Jaune moutarde, ça vous évoque quelque chose ? Avez-vous déjà vu deux pots de moutarde de la même couleur ? Ne parlons pas du rouge pivoine, ni du rose saumon ou du bleu lavande … Faire des photos jaunes vous parle ?
A voir comment réagit notre cerveau à la lecture des couleurs, on se demande comment les pauvres neurones électroniques de notre appareil photo sont capables de les percevoir … C’est ce que nous allons voir !
Ce tutoriel vous est proposé par Jacques Croizer auteur d’un guide technique qui détaille tout ce que doit savoir un photographe pour réussir ses photos. Il l’a décliné dans un second ouvrage consacré aux principales situations auxquelles tout photographe se trouve un jour ou l’autre confronté.
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Photos jaunes : la température de couleur
Polychrome – f/4.5 à 1/200 s – Photo (C) Jacques Croizer
Une pièce de métal progressivement chauffée par un ferronnier en voit de toutes les couleurs. Elle rougit d’abord timidement, devient jaune, puis blanche à mesure que sa température augmente. Sa seule couleur suffit à l’artisan pour en connaitre la température.
A chaque température correspond une couleur. A chaque couleur, il est possible d’associer une température. La lumière ne fait pas exception. Toute teinte peut être caractérisée par sa température, qui s’exprime en degré Kelvin (K).
La lumière chaude de la flamme d’une bougie affiche une température de couleur basse (de l’ordre de 1500 K) alors qu’un ciel bleu d’hiver en montagne, teinte froide, peut atteindre les 9000 K. Cette valeur élevée correspond bien à une véritable température, au sens commun du terme : celle à laquelle il faudrait chauffer un objet noir pour qu’il devienne aussi bleu que le ciel.
Les termes chaud/froid désignent ici un ressenti esthétique déconnecté de la température au sens commun du terme : plus la couleur est chaude et plus sa température est basse. Ce n’est pas pour simplifier notre compréhension du phénomène.
Le tableau ci-dessous donne la palette des températures rencontrées dans le domaine de la photographie, en fonction de l’heure de la journée, de la météo ou de la source de lumière.
Tutoriel Photos jaunes : Températures de couleur courantes
La balance des blancs
Si l’œil humain ne perçoit que peu les variations de la température de couleur au cours de la journée, c’est que notre cerveau corrige en permanence la perception que nous avons du blanc, afin qu’il reste bien blanc. L’appareil photo le fait également à notre insu. Cette opération s’appelle la balance des blancs (BdB).
Ce nom vous dit quelque chose ? Sans doute l’avez-vous déjà vu apparaître dans un menu ou sur un bouton de votre appareil. La balance des blancs est par défaut automatique, mais vous avez la possibilité de prendre la main et d’imposer votre choix, comme vous avez déjà l’habitude de le faire avec la sensibilité ISO, le temps de pose ou l’ouverture.
Tutoriel Photos jaunes : Menu température de couleur
Pourquoi sélectionner vous même une température de couleur ? C’est par exemple utile avec les éclairages de studio, dont la température de couleur est parfaitement maîtrisée : 5 500 K pour un éclairage type lumière du jour. Il suffit d’introduire cette valeur dans le menu Balance des Blancs pour être certain d’avoir un rendu colorimétrique fidèle. De nombreux boîtiers permettent même d’anticiper une éventuelle dérive sur l’axe vert/magenta.
Tutoriel Photos jaunes : Sélection de la température de couleur
Les choses se gâtent en extérieur. Il est en effet alors impossible d’avoir une idée précise de la température de couleur, si ce n’est en investissant dans un thermocolorimètre, accessoire très utilisé dans les studios de cinéma, mais beaucoup trop cher pour l’usage qu’en aurait un photographe amateur.
Les trois choix possibles dans les menus se résument généralement à soleil/ombre et nuageux. Essayez-les pour voir comment varient les couleurs de votre photo.
