Le Fuji X-E1 est un compact à objectifs interchangeables qui présente la particularité de disposer du capteur APS-C X-Trans de 16Mp de son ainé, le Fuji X-Pro 1. Modèle plus accessible, performances annoncées par la marque comme sensiblement identiques, viseur électronique simple en lieu et place du viseur hybride. Qu’en est-il réellement de ce boîtier et de cette marque dont la gamme actuelle a mis l’accent sur le design classique et la qualité d’image ? C’est ce que nous avons cherché à savoir avec cette prise en main du Fuji X-E1.
Fuji X-E1 et 18-55mm Fujinon
Comme pour nos autres tests, il s’agit d’une prise en main dont le but est de vous donner nos impressions à l’utilisation du boîtier, de vous faire part des points forts et faibles du matériel tel que nous les avons ressentis. Nous n’avons pas axé ce test sur les performances techniques intrinsèques du boîtier, nous préférons laisser cela aux labos spécialisés qui disposent du matériel et des protocoles adaptés. Nous préférons vous donner des éléments de comparaison tirés d’une réelle utilisation au quotidien, comme vous pourriez l’avoir en vous portant acquéreur du Fuji X-E1.
Derrière l’optique se cache le capteur X-Trans 16Mp
Présentation du Fuji X-E1
Le couple Fuji X-E1 et objectif 18-55 f/2.8-4.0 confié par Fujifilm France a belle allure. Autant le dire tout de suite, nous sommes sous le charme de ce design qui reprend les lignes classiques du matériel argentique de la seconde moitié du 20ème siècle et intègre particulièrement bien la technologie d’aujourd’hui. La belle construction du boîtier fait plaisir à voir, le toucher est agréable et la prise en main de même. Contrairement aux apparences, le X-E1 n’est pas si lourd et le tenir dans la main pendant plusieurs heures pour une longue séance photo n’est pas un problème même si vous ne disposez pas d’une sangle de cou.
Malgré les apparences, le couple Fuji X-E1 + 18-55mm tient très bien en main
Avec le X-E1, on retrouve ce qui a fait le quotidien des photographes pendant de longues années : la simplicité et l’accès direct aux fonctions essentielles de prise de vue. La molette supérieure donne accès au réglage de vitesse d’obturation, la bague de diaphragme règle l’ouverture (selon le choix du mode), le viseur cadre à 100% (nous reviendrons sur ce point) et le déclencheur … déclenche. On ne peut faire plus simple.
Molette de vitesse, molette de correction d’exposition, déclencheur … what else ?
Sur le plan de l’ergonomie cependant, et malgré cette bonne première impression, quelques détails agacent. Le pad arrière dont le rôle est de donner accès aux fonctions essentielles et de permettre la navigation n’est pas d’un usage si pratique.
Le réglage de l’autofocus, par exemple, et le choix du collimateur qui se fait très simplement à l’aide du pad arrière sur la plupart des boîtiers n’est ici accessible qu’après appui préalable sur la touche latérale AF. Un clic dont nous nous passerions volontiers tant il est contraignant à l’utilisation. Il impose une manipulation qui n’est pas des plus pratiques lorsqu’on a l’œil collé au viseur.
Le fréquent et nécessaire recours au menu est également un des points que Fuji pourrait améliorer via une possible mise à jour du firmware. Le faible nombre de touches à accès direct sur la face arrière du boîtier, une belle idée de départ, pourrait être optimisé pour faciliter l’usage. Il est en effet nécessaire de passer par le menu pour changer nombre de réglages. Notons toutefois la touche Q qui donne un accès direct aux fonctions essentielles, couplée au pad arrière pour naviguer dans le menu.
L’écran arrière peut être personnalisé pour afficher les informations qui vous importent
Un menu classique mais des fonctions bien cachées
Le menu du Fuji X-E1 ne perturbera pas nos lecteurs nikonistes. Une barre latérale gauche permet de naviguer entre les sections, un clic sur la touche droite du pad ouvre le menu et donne accès à chacune des fonctions. Rien à dire de ce côté là, le temps d’adaptation est réduit et nous avons pu prendre en main très vite ce boitier.
