Après une annonce de développement en 2019, Nikon officialise l’arrivée du nouveau Nikon D6. Ce reflex professionnel monobloc est doté d’un nouveau module autofocus à 105 points, d’un capteur de 20,8 Mp à la sensibilité record, du Wifi, du Bluetooth et du GPS intégrés et d’un calculateur autofocus dédié.
J’ai pris en main le Nikon D6 lors de la présentation, j’en ai parlé avec des photographes pros, je vous raconte tout ça en détail.
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Nikon D6 : à besoin précis, réponse précise, le contexte
Lors de l’annonce du développement du Nikon D6, j’ai utilisé l’expression « dernier des mohicans » pour qualifier ce reflex pro car l’arrivée des hybrides plein format a rebattu les cartes dans le monde de la photographie et chez Nikon en particulier.
Après une déferlante d’annonces dans la gamme Z, l’arrivée récente du Nikon D780 a été le premier signe que Nikon ne laissait pas tomber le reflex. La fiche technique du Nikon D6 est le second signal fort que les pros attendaient.
Les Nikon Z 6 et Z 7 n’ont pas été pensés pour remplacer les reflex pros de la gamme, mais pour répondre à d‘autres besoins : polyvalence, reportage et vidéo (Z 6), haute définition (Z 7). Les photographes de sport ont regardé cela d’un œil attentif depuis l’été 2018 et sont nombreux à conclure que les hybrides Nikon n’offrent pas encore les performances attendues pour couvrir une compétition sportive (foot, rugby, sports d’hiver, …).
La concurrence ne fait guère mieux, le Sony Alpha 9, considéré comme l’hybride le plus efficace en autofocus, n’a pas rencontré le succès escompté chez les pros malgré les efforts de la marque pour le mettre en avant. Une des raisons tient en la nature même de l’hybride dont le processeur central doit assurer tous les calculs. Pendant qu’il fait la mise au point, il ralentit les autres opérations, pourtant critiques, et inversement. Au final les performances ne sont pas au niveau de ce qu’attendent les pros.
Chez les pros, justement, on ne change pas une formule qui gagne : quand il faut livrer des images les meilleures possibles et le plus vite possible, que votre job est en jeu, pas question de jouer aux beta-testeurs de boîtiers.
le Nikon D6 lors de ma prise en main
Nikon, leader en France en 2019 sur le marché des appareils photo plein format (en valeur, tous modèles confondus reflex et hybrides) devant Canon et Sony, possède un savoir-faire avec sa gamme Dx (du D1 au D5) que peu de professionnels remettent en cause.
Pour faire court : un photographe pro de sport a besoin d’un AF rapide et fiable, d’une montée en sensibilité la plus propre possible, d’une dynamique la plus importante possible et d’une capacité à produire des images JPG brutes de boîtier les meilleures possibles. Il doit en effet envoyer ses photos très vite, en cours de compétition la plupart du temps. Celui qui envoie la meilleure photo le premier a toutes les chances de griller ses confrères sur le poteau (sans mauvais jeu de mot). Par les temps qui courent, le marché de la photographie professionnelle étant ce qu’il est, il est donc critique de tirer vite et bien.
Pour cela un reflex pro taillé pour le sport doit avoir :
- un capteur qui encaisse et autorise des images JPG sans bruit,
- un autofocus qui colle à son sujet quelles que soient les circonstances,
- une balance des blancs qui analyse la scène avec justesse et stabilité pour assurer une séquence cohérente en mode rafale,
- des capacités de transfert d’images en temps réel pour alimenter les agences pendant le déroulement de la compétition,
- une résistance à la pluie, la neige, le froid, la poussière et les chocs à toutes épreuves,
- une autonomie suffisante pour tenir la durée de la compétition.
Je n’irai pas jusqu’à dire que les pros du sport se moquent de tout le reste, mais ce n’est pas loin d’être le cas.
notez la subtile différence de présentation du capot supérieur qui cache le module GPS
Nikon D6 : le St Graal du photographe de sport ?