La balance des blancs manuelle, option que vous découvrirez dans le guide de votre appareil, est une méthode qui permet d’obtenir un rendu colorimétrique fidèle. La calibration du boitier à l’aide d’une charte spécifique va dans le même sens. Ces méthodes sont fiables mais pénalisent le photographe à la recherche de spontanéité.
Dérives volontaires
Lorsque la balance des blancs est correctement déterminée, toutes les teintes de votre photo sont fidèles à celles de l’arc en ciel. Mais ce n’est pas toujours ce que cherche le photographe créatif.
Aujourd’hui par exemple, vous vous sentez d’humeur joueuse. Vous avez décidé de faire une bonne blague à votre appareil en lui indiquant une fausse température de couleur. Le blanc est à 6 500 K ? Vous lui faites croire qu’il est à 8 000 K. Que va-t-il se passer ?
Tout le spectre va se décaler vers la droite afin de respecter la nouvelle consigne (partie haute du schéma ci-dessous). Vous avez décidé de fixer une valeur plus chaude que la réalité (donc une ambiance plus bleutée) ? L’appareil corrigera cet excès fictif en rajoutant du rouge ! La photo affichera donc une dominante chaude. Une bonne aubaine pour amplifier l’ambiance de vos couchers de soleil ou pour réchauffer un portrait !
Décalage de la température de couleur
A l’inverse, si vous avez indiqué une température de couleur plus basse (4 500 K au lieu de 6 500 K sur la partie inférieure du schéma), donc une ambiance plus chaude que la réalité, le spectre se décalera vers la gauche : l’automatisme ajoutera le bleu supposé être nécessaire pour assurer la neutralité de l’image. Elle se retrouvera refroidie.
Sur la photo ci-dessous, la température de couleur a volontairement été baissée à 4200 K au lieu de 5 600 K afin de renforcer la teinte bleutée du ciel au crépuscule.
Point de vue – f/1.8 à 1/40 s – 500 ISO – Photo (C) Jacques Croizer
Synthèse
Il n’est pas exclu qu’à la lecture du précédent paragraphe, vous ayez été pris d’un léger mal de tête. Les couleurs se mélangent : si j’ajoute du rouge, l’appareil me renvoie du bleu… et vice-versa… pas évident tout cela !
Il est possible de synthétiser la règle de manière simple :
- pour réchauffer l’ambiance, il suffit d’augmenter la température de couleur au-dessus de sa valeur réelle,
- pour obtenir des teintes froides, vous devez descendre la température de couleur.
C’est finalement très logique !
Post traitement
Il n’est pas rare de s’apercevoir a posteriori que la balance des blancs faite sur une photo est incorrecte : étourderie (le réglage est resté positionné sur celui qui avait été fignolé lors de la précédente séance de prises de vue) ou mauvaise mesure de l’automatisme dans une ambiance lumineuse composite : la photo est trop bleue ou trop rouge, trop verte ou trop magenta.
Si la prise de vue a été faite au format RAW, la correction sera très rapide. Il suffira d’éditer le fichier à l’aide du logiciel de dématriçage fourni avec l’appareil (Nikon NX Studio pour les appareils Nikon) et d’indiquer la valeur correcte de la température de couleur. L’image JPG sera reconstruite avec ce nouveau réglage. La photo retrouvera ses teintes naturelles, quitte à effectuer la manipulation localement et en plusieurs fois en présence d’éclairages hétérogènes.
Si la prise de vue a été faite au format JPG, la manipulation risque d’être un peu plus compliquée. En observant les deux copies d’écran ci-dessous, on s’aperçoit immédiatement que le langage utilisé n’est pas le même. Pour traiter le format RAW, on parle le langage du photographe : température de couleur, nuages, …. Sur le JPG, on utilise les mots du coloriste : tons, couleurs…
Correction de la balance des blancs
Pour corriger la balance des blancs sur un fichier JPG, nous devons donc endosser de nouveaux habits qui nous emmènent bien loin de la prise de vue.
