Dans la gamme d’optiques Nikon Nikkor à monture Z, la famille des focales fixes s’est enrichie ces dernières semaines d’un objectif à portrait. Voici le test Nikkor Z 85 mm f/1.8S, un objectif pour les Nikon hybrides qui s’avère le plus joueur de la série f/1.8 S et dont le tarif reste modéré.
Cet objectif au meilleur prix chez Miss Numerique …
Parmi tous les photographes, ceux adeptes de portrait sont sans doute les plus choyés par les opticiens, quelle que soit la monture, quelle que soit la taille de capteur, quel que soit le constructeur.
Rien que chez Nikon pour les boîtiers FX reflex, la gamme actuelle compte trois références (un 105 mm f/1,4 sublime, deux 85 mm, respectivement ouvrant à f/1,4 et f/1,8, et respectivement vendus 1600 € et 400 €).
En plus de ce trio, les nikonistes portraitistes équipés en hybride Z FX à capteur 24 x 36 mm (et bientôt ceux équipés en Z DX à capteur APS-C) peuvent compter sur le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S apparu au catalogue durant l’automne 2019 à 799 €.
Ce n’est pas peu dire que cet objectif à portrait est attendu au tournant ! Sans plus attendre, voyons ensemble s’il est de ceux qui en mettent plein les mirettes (ou non) et mérite d’intégrer votre besace.
test Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : l’objectif sur Nikon Z 7 avec son pare soleil
Test Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : présentation et contexte
Pour un opticien, il faut faire preuve d’une mauvaise volonté évidente pour rater la conception d’un objectif à portrait tant il s’agit, virtuellement, des objectifs parmi les moins complexes à dessiner et construire. Alors, forcément, pour se démarquer, il faut soit afficher un tarif au ras des pâquerettes, soit offrir des prestations de haut vol.
Mais au fait, qu’est-ce qu’un bon objectif à portrait ? Idéalement, il s’agit d’un objectif à la fois capable de peu de déformation pour les sujets proches, ou alors à l’avantage du modèle photographié, tout en autorisant une profondeur de champ assez faible pour bien isoler le regard de son sujet (et au passage lisser quelques imperfections épidermiques).
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/100 sec. – f/1.8 – ISO 1.600
Les courtes focales, comprises entre 75 et 120 mm, ouvrant à f/2 et moins, sont donc toutes indiquées pour cet exercice. La longueur focale légèrement supérieure à la focale standard permet d’affiner les visages. En combinant cette focale à une grande ouverture, à vous les joies des courtes profondeurs de champ et des bokeh plus ou moins crémeux.
test Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : une baïonnette tout métal digne des meilleurs objectifs Nikkor
Question d’ouverture, pas besoin de faire dans l’exotisme d’un f/0,95 ! De f/1,4 à f/2, cela convient très bien. En toute logique, et afin de rester cohérent avec le reste de ses focales fixes en monture Z, Nikon a donc opté pour une combinaison 85 mm + f/1,8.
À l’heure où j’écris ces lignes, le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S est la plus longue focale fixe disponible en monture Z chez Nikon. Autofocus, devrions-nous préciser, puisqu’à l’automne 2019 le coréen Samyang a également ajouté à son catalogue un 85 mm en monture Z, ouvrant à f/1,4, mais à mise au point strictement manuelle (399 €).
Grâce à la bague FTZ, il vous sera également possible d’exploiter les trois optiques Nikkor F évoquées en introduction, mais aussi le Samyang AF 85 mm f/1,4 F récemment testé vendu 699 €, ainsi que le Sigma 85 mm f/1,4 DG HSM | Art (1099 €), pour ne citer qu’eux. Bref, ce n’est pas peu dire que la concurrence est rude ! D’un point de vue tarifaire, il y en a pour tous les goûts, et pour toutes les bourses.