Nikon connaît très bien ces enjeux pour travailler avec de nombreuses agences dans le monde, dont certaines agences françaises et groupes de presse bien connus. Aussi la feuille de route pour le Nikon D6 était-elle simple à concevoir :
- partir du Nikon D5 qui a fait ses preuves et n’a pas de défaut majeur connu,
- améliorer la performance en sensibilité du capteur,
- améliorer la gestion de la balance des blancs,
- améliorer la précision et le suivi de l’autofocus,
- améliorer les capacités de communication du boîtier.
Le Nikon D6 est un Nikon D5 ayant subi une cure de jouvence, et vous allez voir qu’il ne s’agit pas que d’une simple mise à jour.
un capteur de 20,8 Mp grimpant à 102.400 ISO natif et 3.280.000 étendus
Le Nikon D6 reprend le capteur du Nikon D5, mais améliore les performances en sensibilité grâce à un traitement numérique plus performant. Il faut savoir en effet que, pour un même capteur, il est toujours possible d’améliorer la gestion du bruit si le traitement logiciel est suffisamment performant et rapide. Le processeur Expeed 6 (Expeed 5 sur le D5) a la capacité de calculer plus vite et le capteur du D5 gagne ainsi en performances dans le D6.
Avec une plage focale étendue commençant à 50 ISO et grimpant à la valeur folle de 3.280.000 ISO (il n’y a pas d’erreur), le Nikon D6 bat des records toutes marques confondues comme le faisait le D5. Certes, à 3 millions d’ISO vous n’aurez pas la qualité d’image que vous avez à 6.400 ISO mais la reconnaissance de scène que permet cette sensibilité intéresse certains acteurs dans le monde de la sécurité, je vous laisse imaginer pourquoi. En conditions photo, pouvoir sortir des images sans bruit à 12.800 ISO pour faire une double page, ça intéresse du monde.
des commandes et une ergonomie Nikon pro bien connues
un autofocus à 105 points tous en croix
Comment, 105 points uniquement alors que le D5 en a 153 ? Oui, mais pas n’importe lesquels.
Les collimateurs AF du module Nikon Multi-Cam 37K (Multicam 20K sur le D5) ne sont que 105 mais sont tous en croix (35 sur 153 sélectionnables seulement sur le D5).
le module AF Multicam 37K du Nikon D6
la répartition des collimateurs AF sur le Nikon D6
la répartition des collimateurs AF sur le Nikon D5
Certains de ces collimateurs sont même en triple croix, une performance obtenue par les ingénieurs Nikon qui ont revisité entièrement le fonctionnement des collimateurs et le traitement du signal.
l’arrangement en triple croix des collimateurs AF du Nikon D6
Ce signal, justement, est traité non pas par le processeur Expeed 6 mais par un processeur ASIC dédié (processeur spécialisé dans les applications de ce type), qui a l’avantage de libérer l’Expeed des calculs AF pour le laisser traiter tout le reste. Le capteur couleur AF est lui à 180.000 points comme sur le récent Nikon D780.
Cerise sur le gâteau, la répartition des collimateurs et leur regroupement permet de gérer l’intégralité du champ couvert par l’AF (la zone centrale dans le viseur) et là où le Nikon D5 propose deux modes de zone AF groupe pour assurer le suivi du sujet, le Nikon D6 en propose … 17.
Ces modes préréglés correspondent chacun à une situation bien précise de prise de vue. Ceci permet au photographe de ne plus avoir à jongler avec les différentes options du menu AF mais de se contenter de choisir le préréglage correspondant à ce qu’il a à faire. Inutile de vous dire que l’expérience du pro aura son importance ici pour faire le bon choix.
prêt à tout, dans toutes les situations, pour sortir les meilleures images
Et ce n’est pas fini. Vous connaissez l’Eye-AF des hybrides qui autorise l’autofocus à détecter l’œil de votre sujet et à le suivre ? Cette fonction ne peut pas être implémentée sur un reflex puisqu’il ne dispose pas du même système autofocus, mais là-aussi les ingénieurs Nikon ont revue leur copie : le Nikon D6 propose un suivi Eye-Tracking en visée optique qui n’est rien moins que l’équivalent de l’Eye-AF des hybrides (toutes proportions gardées).
le suivi Eye-Tracking en visée optique
Du côté des menus, il est possible d’ajuster finement l’autofocus pour régler les problèmes de front ou back focus, le réglage peut se faire pour deux focales différentes avec les zooms, comme sur le récent Nikon D780.