Le premier réflexe serait de désaturer la couleur dominante : la photo est trop bleue ? J’enlève du bleu ! C’est alors la saturation globale de l’image qui va en pâtir. Il est préférable de renforcer la couleur complémentaire, ajouter du jaune pour diminuer le bleu, du rouge pour diminuer le cyan, etc… C’est sur ce principe qu’est conçue la fenêtre de correction de la balance des blancs.
Photos jaunes et température de couleur : conclusion
Le monde des couleurs exactes est ingrat. Nos appareils photos font ce qu’ils peuvent pour nous faciliter la tâche, mais il faut bien reconnaître qu’en mode automatique, il reste du chemin à parcourir.
Lire la suite de ce dossier « Comment régler la balance des blancs en photo numérique ? »
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C’est un rappel très clair. Pour ma part, je joue toujours la sécurité en photographiant en RAW. Merci encore à JC et à Nikon Passion.
Article très intéressant et très clair, pour un domaine pas souvent abordé. Je vais faire des tests échantillonnés pour me rendre compte des effets produits.
Bonjour Alain, vous avez bien résumé la double vie de la température de couleur : plus elle est élevée et plus la couleur correspondante est froide. Selon que l’on parle de la température ou de la couleur, la même action a donc un résultat opposé. S’il n’y a qu’une chose à retenir dans cet article, c’est le paragraphe « synthèse ». Il vous permet d’agir sur vos images de manière très intuitive.
Je ne comprends rien a votre explication, vous dites un valeur plus chaude en montant…et dans l autre cas vous dites une valeur plus chaude en descendant…a n y rien comprendre.
Il me semble qu’il a juste une coquille, qui introduit le doute du coup 🙂
« Tout le spectre va se décaler vers la droite afin de respecter la nouvelle consigne (partie haute du schéma ci-dessous). Vous avez décidé de fixer une valeur plus chaude (=> non, FROIDE) que la réalité (donc une ambiance plus bleutée) ? L’appareil corrigera cet excès fictif en rajoutant du rouge ! »
Pour résumer, se souvenir que notre réglage en K fixe la valeur du blanc ( ce qui va apparaître blanc dans l’image)
Si l’on fixe une valeur trop élevée ( par ex 8.000, bleue, froide), alors l’ensemble va paraître plus jaune, chaud.
Si l’on fixe une valeur trop basse ( par ex 3500, jaune, chaud), alors l’ensemble va paraître plus bleu, froid.
Les schémas sont justes et, à mon avis, c’est LE bon moyen visuel de mémoriser comment ne pas se tromper dans les réglages.
Merci et bravo
Merci pour ce retour. La phrase peut en effet paraître ambiguë. Valeur plus chaude est ici en terme de température puisqu’on est en train de jouer sur le réglage du K. (10 000 K > 8 000 K). Il serait plus compréhensible d’écrire Vous avez décidé de fixer une valeur plus élevée. Jean Christophe, si tu nous lis…
Le problème restera eternel étant donné que tous les cerveaux humain
Décodent différemment le langage des couleurs …..
Parfait car votre article est compréhensible par tous et permet de rafraichir la technique chez les photographes avertis.
Merçi
Merci pour cet article très utile pour régler la température de couleur.
Pour ma part je préfère le RAW pour corriger sur micro.
Un grand merci pour cet article très utile !
Merci M. Croizer,
Balance des blancs notion essentielle à bien comprendre, vous apportez un complément de formation à tout ce que j’ai pu lire et pratiquer sur le sujet,
Merci
Toujours aussi pertinent et bien synthétiser. J’en apprends toujours en vous lisant. Bravo.
bonjours,
bel article.
Comment ce fait-il que la température est différente entre un objectif ancien (argentique) et un objectif récent.
yves
Merci pour vos retours. Je ne réponds pas individuellement à chacun mais ça me fait vraiment plaisir de vous lire. Les traitements de surface des lentilles on beaucoup évolué avec le temps, ce qui peut expliquer des différences de rendus, tout comme certains objectifs sont plus contrastés que d’autres.
Bonjour,
Bravo pour vos articles qui sont vraiment de très bonne qualité et très utiles tout en étant faciles à lire.
