On a tendance à l’oublier ou à ne pas le savoir du tout mais le tout premier appareil photo numérique a vu le jour en Décembre 1975.
Inventé par un laboratoire Kodak de Rochester – USA – ce prototype embarquait des morceaux de caméra Super8, un enregistreur de cassette, un lot de 16 batteries, un inédit capteur CCD et une ribambelle de composants électroniques pour associer tout ça.
Cet appareil photo numérique proposait une définition qui prête à sourire aujourd’hui : 100 lignes et enregistrement de l’image sur cassette en 23 secondes.
La photo ainsi créée était visualisée sur un écran de télévision, à partir des données stockées sur la bande et interpolées par les différents circuits de traitement de l’image (la télé affiche 400 lignes).
Kodak n’a pas raté le dépôt de brevet à l’époque, mais n’a par contre pas poussé l’exercice jusqu’à présenter son système à la presse et au public. Réservé aux employés de la firme, le premier appareil photo numérique n’a été dévoilé qu’en 2001 soit près de 25 ans après son invention !
On retiendra cette mention extraite d’un rapport technique de l’époque :
L’appareil photo décrit ici représente la première tentative de proposer un système photographique qui pourrait, avec des améliorations technologiques, changer de façon substantielle la façon de prendre des photos dans le futur.
36 ans plus tard, inutile de préciser combien cette affirmation était pertinente !
Source : Kodak
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Effectivement, l’idée de kodak était plus que pertinente, malheureusement ce projet n’a pas été plus loin que le stade du prototype. Dommage, Kodak aurait pu se faire une place de choix dans la photo numérique… Enfin a cette époque le pari devait être plutôt risqué.
Depuis Nicéphore NIEPCE et Daguerre, l’évolution de la capture de l’image, et donc de la vie, n’a cessé d’aller de plus en plus vite.
L’image argentique n’a pas encore rendu l’âme, mais l’image numérique a bien grandi et promet des lendemains qui chantent !!
Il y a encore des progrès à faire, notamment au niveau des capteurs, de la mesure et de la colorimétrie, pour ne citer que ces trois points, mais ne nous plaignons pas, les résultats des tout derniers matériels ouvrent de nouvelles perspectives quant au rendu et à la vraisemblance de l’image produite par rapport au sujet d’origine !
Le seul écueil reste quand même le coût d’un matériel valable et la rapidité de son obsolescence !