Nikon a aussi revu la conception du miroir afin de réduire les vibrations à la retombée, ce qui contribue à réduire le risque de flou.
gros plan sur l’écran supérieur, une présentation Nikon classique
une balance des blancs (encore) plus fiable
Le réglage de balance des blancs du Nikon D6 a été amélioré par rapport à celui du D5 qui donnait pourtant déjà d’excellents résultats.
Le besoin identifié ici par les photographes de sport est de conserver une même colorimétrie lors d’une séquence rafale, même si les conditions de lumière changent : imaginez une rafale sur un 110 m haies olympique avec des variations de lumière dans le stade.
Le Nikon D6 dispose d’un nouvel algorithme de traitement qui calcule la balance des blancs pour chaque photo en tenant compte de la colorimétrie des photos précédentes dans la séquence. Plus qu’un simple réglage à mémoriser, il s’agit bien d’un calcul à la volée, d’une photo à l’autre, afin de stabiliser les résultats.
mais aussi …
Parmi les évolutions du Nikon D6, certaines n’ont pas trait à la seule qualité d’image mais intéressent aussi les photographes professionnels.
Le mode rafale évolue pour 14 vues par seconde avec suivi AF et exposition (12 vps sur le D5). Comme avec le D5, la rafale peut atteindre 200 photos (un 100 m olympique en 10 secondes à 14 vps, c’est 140 photos, de quoi avoir de la marge).
Le Nikon D6 dispose d’un module Wifi intégré et du Bluetooth basse consommation (compatibilité Snapbridge que n’a pas le D5). Le taux de transmission en Wifi est 15% plus rapide que sur le D5 lorsque vous utilisez l’adaptateur WT-6, et la compatibilité avec la bande des 5 Ghz est assurée.
la connectique du Nikon D6
Le D6 dispose aussi d’un module GPS intégré, rendu possible par l’utilisation d’un matériau spécifique au-dessus du prisme, à proximité duquel est logé le module GPS. Ce module enregistre les données de localisation dans les données EXIF et permet aux photographes de ne plus avoir à renseigner manuellement le lieu précis de l’action lorsque cela leur est demandé (espérons que ce module GPS intégré soit disponible dans les prochains Nikon, c’est une demande qui revient souvent).
le module GPS intégré du Nikon D6
L’autonomie est d’environ 3.580 vues, c’est un peu moins que le D5 mais 8 fois plus que la moyenne des hybrides pros et 20% de plus que l’autonomie du Canon 1DX Mark III, la guerre des chiffres est déclarée !
Le stockage des fichiers se fait via deux emplacements pour cartes XQD compatibles CFexpress. Notez qu’il est possible d’enregistrer simultanément des images aux formats JPG small/medium et JPG large. Ainsi, vous pouvez livrer directement les images plus petites et conserver les fichiers JPG volumineux pour les retoucher plus tard.
Le Nikon D6 est aussi muni d’un système de sécurisation capable d’accueillir un antivol Kensington (comme sur un ordinateur portable). Les professionnels devant laisser leur boîtier seul sur un terrain apprécieront, le risque de vol étant réel.
la fixation pour antivol Kensington
Le menu de réglage de la prise de vue permet de sélectionner différentes valeurs de netteté (Nikon ne précise pas laquelle, probablement des niveaux d’accentuation différents) pour des images JPG brutes de boîtier encore meilleures.
une face arrière bien connue
L’écran arrière est tactile et facilite la navigation dans les menus et les photos. Notez que lorsque vous avez sélectionné une série de photos à envoyer, il est possible de réarranger du bout du doigt la série de telle façon qu’une photo en fin de pile soit envoyée en priorité.
repositionnement manuel et tactile des photos dans une file d’attente de transfert sans fil
Vidéo 4K et FullHD 60p
S’adressant aux photographes de sport en priorité, le Nikon D6 ne met pas l’accent sur la vidéo comme le font les hybrides de la marque. Il propose toutefois, comme le D5, la 4K avec recadrage x1,5 en 30p/25p/24p et 60p en Full HD. La stabilisation électronique en vidéo impose un autre recadrage.