J’ai beaucoup de questions mais je vais me limiter à deux relatives à l’évolution des capteurs des appareils reflex tels que les Nikon :
• y a-t-il eu beaucoup d’améliorations concernant la fidélité de reproduction des couleurs par les capteurs depuis 5 à 10 ans ?
• même question pour la sensibilité de ces capteurs.
Je pose ces questions car il me semble que les capteurs de certains smartphones / iPhones actuels ont des performances au moins égales à ceux des reflex datant de près de 10 ans (par exemple du NIKON D90 qui est un excellent appareil).
Je suis conscient aussi que l’appréciation de la fidélité de reproduction des couleurs n’est pas simple car elle mais ton œuvre toute la chaîne.
Merci d’avance pour votre réponse.
Meilleures salutations.
Xavier
Bonjour Xavier. Deux excellentes questions, mais je n’ai pas vraiment la réponse 🙁 en particulier pour les couleurs. Difficile en effet d’avoir une référence dans ce domaine. Je pense que sur les valeurs extrêmes, en particulier les températures inférieures à 3000 K, il reste encore du travail à faire du côté des fabricants. Concernant la montée en ISO, les progrès sont par contre très visibles. Des photos de concert que j’ai pu faire avec un D70 à 800 ISO (en RAW) sont plus bruitées que ce que je fais maintenant à à 3200 ISO avec un D750.
Bonjour
Pour quelle raison sur « LIGHTROOM »la température des couleurs est-elle inversée ?
Plus c’est chaud vers la droite Exemple : 8000~~9000 pour les rouges
Plus c’est froid vers la gauche Exemple : 2000 pour les bleus ?
Ps Je travail en RAW
Arghh, désolé, je n’utilise pas ce logiciel. Quelqu’un d’autre aura peut-être la réponse, si ce n’est ici, surement sur le forum.
Bonjour Alain,
LR indique la température de la source de lumière.
ainsi pour une source « trop » chaude (donc dominante rouge excessive) LR va compenser pour qu’on obtienne une photo « naturelle », « neutre », « équilibrée » en diminuant les rouges / augmenter les bleus.
Il ne s’agit pas « d’imposer » une température à la photo, mais de « corriger » la photo. LR indique donc la « température supposée » de la photo, et le résultat se voit sur l’image en cours de correction : si la température de la source était trop élevée (donc trop bleue), en indiquant celle-ci à LR, l’image corrigée devient donc plus rouge qu’elle n’était.
inversement, en poussant le curseur vers la gauche, on indique une température de source moins élevée (« trop rouge ») et l’image colorée vire au bleu…
Attention, dans le langage courant ou « arts plastiques » (pas la température de la source en °K…) une lumière chaude (la bougie, le feu, chaud pour l’être humain, qui réchauffe le coeur) est rouge, orangée…
et une couleur froide (blanc, bleu, la neige, la lumière de l’hiver, l’acier (le regard d’acier ^^)etc.) est bleutée, et correspond à une température élevée en °K (qui correspond à des températures d’incandescence)
Ainsi il est possible d’affirmer qu’un éclairage chaud utilise une lumière froide et inversement (wouf ! :o) )
euh, vous aurez corrigé le début de ma réponse,
lire évidemment :
…pour une source « trop » Froide (donc dominante rouge excessive) LR va compenser pour qu’on obtienne une photo « naturelle », « neutre », « équilibrée » en diminuant les rouges / augmenter les bleus.
on parle bien ici d la température °K de la source…
Merci pour votre réponse, mais je trouve que ce système de chiffrage est alambiqué et manque totalement de spontanéité pour un esprit pragmatique, dans le sens ou : une photo est trop rouge orangé ( trop chaude ) donc on la refroidie en enlevant les tons chauds et ajouter des bleutés ( froid) !!! Pour quelle raison « LR » on t’ils choisi cette numérotation, qui à l’inverse de ce que l’on pense : être une suppression ou un ajout de « température » de couleur ?
Ce-ci ne m’empêche aucunement de corriger mes fichiers mais je considère ( c’est subjectif ) que ce chiffrage est un manque de logique !