Il n’en est pas de même pour ce qui est de l’accès à certaines fonctions bien cachées. Nous avons du recourir plusieurs fois à la lecture du manuel utilisateur pour découvrir certaines fonctions. Comment imaginer, par exemple, que le flash intégré n’est pas opérationnel quand le boîtier est en mode « silence » ? Ce mode silence est en fait un mode « discret » qui désactive les bips et le flash pour garantir la plus grande discrétion dans un musée par exemple. Autant l’appeler mode « discret » alors non ?
Simple à comprendre, le menu déroulant est complet et vite parcouru
Une fois passées ces premières incompréhensions, reconnaissons que le Fuji X-E1 se pilote de façon assez agréable, l’ensemble devient rapidement intuitif et si l’on persiste à pester sur certains manques ergonomiques évidents, le bilan reste positif. Gageons que Fuji sache corriger rapidement ces petits défauts à l’aide des différentes versions du firmware. La marque prend soin de fournir des mises à jour régulières pour tenir compte des retours utilisateurs et améliorer le fonctionnement global du boîtier, un bon point pour l’utilisateur.
Viseur électronique : la bonne surprise
Le viseur du Fuji X-E1 est un viseur électronique, contrairement à ceux du X-Pro 1 ou du Fuji X100s qui sont des viseurs hybrides combinant visée optique et électronique. De prime abord nous n’étions pas très partisans de ce type de visée. Observer son sujet par l’intermédiaire d’un écran et non pas directement via un viseur optique peut paraître assez déroutant. Fuji a su nous convaincre sur ce point.
Le viseur électronique permet au Fuji X-E1 de rester très compact en l’absence de prisme
Le X-E1 dispose d’un viseur électronique qui s’avère très efficace à l’utilisation. Grâce à la belle définition de l’écran OLED (2.36 Mp) et à une fréquence d’affichage adaptée, la visée est parfaitement claire. Nous n’avons pas observé de scintillement à l’écran ni trop de latence à l’affichage. Sans pour autant égaler le viseur hybride ou les viseurs optiques des reflex, force est de reconnaître que ce viseur est utilisable au quotidien et sa nature électronique se fait rapidement oublier.
Il présente en outre l’avantage d’afficher 100% du cadre, de permettre la superposition d’informations de prise de vue personnalisables, un plus que certains apprécieront et que l’on ne retrouve pas par exemple sur le petit Fuji X-20 au viseur optique dénué de toute information.
Un autofocus précis mais peu réactif
S’il fallait mettre en avant un point faible du Fuji X-E1, c’est de l’autofocus dont il serait question. L’autofocus du Fuji X-E1 a la particularité d’être précis, quand il fait le point il le fait bien. Par contre son manque de réactivité chronique est un défaut assez pénalisant à l’usage.
La mise au point manuelle disponible par simple commutation du levier en face avant ne nous a pas non plus satisfaits. Malgré une fonction loupe qui permet de grossir le centre de la visée pour avoir une meilleure précision, cette mise au point manuelle s’avère peu pratique à l’usage. La bague doit être tournée de façon assez conséquente pour atteindre le point et le mouvement n’est pas si aisé.
Fuji ayant proposé un tout nouveau firmware alors que nous avions pratiquement terminé le test du boîtier, nous avons convenu avec la marque de le garder quelques jours de plus pour voir si cette nouvelle version apportait un plus en matière d’autofocus. Notons au passage la belle réactivité de l’équipe Fujifilm France qui a bien joué le jeu tout en sachant que nous allions soulever quelques points négatifs lors de ce test.
La batterie du Fuji X-E1 et le logement carte mémoire au format SD
Le dernier firmware apporte un léger mieux, l’AF est plus rapide, il se montre plus réactif en mode AF continu mais des progrès restent à faire pour redonner à l’autofocus du X-E1 la vivacité que l’on est en droit d’attendre d’un boîtier de ce prix.