Au menu également, le focus peaking et l’enregistrement en MP4 complétés des zébras, de la fonction Timecode, du timelapse. Le focus stacking, s’il est bien intégré pour la prise de vue, nécessite le recours à un logiciel de fusion tel que Photoshop à la différence des D850 et D780.
Tarif et disponibilité Nikon D6
Le Nikon D6 sera disponible entre fin mars et début avril 2020 au tarif public de 7.299 euros, soit 100 euros de plus que le Nikon D5 à sa sortie.
les entrailles du Nikon D6, autant dire que chaque positionnement de composant est étudié au mieux !
Premier avis sur le Nikon D6
retour d’expérience terrain
Il m’est impossible de donner un avis pertinent après avoir pris un tel boîtier en main pendant quelques dizaines de minutes seulement. J’ai par contre pu échanger avec deux photographes dont c’est le métier que de photographier le sport, qui l’ont utilisé déjà en conditions réelles et voici ce que j’en ai retenu.
Le Nikon D6 s’avère un peu plus réactif et précis que le D5. Le gain en sensibilité est réel et là où un pro se limitait à 5.000 ISO il peut désormais sortir des images aussi propres à 12.800 ISO.
L’autofocus accroche aussi bien que sur le D5 mais s’avère plus « collé au sujet », ne le lâchant pas même si un obstacle passe devant. J’ai pu expérimenter cela par moi-même lors d’une séance test : les jambes du gymnaste (mon sujet) passant devant son visage pendant une rafale, le visage est resté net sur les photos suivantes (je ne suis pas autorisé à publier les photos faites avec le boîtier de présérie).
Le photographe de sport qui a déjà fait deux fois la Une d’un grand quotidien sportif avec le D6 (cherchez bien …) m’a dit avoir apprécié le réglage automatique de balance des blancs, plus respectueux des tons chairs avec les éclairages de stades. La gestion du contraste entre les zones sombres et les zones claires (les maillots de joueurs par exemple) est meilleure aussi.
L’autre photographe apprécie en plus de pouvoir envoyer ses images directement sur son ordinateur pour affichage en direct, via le module Wifi, comme de les recevoir sur son smartphone quand il doit montrer très vite une photo.
De façon plus personnelle, j’ai retrouvé l’ergonomie du D5, la prise en main immédiate, seul le bruit de mitrailleuse en mode rafale à 14 vps me fait préférer le silence du Nikon Z6 pour mes photos de spectacle, mais sur un stade, le bruit au déclenchement n’est pas critique.
Quid du capteur stabilisé IBIS ? Il est réservé aux hybrides, et bien que Nikon ne le précise pas, j’imagine qu’il y a des contraintes techniques si fortes sur un tel reflex pro qu’intégrer un capteur IBIS aurait demandé des efforts importants en R&D alors ce n’est pas une demande forte des photographes de sport.
Ils travaillent la plupart du temps entre 1.600 et 2.000 ème de seconde, des temps de pose qui ne nécessitent pas de réduction des vibrations au niveau du capteur, celle-ci étant faite sur le téléobjectif car plus précise encore (si l’ensemble n’est pas sur trépied, ce qui est rare, auquel cas la stabilisation n’a pas d’intérêt).
je n’ai plus qu’à passer mon diplôme de photographe de sport !
à qui s’adresse le Nikon D6 ?
Aux photographes professionnels de sport, quasi exclusivement. Ce boîtier est conçu pour eux, Nikon tenant compte de leurs retours. Passer du D5 au D6 ne leur prendra que quelques minutes, seul le nouveau module autofocus demande quelques essais préalables et une appropriation que chacun fera selon ses besoins.
Le Nikon D6 s’adresse aussi à ceux qui font des photos d’action et qui éprouvent le besoin d’utiliser un boîtier très réactif, très précis, très solide, très communicant, très agile et … très cher et lourd aussi.