à Alain,
la difficulté, au risque de me répéter, est dans le langage : plus chaud = plus bleu ! en terme physique et photographique, et non pas plus rouge orange, qui est (je le concède, j’ai les mêmes confusions si je ne fais pas attention, résumé dans l’article : <>) l’habitude et le sentiment courant. LR utilise la norme technique.
peu importe au fond s’il faut augmenter ou diminuer le « chiffre », le tout est de s’adapter ^^, c’est la supériorité (normalement, et pour l’instant) de l’homme sur la machine :o)
Bonnes photos !
bob ma citation de l’article qui n’a pas voulu entrer :
… température de couleur plus basse (4 500 K au lieu de 6 500 K sur la partie inférieure du schéma), donc une ambiance plus chaude …
A Alain :
Il faut juste raisonner avec cette question : « à quelle température est le point blanc ? »
C’est ce que fait LR : il nous laisse mettre le curseur où l’on veut, comme on le fait sur notre boitier. Et c’est la même logique :
Si le point blanc est très haut (8.000 par ex), l’image va être bcp plus jaune.
C’est l’histoire des piquets et des intervalles : on ne compte pas la température de l’image, on compte où est le point blanc.
Bel Article au demeurant. Cependant, à titre personnel, je ne définis que très rarement la balance des blancs en prises de vues. Les seules fois ou je m’y contrains , sont lors de séances sous éclairage artificiel, en intérieur ou de nuit. Les préréglages offerts par les APN ne sont jamais totalement en conformité avec les éclairages naturels de jour. Ensuite il est quelquefois tout à fait intéressant de tester des éclairages à priori inadéquates de prime abord, ils peuvent donner de bien belles images et créer de belles surprises. Pour ma part,j e traite essentiellement la balance des blancs en post-traitement. La latitude est plus grande. D’autre part, je pense qu’il n’y a pas de règles strictes quant aux réglages, c’est plus souvent une question de gout et de sensibilité personnelle. Des logiciels comme Lightroom, Photoshop via Camera Raw ou DXO sont à même de remplir ce role à la perfection. Bien sur, il est nécessaire pour cela de shooter en Raw. En meme temps, faire de la photo impose quasiment de shooter en raw aujourd’hui, sinon c’est un peu comme avoir un reflex et shooter en tout auto…Petite précision quant à l’article, j’ai lu que l’auteur parlait de » degré Kelvin », par souci de justesse, il est, pour etre précis , préférable de parler de « Kelvin » tout court et non de « degré ».
Merci pour cet article excellent néanmoins
Bonjour, et merci pour l’article.
J’ai un petit problème avec la température de couleur en photographies de paysages, ce que je fais exclusivement. Je shoot en RAW et travaille avec Lightroom. Mon seul problème est de savoir, au post traitement, quelle température de couleur convient le mieux à ma photo. Plausible ? agréable ? je les essaie toutes celles proposées (naturelle, auto, ombre…), mais ne sait bien souvent laquelle choisir. J’ai pensé résoudre ce problème de choix en photographiant une charte, sous différents éclairages, puis, au post traitement, en utilisant la pipette sur un gris neutre (en l’absence de charte, je le fais sur un nuage) j’enregistre alors les paramètres de développement et les appliquent, dès l’importation, aux photos sous éclairage similaire. Mais pour les cas particuliers : levé et couchés de soleil (comme vous pouvez en voir sur le site indiqué) https://www.flickr.com/photos/imagepassion/7589017502/in/album-72157627294643140/
et entre ces deux vues prisent au même endroit, à la même heure? l’une plus chaude ?
https://www.flickr.com/photos/imagepassion/35525229533/in/photostream/
https://www.flickr.com/photos/imagepassion/36333871345/in/dateposted/
https://www.flickr.com/photos/imagepassion/
merci pour votre avis
Eh oui, pas toujours facile de choisir entre plusieurs versions d’une même photo, mais qui d’autre que vous peut en prendre la responsabilité ? Le choix peut être différent en fonction du contexte, par exemple si la photo est présentée avec plusieurs autre photos. Une chose est certaine, s’aligner systématiquement sur une balance équilibrée n’est pas toujours le meilleur choix. Il faut aussi parfois faire celui de traiter différemment certaines parties de l’image. Par exemple, sur votre panoramique de montagnes, mon choix aurait été de réchauffer la partie basse de l’image sans toucher la partie haute. Mais c’est une histoire de gout !