Notons également le mode autofocus « C » qui assure la mise au point permanente avec priorité au déclenchement. Ce dernier offre un fonctionnement assez déroutant pour un utilisateur de reflex puisque contrairement à ce que l’on connait sur les boitiers d’autres marques, il entre en fonction dès qu’il est enclenché. Autrement dit même si vous n’appuyez pas sur le déclencheur, l’autofocus continu fonctionne et cherche à faire le point en permanence. Ceci ne présente guère d’intérêt d’autant plus que c’est au détriment de la consommation en énergie, la batterie se vide plus vite inutilement.
Le mode AF continu du X-E1 ne permet pas de (re)trouver la réactivité AF qui nous manque en AF ponctuel. Du fait du principe utilisé (détection de contraste), l’AF met un temps certain à faire le point, il le fait finalement bien mais la plupart du temps le sujet n’est plus là où on l’attendait.
Un capteur qui fait le boulot !
Le capteur X-Trans équipant le X-E1 est indéniablement une réussite. Avec 16Mp, plus qu’il n’en faut pour permettre des tirages de grand format et des recadrages serrés, sans filtre passe-bas et équipé d’une matrice de filtres colorés (à la différence des capteurs à matrice de Bayer), ce capteur est un APS-C dont le rendement dans les basses lumières dépasse largement certains des reflex les plus récents.
Les images en haute sensibilité, 3200 ISO et au-delà, s’avèrent très propres en JPG, présentant une granulation non sans rappeler le grain argentique avec un très faible niveau de bruit numérique (les tâches de couleurs disgracieuses). Le X-E1 permet de photographier en intérieur sans avoir recours au flash. Le boîtier étant bien équilibré et léger, il est tout à fait envisageable de shooter au 1/15° de sec. sans générer de flou de bougé. Beaucoup de reflex sont déjà loin derrière, la plupart des modèles hybrides sont distancés également.
La dynamique du capteur X-Trans lui permet de bien encaisser les forts contrastes hautes lumières – basses lumières et le rendu des images en JPG sans retraitement particulier est tout à fait satisfaisant. Avec un fichier RAW et un minimum de post-production, le rendu surpasse la plupart des hybrides et fait jeu égal avec les reflex APS que nous avons pu tester.
Sur le terrain avec le Fuji X-E1
Nous avons eu l’occasion de tester le Fuji X-E1 lors de différentes situations de prises de vue : photo de rue, paysage urbain, spectacle de danse en intérieur, reportage en intérieur et fête de famille en intérieur. Voici quelques retours après une dizaine de jours passés en compagnie du petit Fuji.
Le Fuji X-E1 et la photo de rue
S’il y a un terrain sur lequel le Fuji X-E1 est à son aise, c’est bien la photo de rue : mise en route rapide, légèreté, déclenchement discret dès lors qu’un sujet se présente. L’autofocus n’est certes pas un modèle de rapidité, mais dans ce cadre précis la relative lenteur ne se fait pas sentir. Le X-E1 réagit bien, le point est fait de façon précise, le résultat à la hauteur de nos attentes.
Fuji X-E1 + 18-55mm : 18mm – 1/10° sec. – f/9 – ISO 1600
Le capteur Fuji X-Trans apporte beaucoup de souplesse en basse lumière, il permet de monter en ISO dès que le soleil se cache, les hautes sensibilités ne lui font pas peur. N’hésitez donc pas à passer à 3200 ou 6400 ISO, vous obtiendrez des images avec un niveau de bruit tout à fait acceptable, le sujet s’y prête souvent de plus (les amateurs de Tri-X nous comprendront).
Le viseur électronique s’avère assez agréable à l’usage dans cette situation, il est suffisamment réactif pour permettre un bon suivi du sujet et le contraste avec la lumière du jour perçu par l’œil ne vient pas contrarier la visée. Si vous avez l’œil un tant soi peu exercé, que vous maîtrisez les bases de la photographie et que vous savez prérégler certains des paramètres comme la vitesse mini, l’ouverture et la qualité d’image, vous obtiendrez des JPG bruts de capteur aisément utilisables sans autre traitement. Les plus pointilleux de nos lecteurs utiliseront le format RAW pour passer à la moulinette de leur logiciel préféré (Lightroom 4 par exemple) les fichiers du X-E1. L’étendue des possibilités d’interprétation est alors plus grande et les résultats vraiment à la hauteur des meilleurs reflex du moment.
