Jean-Michel Turpin travaille sur des thèmes très différents les uns des autres, il aime passer de l’actualité chaude à des sujets où il peut travailler sur la durée.
Une façon pour lui de découvrir de nouveaux modes de vie, d’autres cultures ou encore de pouvoir poser son regard sur l’actualité. Ce rythme est un bon moyen de rassasier sa curiosité pour le genre humain.
Jean-Michel Turpin, reporter photographe
C’est pour le Figaro Magazine que Jean-Michel Turpin a réalisé un reportage sur les chrétiens au Japon. Le premier contact entre la France et le Japon eut lieu grâce aux chrétiens et remonte à 1549.
Cette année-là Saint François-Xavier débarque à Kagoshima et avec lui les évangiles. Au XVII éme siècle, les shoguns interdisent les missionnaires, ceux qui refusent sont torturés, crucifiés ou brûlés vifs. La résistance s’organise et les croyants continuent à pratiquer dans l’ombre.
Même si de nouveau le christianisme a été autorisé à la fin du XIX e siècle, certains perpétuent encore les rites des « chrétiens cachés »de peur de voir disparaître leurs traditions. Aujourd’hui 5% des japonais se disent chrétiens.
Photo (C) Jean-Michel Turpin – Reportage Chrétiens au Japon
Petites églises où les bancs de prière font place à des tatamis. Des cathédrales comme à Nagasaki où les femmes pour la messe dominicale se couvrent de voiles en dentelles comme en Andalousie, églises futuristes de verre et béton où l’on peut suivre l’office sur grand écran ou encore des lieux plus intimistes où le prêtre n’est autre qu’un yakusa repenti et qui prêche la bonne parole au sein de la mafia nippone.
Comme d’autres reporters photographes (comme Julien Gérard), Jean-Michel Turpin travaille sur des thèmes très différents les uns des autres, il aime passer de l’actualité chaude à des sujets où il peut travailler sur la durée. Une façon pour lui de découvrir de nouveaux modes de vie, d’autres cultures ou encore de pouvoir poser son regard sur l’actualité. Ce rythme est un bon moyen de rassasier sa curiosité pour le genre humain.
Né à Paris, après des études supérieures artistiques où il étudie le dessin, la peinture et l’histoire de l’art, il devient photographe free-lance et fait ses « classes » à l’agence Sigma avant de rejoindre le staff de Gamma de 1991 à 2004.
Aujourd’hui le numérique lui permet l’autonomie. Il rediffuse seul ses images, sur son site internet ou en transmettant directement ses images dans les rédactions. Il travaille en Nikon depuis l’age de 14 ans… Equipé de deux Nikon D200, il les trouve compacts et légers et bien adaptés pour sa façon d’aborder ses sujets.
Ses optiques : un AF 14mm, un AF 50mm f/1.8, un AF-S 17-35mm f/2.8 et un AF-S VR 70-200mm f/2.8
Découvrez les images de Jean-Michel Turpin sur son site jeanmichelturpin.com
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bonjour a jean-michel Turpin. C’est un bon oeil de photographe qui s’exprime avec son coeur.