Hello,
très intéressant. J’avais il y a peu posté une photo sur le forum d’un rhino pris de nuit sous un éclairage tungstène, donc vraiment jaune. Je souhaitais avoir des avis sur les réglages PDv et post-traitement. En fait voila le problème. Veut on avoir une photo représentative de ce qu’on a vu ou veut on avoir une photo représentative de ce qu’on voudrait voir. En l’occurence mon rhino jaune, en gris comme il le serait en plein jour. Je n’ai pas de réponse. Le post traitement n’est pas mon truc (par manque de pratique et connaissance), je vais réessayer avec les conseils de ce tuto pour la prise de vue. Je vais essayer des réglages différents de ceux que j’avais faits. Ce que je voudrais savoir c’est comment savoir quelle est la valeur médian neutre d’une prise de vue ? Car en fait suivant que l’éclairage, l’heure etc ce n’est pas la même. Merci
Un truc que j’ai lu récemment et qui pourrait bien aider tout le monde, si ton sac photo à l’intérieur gris, comme le mien, tu peux prendre une première photo du gris de ton sac quand tu te trouves à l’endroit du shooting. Ensuite tu réalises ta série de photos. Cette première photo (le gris du sac) servira ensuite au PT pour trouver la bonne valeur de température à appliquer à toute la série. Il suffira que tu trouve la bonne valeur qui produit le bon gris et tu pourras l’appliquer à la série complète.
Ça vaut ce que ça vaut, mais j’ai trouvé cette astuce intéressante.
Bravo ! Bravi ! Article très didactique (pour moi) que je me suis « régalé » à lire et, j’espère, intégrer et comprendre. La « synthèse » est à « mémoriser » dans mon « pense-bête » de prise de vue. Je m’y mets dès cet après-midi. Merci pour ces « tutos ».
P.S.: j’ai beaucoup apprécié l’astuce (que j’ai adoptée) de prise de vue systématique en RAW+JPEG qui permet d’obtenir des copies corrigées d’images que l’on a un petit peu ratées à la prise de vue (réglages Pict. WB, …)
Hello,
De mon côté j’ai pris l’habitude de laisser mon boitier sur la BdB en auto et j’ajuste en fonction de mon humeur en post-traitement. Ce qui fait qu’en règle générale je trouve les jpg issus directement du boitier de piètre qualité. (Je photographie avec un boitier plein format, pas Nikon, désolé, du genre qui commence par un 5 et finit par III)
Ça ne me dérange pas plus que ça sauf quand je dois donner immédiatement les photos à des amis par ex à l’issue d’une balade.
Bel article qui me semble très clair pour une bonne compréhension de cet aspect technique de la prise de vue.
Bonjour et merci
quelle balance des blancs peut on utiliser éventuellement à l ‘interieur des églises sans utiliser le flash ???merci
Bonjour Nadia. Pas de réponse à ta question, tout dépend du rendu que tu veux avoir, plus ou moins chaud !
Bonjour
Dans une Eglise : toujours en RAW et ensuite traitement… sur l’hot Il y a toujours (très souvent) un linge blanc, ça donne une indication pour cette zone là, ensuite l’église Possède ou non un éclairage (?) un pilier dans les gris à l’ombre peut indiquer ´une sorte ´ de gris neutre, ensuite que voulez-vous faire ressortir ? Ce sera de toutes façons un travail de post-traitement sur votre (vos) logiciel(s) préféré(s)
Je procède comme ça la plupart du temps ; pied ou pas de pied, je multiplie les expositions et assemble le tout, ce n’est pas trop mal et ce correspond à ce que je veux ; c’est quand même le plus important ?
Bonnes images