Le Fuji X-E1 et le paysage urbain
En photo de paysage urbain, la vitesse de l’autofocus n’est pas un critère. Par contre la dynamique du capteur, la capacité à encaisser les forts contrastes basses-hautes lumières est essentielle. Le rendu de l’optique dans les angles, en position grand-angle, est un autre critère déterminant. Le X-E1 s’est plutôt bien comporté dans cette situation, bien que nous l’ayons soumis à quelques conditions de lumières hivernales difficiles, avec des ciels bien gris malgré quelques rayons lumineux bien présents.
Fuji X-E1 + 18-55mm : 18mm – 1/50° sec. – f/10 – ISO 200 – brut capteur
Sur l’image ci-dessus on constate que le système de mesure s’est assez bien sorti de la gestion des contrastes. Les nuages gardent de la matière, les ombres de la végétation sur la droite ne sont pas bouchées. L’image aurait mérité une légère sous-exposition pour redonner un peu de densité dans la partie de basse de l’image. Ceci se corrige très facilement en post-traitement si vous n’avez pas sous-exposé d’environ 2/3 de diaphs à la prise de vue.
Le Fuji X-E1 et le reportage en intérieur
Parmi les quelques particularités du reportage en intérieur, on trouve la qualité de la lumière, généralement complexe et imposant des sensibilités élevées. On trouve aussi un besoin évident de faire le point sur des sujets en mouvement, parfois assez imprévisibles. La discrétion est de mise tout comme le besoin de pouvoir s’approcher au plus près du sujet sans (trop) se faire remarquer.
Le Fuji X-E1 répond bien à la plupart de ces critères. Il n’y a qu’en matière de mise au point qu’il marque à nouveau le pas face à d’autres modèles et aux reflex. L’AF du X-E1 est trop peu réactif pour permettre un suivi du sujet en mouvement, et malgré une bonne volonté évidente à monter en sensibilité pour utiliser des vitesses courantes, il est très difficile d’obtenir une majorité de photos nettes. C’est d’autant plus frustrant que le capteur réagit très bien, que le système de mesure ne se laisse pas piéger par les éclairages complexes, que la balance des blancs est très correctement réglée par l’automatisme.
Si vous envisagez d’utiliser le X-E1 pour ce style de photographie, prenez soin de préciser votre usage. Les sujets statiques ne posent aucun problème, les sujets mobiles auxquels vous pouvez demander un peu d’attention non plus. Les autres vous mettront dans l'embarras.
Fuji X-E1 + 18-55mm : 55mm – 1/30° sec. – f/4 – ISO 640 – brut capteur
Fuji X-E1 + 18-55mm : 25mm – 1/15° sec. – f/3.2 – ISO 1600 – brut capteur
Le Fuji X-E1 a pour lui une très grande discrétion qui s’avère un argument de poids dès lors que vous cherchez à capturer quelques portraits en intérieur, sans vous faire remarquer. La montée en ISO permet toutes les fantaisies, le capteur encaisse et l’image résultante se retrouve agrémentée d’une granulation certes bien présente mais pas du tout désagréable. L’exemple ci-dessous est révélateur, portrait pris à quelques centimètres du sujet, à 6400 ISO, sans que l’individu en question ne se retourne surpris par le déclenchement.
L’image JPG est facilement améliorable en quelques clics pour en diminuer le niveau de bruit si cela vous importe. Pour avoir fait le test sous Lightroom, nous préférons la version brute ci-dessous, la version débruitée s’avérant manquer un peu de détail au niveau du visage malgré les différents essais effectués.
Fuji X-E1 + 18-55mm : 46mm – 1/30° sec. – f/5.6 – ISO 6400 – brut capteur
Le Fuji X-E1 et les évènements familiaux en intérieur
Pourquoi s’intéresser aux évènements familiaux en intérieur ? Tout simplement parce que beaucoup de photographes ne peuvent se permettre d’avoir un boîtier adapté à chaque type de prise de vue. Et que l’achat d’un Fuji X-E1 peut s’envisager comme l’achat du boîtier à tout faire pour certains. Il était important pour nous de traiter ce sujet, la photo de famille garde toute son importance à nos yeux.
