeh dans cette histoire ? Le Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro utilise un diaphragme à 8 lamelles, ce qui est déjà bien sur un objectif conventionnel mais, dans le cas particulier de la macrophotographie, permet des arrières plans et des transitions très crémeuses et toutes en douceur. D’une manière générale, le rendu est d’une agréable et onirique douceur.
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/800 sec. – f/4 – ISO 1.000
Rendu optique : Vignettage et déformation
Laowa s’est fait le champion de l’absence de déformation et force est de reconnaître que sur cet Ultra Macro, vous ne constaterez point de déformation. Du vignettage non plus, d’ailleurs, ce qui est d’autant plus impressionnant lorsque vous vous souvenez que les capteurs 24 x 36 mm sont couverts.
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/25 sec. – f/4 – ISO 1.000
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/320 sec. – f/4 – ISO 1.000
Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro : les photos
Toutes les photos de ce test sont disponibles en pleine définition en cliquant sur la photo ci-dessous :
Le Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro peut vous intéresser si :
- vous êtes déjà équipé en trépieds, bancs de reproduction et éclairages d’appoints,
- vous cherchez à combiner exercice zen et macrophotographie,
- vous ne vous êtes jamais remis de Microcosmos (version nature morte),
- vous aimez bien savoir comment les toutes petites choses sont faites,
- vous aimez couper les cheveux en quatre.
Le Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro va moins vous intéresser si :
- vous êtes pressé,
- vous ne pouvez utiliser votre appareil photo qu’à main levée,
- vous cherchez un objectif macro rapide à mettre en œuvre,
- vous devez photographier des sujets dont la zone d’intérêt est plus grande que 5 mm.
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/640 sec. – f/4 – ISO 1.000
test Laowa 25 mm f/2,8 2,5-5x Ultra Macro : 1/200 sec. – f/4 – ISO 1.000
Test Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro : ma conclusion
Quel étrange objectif que ce Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro. Inclassable, hors catégorie, il se rapproche plus du domaine de la microphotographie que de la macrophotographie classique.
Le mieux, pour l’apprécier, sera de posséder un banc de reproduction avec vis micrométrique et une flopée d’éclairages d’appoint. Et un sujet docile, c’est à dire inanimé. Exit donc la prise de vue d’insectes à la volée, exit la macrophotographie de pistils et d’étamines lorsque la brise se lève : avec son rapport de grossissement allant jusqu’à 5x et sa profondeur de champ jamais plus épaisse qu’un demi-millimètre, le Laowa 25 mm f/2,8 2,5x-5x Ultra Macro est un très mauvais candidat à la photographie improvisée sur le vif.
Si ses qualités optiques sont certaines, notamment grâce à son bokeh tout doux, sa bonne reproduction des couleurs, son absence de vignettage et de déformation, sa mise en œuvre contraignante et son ultra-spécialisation le catapultent directement dans le domaine des curiosités photographiques plutôt que des outils réellement utilisables, sinon par une poignée de spécialistes et curieux. A 499 euros la bête, sans collier de trépied ni éclairage annulaire à LED intégrés, cela fait cher la curiosité. Mais quand on aime …
Merci à Digit Access et Laowa pour le prêt de l’objectif.
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Faire des photos de test à F/4 n’a pas trop de sens, en macro on travaille ds la zone f/8-11 avec un flash dédié.
Cher Jean Christophe, je suis un peu confus de vous faire cette remarque au regard de vos efforts et de la qualité de votre site, mais dans cet article vous utilisez à tort le mot grossissement, et je vois que vous n’êtes pas le seul, alors que le mot juste selon les définitions officielles est celui de grandissement. On peut comparativement dire qu’un objectif de 400 grossit 2 fois plus qu’un objectif de 200, mais lorsqu’il s’agit de comparer en macro la taille réelle d’un objet à son image photographique, le mot à utiliser est celui de grandissement.
Cordialement.