Car c’est là que le bât blesse, s’agissant de boîtiers construits en petite série (toutes proportions gardées avec les reflex experts et amateurs), mettant en oeuvre des composants exclusifs (capteur, processeur ASIC, module AF), le tarif est à la hauteur des prétentions de la fiche technique.
Et les amateurs me direz-vous ?
Sachez que bien que leur tarif soit stratosphérique, les Nikon pros « à un chiffre » (D3, D4, D5, D6) sont majoritairement achetés par les amateurs : ceux qui aiment le beau matériel, qui se font plaisir même s’ils savent qu’ils n’en ont pas le besoin. Remercions-les car grâce à eux les volumes de vente sont supérieurs et le coût de production peut baisser, ce qui influence le tarif.
Source et certaines illustrations : Nikon France
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Superbe appareil, dévoilant s’il est besoin le savoir faire de Nikon.Bien sur, cet appareil, et c’est logique et normal est un appareil professionnel, dédié aux travaux de professionnels.J’ai dit et écrit et rappelle, que pour moi utilisateur ( professionnel) l’important c’est d’utiliser l’outil qu’est l’appareil photographique en fonction des besoins spécifiques de ses activités.Je n’oublie pas l’amateur, qui a le droit » d’aimer » et qui peut bien sûr utiliserce qui lui plaît comme appareil photo, mais les buts ne sont pas les mêmes.Aussi Nikon, Canon, Sony, Pentax etc produisent ils des matériels dédiés a des segments très limités de leur clientèle.On ne vend pas un Nikon D6 pour le grand public.Son prix, ses caractéristiques, dépassent de loin, les besoins de ce type de clientèle, surtout quand aujourd’hui, la » mode » est aux smartphones, qui comble d’aise ceux qui les utilisent.Mais la on ne parle plus de besoins professionnels, qui représente pour les constructeurs, un marché de niche, mais de la réalité du marché grand public ou les constructeurs s’adaptent tant bien que mal a la concurrence faite par les smartphones.Nikon a d’ailleurs répondu a cette demande en produisant le D 3500, pour ceux qui souhaitent toujours utiliser des vrais appareils photo et idéal quand on débute en photo. Certes les lois du marché sont là, mais on doit pouvoir satisfaire aussi, ceux qui n’utilisent pas leur smartphone comme appareil photo.Pour le reste, je renvoie pour les descriptions techniques a l’article comme toujours précis et complet de JC Dichant sur les intérêts de ce magnifique appareil.
Photographe amateur depuis plus de 40 ans et amoureux de Nikon
La photo un réel plaisir de détente la nature est pour moi la meilleure thérapie
Oui j’ai eut un D4 et changé par le D4S et en septembre 17 je passe au D5 je vais certainement le changer par le D6
Restera à vendre ou voir une éventuelle reprise le D5 une bête de concours
Tu en as tout à fait le droit, si j’avais les sous j’en ferais autant.
J’ai eu un D3 acheté à sa sortie, tenir un monobloc entre les mains c’est quelque chose de magique.
J’ai failli acheter un D4s occasion mais me suis rabattu sur le D850 du même vendeur.
Cest vrai que tenir un monobloc ça fait quelque chose qu’on peut comprendre que si on l’a tenu, pas quand on vous raconte.
Et la sensation de qualité de fabrication…c’est très agréable.
Bonnes photos à toi.
Rebonjour,
Une question (Peut-être bête ) que je voulais poser à la sortie d’un tel boîtier et que j’ai oubliée : je suppose que son petit frère DX n’existera pas ( Comme le couple D5 / D500, ou D3 / D300 )… ?
Merci pour cet article.
J’imagine pourquoi les amateurs (fortunés) achètent ces appareils: ils permettent d’avoir plus facilement de belles images qu’avec un reflex amateur, ils sont rapides et robustes. Que demander de plus?
Sortir une image propre à 12800 iso est exceptionnel pour moi qui n’utilise qu’un d5600.