Dans ce cas précis, c’est la vitesse d’exécution qui compte. Des enfants qui jouent, des adultes qui font la fête, de la joie et de la bonne humeur, ça met l’autofocus à rude épreuve. Et force est de constater que le X-E1 n’est pas du tout à l’aise dans ce cas de figure. Ce n’est pas une grande surprise si vous avez lu les paragraphes précédents. Mais c’est un inconvénient majeur car malgré une belle performance du capteur et de la mesure de lumière, le X-E1 est handicapé par son AF trop peu réactif. Et ne pensez pas que vous pourrez dire aux enfants « stop, photo », ça ne marche plus depuis quelques décennies !
Comment vous en sortir au mieux néanmoins ? D’après nos tests, il convient de choisir la sensibilité la plus élevée, 6400 ISO ne pose guère de problème comme nous l’avons vu précédemment, et de caler le boîtier sur une vitesse d’obturation au moins égale à 1/125°. Laissez faire le reste et au final vous pouvez compter sur des images exploitables, et bien meilleures que ce que vous obtiendrez avec votre compact familial. Si cette façon de procéder peut sauver quelques situations, nous ne la recommandons pas pour un usage fréquent au risque de vous sentir frustré par votre achat.
Nous pourrions faire le même constat avec d’autres types de prises de vue : le Fuji X-E1 n’est pas fait pour l’action, le sport et les mouvements à tout va. Ce n’est pas là qu’il donne le meilleur de lui-même et il faut le savoir. Nous pourrions faire la même remarque d’ailleurs pour d’autres boîtiers de ce type, à commencer par les différents modèles Leica qui n’ont jamais été les chouchous des photographes de sport.
En conclusion
Le Fuji X-E1 est redoutable en basses lumières, il est discret, léger, ses optiques sont largement au niveau (le piqué du 18-55 testé est à faire pâlir d’envie les possesseurs de reflex !). Tout cela fait de lui un boîtier idéal pour le photographe qui prend le temps de travailler ses cadrages, qui apprécie la photo de rue, les scènes dans lesquelles l’action et le mouvement ne sont pas les maîtres mots.
Ce boîtier n’est par contre pas adapté si vous envisagez de l’utiliser pour remplacer un reflex à tout faire. Les évènements sportifs, les scènes d’actions, les scènes de vie familiales ne sont pas sa tasse de thé. Il vous donnera des images mais gardez à l’esprit que le manque de réactivité AF devient vite un handicap. A moins que Fuji ne réagisse dans les prochains mois avec de nouveaux firmwares ?
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Je rebondi sur cet article qui a été écrit pour le XE1 et je dirais que l’on peut faire les mêmes commentaires pour le X-T10 de FUJI. Valable aussi pour le 18-55mm, un piqué bien réel pour cet objectif livré en kit. La précision et la dynamique du capteur sont carrément époustouflantes, l’absence de filtre passe bas contribue aussi à la qualité finale. Et je le confirme : oubliez cet appareil pour la photo de sport ou d’action, ou alors : osez les isos !
J’ai mon XE1 avec le 18-55 depuis un mois. J’en suis ravi sauf deux boutons mal placé: l’AF et le Q. Il faudrai intervertir les deux. Qualité des images au top en JPEG comme en RAW
« Tout cela fait de lui un boîtier idéal pour le photographe qui prend le temps de travailler ses cadrages »
Excusez-moi d’être si frontal mais vous dites n’importe quoi…
Quand on souhaite un cadrage au cordeau on utilise un reflex disposant d’un viseur 100%.
« Il présente en outre l’avantage d’afficher 100% du cadre » … faut lire jusqu’au bout … 😉
Salut,
J’ai le XE-1 et son 18~55 depuis quelques temps,maintenant, et je retrouve bien tout ce qui à été dit dans ce test…personnellement je ne l’utilise qu’en RAF sous LR4, et les résultats sont époustouflants. Malgré ses lacunes (réactivité !!) je ne regrette pas mon achat, il remplacera avantageusement mon reflex quand je voudrai partir léger et discret…JLA
Merci pour ce test, je vais donc m’acheter ce X-E1 à la place du D5200.