Grégory Dolivet est un passionné de photographie qui se plaît à montrer sa région via les réseaux sociaux et son identifiant Grégory Dolivet – La Baule Photo.
C’est sur Instagram que je l’ai découvert, ses images de nature hautes en couleur ont attiré mon attention. Il n’en fallait pas plus pour prendre contact et chercher à comprendre le parcours d’un amateur qui tend à devenir photographe professionnel.
Après la rencontre avec Cédric Emeran, voici donc le parcours de Grégory Dolivet ou comment faire de sa passion son activité principale.
Photo (C) Frédérique Calloch
Voir le site de Grégory – La Baule Photo …
Grégory Dolivet – l’interview
NP: En quelques mots peux-tu nous dire qui tu es, ce que tu fais au quotidien et dans quel monde tu évolues ?
GD: Je m’appelle Grégory, j’ai 46 ans (décembre 2016), j’habite une région très photogénique, la Presqu’ile de Guérande.
Mes sujets sont variés, je pratique régulièrement le « seascape » mais je retourne inévitablement dans « mes » marais salants, véritable havre de paix avec ses lumières étonnantes. J’expérimente le plus de techniques possibles (macro, lightpainting, étoiles…) pour laisser libre cours à ma créativité.
J’ai été commercial pendant 16 ans. A la fin de mon contrat mon avenir n’était pas encore défini. Nouveau métier d’appoint durant 2 ans, ce qui m’a permis de prendre le recul nécessaire pour enfin trouver ma voie, et m’orienter de façon plus professionnelle vers la photographie (création du siret en cours).
Sunset Penbe time stacking – Photo (C) Grégory Dolivet – La Baule Photo
NP: Parle nous un peu de ton parcours en photo, comment es-tu venu à t’y intéresser ?
GD: Je suis venu à la photo avec Instagram et un téléphone (pas encore smartphone) ! Voyant la possibilité de montrer une certaine capacité créative dans mes compositions et sujets, j’ai évolué vers le reflex (Nikon D750). Après deux années d’exercice au compteur, le meilleur reste à venir (rire).
J’aimerais compléter mon équipement avec un ultra grand-angle, des filtres Lee (packs) et surtout une connaissance approfondie du post-traitement. J’ai progressé rapidement par passion et curiosité: dès que j’ai abandonné le mode Auto tout s’est accéléré.
Casanier il y a quelques années, je voudrais maintenant faire de nombreux voyages et ramener des souvenirs à la hauteur des paysages, à suivre donc …
Stargate of sun – Photo (C) Grégory Dolivet – La Baule Photo
NP: Qu’est-ce qui te motive aujourd’hui et t’incite à penser photo au quotidien, à pratiquer aussi régulièrement ?
GD: Sur Instagram, le fait de pratiquer régulièrement est primordial. Mes abonnés attendent mes images, une personne m’a dit un jour « une journée sans photos de toi est comme un bon repas sans un verre de vin« .
Je cherche jour après jour à construire un compte (« feed » ou « flux » Instagram) agréable à regarder sans qu’il ne lasse (thèmes différents).
Par exemple, le soir du 29 novembre 2016, je me suis dit qu’une photo faite à l’heure bleue sur un port pourrait créer une belle alternance (j’y ai pensé à peine une heure avant !). Une fois sur place et grâce à la météo du jour, j’ai réussi à capturer et partager ce que je cherchais.
J’improvise souvent, il m’arrive de changer d’endroits plusieurs fois afin de trouver la lumière adéquate et selon l’ambiance j’opte pour une composition relativement vite sans y penser vraiment.
Selfie at lune rock – Photo (C) Grégory Dolivet – La Baule Photo
NP: Quelles sont tes références, tes artistes et créatifs préférés ?
GD: Je n’ai aucun artiste ou photographe qui m’inspire (je fais du Grégory Dolivet) … mais j’avoue que dans le flux de mes abonnements Instagram (et réseaux sociaux) certaines images retiennent mon attention plus que d’autres. Inconsciemment elles m’inspirent.
Pour le post-traitement en revanche et le rendu que je souhaite donner à mes photos j’ai des pistes. Sans copier ce qu’ils font j’aimerais aller dans le sens de gens comme Julien Grondin (bboy) ou Antonio Gaudencia.
Redflection – Photo (C) Grégory Dolivet – La Baule Photo
NP: Comment diffuses-tu tes photos, auprès de qui ?
GD: J’utilise les réseaux sociaux pour montrer mes photos : Instagram, Facebook, Flickr, 500px et Twitter. J’ai aussi créé un site internet pour diffuser mes images : http://dolivet.zenfolio.com/
Papillon gold – Photo (C) Grégory Dolivet – La Baule Photo
NP: Justement tu as une belle présence sur les réseaux sociaux, peux-tu nous dire comment tu procèdes pour développer ton audience ?
GD: Pour développer mon audience ma première préoccupation est d’être présent. Sur Instagram (je ne vais pas tout dévoiler !!), je visite régulièrement les comptes de mes abonnés, je sympathise en toute sincérité avec certain(e)s et je like en suivant des mots-clés (« hashtags » ou « tags ») précis comme #bretagne. J’utilise aussi la géo-localisation pour « Liker » des photos faites à proximité de mes propres images, leurs auteurs arrivent alors sur mon compte.
Pink Hour on Le Pouliguen – Photo (C) Grégory Dolivet – La Baule Photo
NP: Parle nous un peu de tes projets, comment vois-tu l’avenir en tant que photographe ?
GD: J’ai fait une demande de numéro de siret afin de développer les ventes sur mon site web. Je vais ensuite pouvoir assurer la promotion de mes images par des opérations de marketing web via ma page Facebook par exemple.
Je veux arriver à produire des images plus qualitatives encore en travaillant le post-traitement (blending, filtres lee…). Je vise plutôt le haut de gamme que le tout venant.
J’envisage de faire des expos photos, mais les finances manquent encore un peu. J’ai également un projet de livre en cours de création avec deux collègues photographes exerçant eux-aussi sur la presqu’île.
En savoir plus sur Grégory Dolivet – La Baule Photo
Vous pouvez retrouver Grégory Dolivet sur son site photo et les réseaux sociaux en suivant les liens ci-dessous :
Son site : dolivet.zenfolio.com
Sur Facebook : facebook.com/gregory.dolivet.photography
Sur Instagram : @gregory_dolivet_la_baule_photo
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Belle ambitions mais peut être qu’un peut de réalisme serai le bien venu. Il ne suffit pas de quelques termes en anglais ( pas sur que ce soit le meilleur langage en photo) pour mener à bien une carrière de photographe professionnel. Il y a beaucoup de monde sur le pavé qui végète tout en faisant le métier aimé. Donc pas trop d’enthousiasme, mais beaucoup de persévérance et de courage. Quant au post traitement c’est un outil permettant d’améliorer la présentation des images, mais en aucun cas de remplacer la création à la prise de vue. De plus la plupart de la presse ou des marchants d’art demande régulièrement à voir le fichier « raw » ou équivalent.
Mais ceci n’est qu’une opinion d’un photographe amateur avec pas mal d’expérience mais il est vrai ayant évolué à une époque où internet n’existait pas.
Je suis Grégory sur instagram, c’est sympa d’en apprendre un peu plus!