Dans mon commentaire posté ce jour, j’ai omis le plus pénalisant : l’absence de mesure d’exposition Auto est pénalisante certes mais surtout absence de pleine ouverture. La mise au point est déjà plus que délicate … alors à ouverture réelle sur le terrain avec une lumière naturelle, donc non dopée, cela tient du miracle. Si vous travaillez à f:16 ou 22, le sujet est très très sombre. Il est vrai qu’en numérique « la pellicule » ne coute pas cher !
C’est la seule alternative à Canon pour les forts grossissements : je l’avait pré-commandé quand il a été annoncé mais l’importateur a trop tardé et bien que possesseur de 4 boitiers Nikon et plus de 30 optiques dédiées, j’ai finalement acheté le Canon 60mm MP-E avec un boitier EOS200D pour faire mes photos à plus de 2,5 de rapport de grossissement Bien m’en a pris car il ne faut pas se leurrer : passé 2,5 X il est très difficile de mettre au point sur le terrain. Photographier des mousses avec un pied est aisé mais tout le reste bouge énormément, ne serait qu’avec le vent. Je ne me vois pas galérer avec une optique 100% manuelle et avoir à gérer l’exposition en plus d’une mise au point très délicate, c’est la difficulté de trop !
Bien sûr, tourner le dos à Nikon pour faire le boulot coute cher : l’objectif coute 1,5 fois plus cher que ce Laowa et il faut compter le prix d’un boitier Canon d’entrée de gamme qui soit pourvu d’une touche de test de profondeur de champ (d’où le choix de l’EOS 200D !). Cerise su le gâteau, vous bénéficiez du rapport 1X à 5X en continu, ce qui n’est pas le cas du Laowa. En conclusion, ce Laowa a tous les atous optiques mais il est navrant qu’il ne soit pas pourvu de la prise en charge de l’exposition autrement qu’en manuel !
Bonjour
j’imagine qu’un chariot de mise au point de précision, comme on en trouve chez Novoflex, doit aussi faire l’affaire et sera plus maniable qu’un banc de reproduction ; un trépied très stable est éviddemment indispensable
J’utilisais en son temps, pour les forts rapports, un soufflet sur chariot à crémaillère (Ihagee-Exakta) muni d’une tête d’objectif macro (Schacht ou Novoflex) ; Topcon, Olympus et Nikon offraient aussi de tels systèmes
Test intéressant mais j’aurai préféré un test d’un objectif plus orienté terrain comme p.ex le 24mm f/14 de la même marque (https://petapixel.com/2018/08/01/the-laowa-24mm-f-14-2x-macro-probe-is-a-weird-but-revolutionary-lens/). Ce dernier fait encore plus office d' »OVNI » dans le monde de la macro.
Bonjour
Le Zhongyi mitakon 20 mm
4.5 x super macro est il une sous marque ou co marketing
Est ce aussi bon ou meilleur
Bonjour Jean-Christophe,
Ma question te paraîtra naïve, pourquoi tu dis que c’est un très mauvais candidat à la photographie improvisée sur le vif ?
Des exemples STP.
Merci par avance et à bientôt.
Comment faire des photos sur le vif avec un objectif qui impose de poser le boîtier, de caler avec grande précision la mise au point et qui ne supporte aucun mouvement du fait de la très faible profondeur de champ ?
Bonjour,
Merci pour ce test. Ce genre de lentilles s’uti En Focus staking avec au pire une vis micrométrique et au mieux un système d’avance électronique comme le Cognisys. Et surtout un bon logiciel d’empilage Comme Zerene Staker. Courant d’air interdit.
Merci pour ce partage. Perso, j’utilise un Jupiter 200mm su lequel j’ai « collé » avec du scotch noir d’électricien un 50mn à l’envers devant le Jupiter. Le grossissement est plus important encore, au point de pouvoir photographes des pixels d’un iPhone dernière génération. L’idée au départ, était de pouvoir photographier les pointes des cellules de mes platines vinyles pour voir l’état des pointes. A ce niveau de grossissement, il est par contre impossible de bouger le boitier. C’est l’objet que l’on doit bouger de façon infime et sans trembler. Beaucoup de patience, mais le résultat est étonnant. Peut être plus facile avec ce Laowa