Détrompe toi, un reflex pro est bien plus exigeant qu’un D5600, pour sportif de belles images il faut le maîtriser. Le D5600 fait de plus belles photos plus facilement mais pas dans les situations où un reflex pro excelle.
C’est le ou la photographe qui fait la photo, l’appareil n’est qu’un outil …faut-il peut-être vous le rappeler .!.!
Tout dépend la photographie… l’appareil aide quand même beaucoup, quoiqu’on dise. C’est sûr que sur du portrait ou dans des conditions de lumières faciles, on ne verra pas la différence mais sur des sujets remuants (photos sportives ou animalières) et aux extrêmes des journées, avoir un bon boitier me semble quand même primordiale
Pour amateur fortuné ou pro sponsorisé?
Perso la course aux perf, faut aussi avoir fait le tour d’un précédent boitier, disons maitriser le boitier en question.
Pour avoir 3 D700 et 3 objectifs pour divers prise de vue, prendre plus haut et surtout plus cher ne vas pas me servir, surtout pas les finances pour un tel boitier.
Je ne suis qu’amateur et si même avec ce que peu sortir le D700 ça ne monterait pas plus haut qu’un A3 (je n’ai qu’une Epson 7700 pour du A4) j’ai un rendu que je qualifie de très bon.
A force de faire des prises de vues on ne peu que s’améliorer tant sur ce point et avec un bon traitement sur pc ^^
Mais le D6 vu le prix ça doit aussi s’accompagner d’objectif hors norme.
Même un D5 pourrait pas vu le prix en occasion et encore ça dépend du nombre de shoot.
GG
Très bel objet, mais…Encore la taille d’un obusier chenillé…!!
Et en passant, je plains aussi le Pro qui va trimbaler cette enclume toute la journée, sans parler de la taille et du poids des objos « Pro » qui vont avec…!
Moi qui déjà, à l’époque, donnais les mêmes qualificatifs à mon F4..! Si j’avais su…(:lol:)
Ok fait pas la même chose avec cette enclume qu’avec un DX hein 🙂
Comparons ce qui est comparable 🙂
Certes mais il ne faut pas non plus surestimé ce que ce boitier est capable de faire. Je possède à la fois un boitier monobloc Nikon et des boîtiers dit expert du même constructeur, le tout de la même génération. Le monobloc n’est pas forcement celui que je vais prendre, bien au contraire, le poids est de plus en plus un handicap, même en photo sportive
Le D6 semble un peu plus rapide que mon D5 mais certains lecteurs vont encore plus vite puisque les 12,13,14,15 février ils ont déjà répondu à une lettre parue seulement le 16 à 8 heures. Ont ils déjà le D7 ? Moi aussi ça m’intéresse de pouvoir photographier un événement avant même qu’il ait eu lieu ?
Étant photographe action / sport spécialisé dans la course automobile, et utilisant 2 D5 (et un D850). Les nouveautés du D6 sont exactement dans la ligne de mes attentes. Principalement, un AF encore amélioré, et une connectivité meilleurs (WiFi, Bluetooth, GPS). Ces derniers sont devenus essentiels dans un monde de médias sociaux qui exigent une mise à disposition quasi immédiate des images. La pré-commande d’un boîtier de D6 est déjà partie. Merci pour ce reportage équilibré qui est fort éloigné des clickbaiters professionnels, où les soi-disant mauvaises nouvelles sont nettement plus porteuses. Un tantinet déçu de pas mal de commentaires de certains lecteurs. Mais je crois qu’il faut être sur le terrain, pour mieux savoir pondérer les qualités / améliorations apportées à ce nouveau boîtier.
Bravo Jean-Christophe, je ne suis concerné ni par le D6 ni par la photo de sport, mais cet article très clair et très pédagogique m’a permis de comprendre les enjeux de ce domaine et la stratégie de Nikon.
Un D6 un peu plus performant qu’un D5, ça serait pas plutôt un D5S ?
On y voit peut de réelles prouesses techniques sur ce boîtier par rapport à son prédécesseur et surtout au 1DX mark 3 qui vent du rêve ! (Je suis nikoniste Z7) mais le 1DX mk3 me ferait plus rêver alors que le D6, bof bof …
dommage.
Bon j’attends quand même de mon côté un Z Pro capable de rivaliser canon Sony et Panasonic.
Le nouveau canon eos R5 a l’air assez innovant aussi.
Canon avance d’un grand pas avec ses 2 boîtiers, nikon tarde …
D’accord avec l’appellation » D5s « , ça aurait été plus adapté…
Tout le monde était persuadé que ça allait être un 24 MPxls, c’est pas tellement pour les 4 MpXls mais pour effectivement une sorte de simple évolution.
J’ai l’impression que l’appellation D6 plutôt que D5s à été choisi pour s’aligner avec celle du F6 qui a été le dernier reflex pro argentique. Et le D6 sera également le dernier reflex pro de la marque. Le prochain s’appelera Z1.
Bonne présentation , sans les jeux olympiques…….. le super réflex qui ne servira …..qu’aux agences, à ce prix il sera pour 0,1% des photographes.
En plus 20MP……… le chant du cygne avant 100% de mirrorless.
Oui, tout à fait en accord, avec vous.
De plus, quand on voit le concurrent principal Canon avec son Mark III, ce D6 fait pâle figure avec des innovations à la traine !!! et 7000 boules quand même … XD
Pathétique …
Non, moi j’achète pas le D6 pour des raisons financières évidentes ( Ça devient de la folie, la moitié du prix d’une bagnole ) mais je resterai en Reflex.
En restant avec mon D850 acheté occasion par exemple, ou en prenant un Reflex financièrement abordable pour moi, sachant que je suis pas du tout allergique aux bonnes occases.
Mais cest vrai que si on arrête la fabrication, un jour où l’autre suis mort…
Bravo et merci JC pour cette belle présentation (que j’ai partagée sur FB).
Heureux de voir que le reflex pro n’est pas mort.
Après un D3S et un D4, le D5 me tente bien.
Pour le D6, j’attendrais la sortie du D7 !! 🙂
Bonjour Christophe , quand il est dit que le D6 colle au sujet, de quel réglage s’agit? 3D? Pourquoi classe t’on le D6 ou le D5 d’ailleurs , appareil pour le reportage sportif ? Et l’animalier? On a besoin aussi de performances pour la lumière et l’auto focus!
CDT
Jean-marc
Il s’agit de tous les modes de suivi AF-C et groupes. En animalier les contraintes de suivi AF ne sont pas aussi importantes qu’en sport.
Bonjour,
Serait-il possible de développer un peu cette histoire de Eye AF Tracking ?
Cela ne semblait possible que pour les Hybrides à cause de la conception même de leur technologie différente, et là il y a une parade ( ? ) qui semble laisser le champ aux Réflex.
Avez-vous utilisé cette fonction suffisamment lors de vos essais avec le boîtier pour nous donner votre avis ( Totalement différent, ou kif kif, moins performant forcément malgré un effort… ) ?
Par exemple, si j’allume ce boîtier fait-il le point sur l’oeil directement et avec une efficacité suffisante ( Voire à toute épreuve ou presque ) ?
Merci Christophe.
Ce n’est pas la même chose que l’Eye-AF des hybrides, d’où le nom différent. Ici il s’agit de combiner la détection des visages (existantes) et le suivi 3D pour permettre à l’utilisateur de désigner l’œil puis au boîtier de le suivre.
Sur un hybride le système est plus complet puisqu’il détecte tout seul les différents yeux, permet de choisir celui que l’on veut suivre, de passer de l’un à l’autre. De plus la détection et le suivi sont faits sur le cadre entier alors que sur le reflex on est limité par construction à la seule zone centrale.
C’est donc un pis-aller vs. l’hybride, mais les photographes de sport qui n’utilisent pas l’hybride sont bien contents de pouvoir disposer de cette fonction.
Ils ne veulent pas de détection automatique, ce sont eux qui décident.
Ils ne font pas le point sur le bord de l’image.
Ils ne passent pas d’un œil à l’autre, ils n’ont pas le temps.
Ceci dit la prise en main était trop courte pour tester cette fonction de façon plus approfondie, attendons d’avoir le matériel à dispo.