Lancé à 799 € le Nikkor Z 85 mm f/1.8 S est, de manière presque surprenante, plutôt bien positionné compte tenu de ce qu’il propose par rapport à la concurrence.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/250 sec. – f/1.8 – ISO 10.000
C’est une nouvelle formule optique à 12 lentilles (dont 2 en verre ED) répartie en 9 groupes qui se trouve au cœur de ce Nikkor Z 85 mm f/1,8 S, à comparer avec la formule moins ambitieuse, mais plus compacte, à 9 lentilles (sans verre ED) en 9 groupes de l’AF-S Nikkor 85 mm f/1,8 G, et même celle à 10 lentilles de l’AF-S Nikkor 85 mm f/1,4 G.
Le Nikkor Z utilise un diaphragme circulaire à 9 lamelles (7 sur le f/1.8 AF-S). La mise au point minimale descend à 80 cm. Avec presque 10 cm de long (99 mm pour être précis), sans son pare soleil, il ne passera pas inaperçu. Pour autant, sa masse reste contenue, avec seulement 470 grammes sur la balance.
test Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : diamètre 67 mm pour le filtre
Notons au passage, et c’est un peu dommage, qu’il est le seul objectif Nikkor Z, à ce jour, à utiliser des filtres de 67 mm de diamètre : les 35 et 50 mm f/1,8 S utilisent des filtres de 62 mm, les zooms 14-30 mm f/4 et 24-70 mm f/2,8 se partagent des filtres de 82 mm.
À qui se destine ce 85 mm f/1,8 ?
Au risque de me répéter : aux portraitistes. Que vous soyez équipé d’un Nikon Z 6/7 à capteur 24 x 36 mm, ou même si vous envisagez de vous équiper du Z 50 à capteur APS-C, sur lequel le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S cadrera comme un 127,5 mm.
C’est un peu long pour du portrait, mais ça passe, surtout qu’avec la mise au point minimale à 80 cm vous pourrez obtenir d’intéressants plans serrés. Attention toutefois : l’objectif n’étant pas stabilisé et le Z 50 non plus, il faudra lors de cette association être particulièrement vigilant au flou de bouger.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/320 sec. – f/1.8 – ISO 5.000
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/60 sec. – f/1.8 – ISO 500
Comme les 85 mm sont aussi, et avant tout, de petites longues focales, ils sont également adaptés au reportage et à la photographie de rue. En complément d’un 35 mm f/1,8, les deux formeront un duo idéal : le 35 mm pour les plans d’ambiance large, le 85 mm pour les portraits, les détails et les clichés plus intimistes.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/3.200 sec. – f/1.8 – ISO 800
Éventuellement, vous pouvez vous aventurer dans la photographie sportive et animalière, il faudra alors être assez proche de votre sujet (ça fonctionne bien pour un match de babyfoot, moins pour traquer des lions dans la savane).
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/400 sec. – f/2 – ISO 1.250
Qualité de construction
Le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S sort, presque littéralement, du même moule que ses congénères Nikkor Z de la série S : fût noir légèrement satiné, large bague de mise au point cannelée, commutateur AF/MF minimaliste, monture métallique, lèvre caoutchouc pour prévenir des infiltrations d’humidité et de poussière, joints internes. Vous commencez à connaître la chanson.
test Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : le commutateur Autofocus / Manuel sur le fût
Du côté de la qualité de construction, rien de spécial, rien à signaler : c’est de la belle ouvrage, qui fait son travail de manière efficace, sans excès de zèle, sans exotisme ni luxe particulier.
Prise en main, stabilisation et autofocus
Tout comme précédemment, vous ne serez pas perdu si vous avez déjà pris en main le 35 mm f/1,8 S ou le 50 mm f/1,8 S : c’est simple et sobre, peut-être même un peu trop simple et un peu trop sobre. Point de graduation de distance, encore moins de bague de diaphragme, pas d’échelle de profondeur de champ, surtout pas de stabilisation optique puisque celle du boîtier (en l’occurrence, un Z 7 lors de notre test) fait le travail. Et le fait même très bien puisqu’à main levée il est possible à ¼ de seconde !
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/4 sec. – f/1.8 – ISO 200
Ce sont quasiment 5 vitesses gagnées par rapport à un système non stabilisé. Chapeau ! Même si, pour du portrait, ce ne sera pas forcément utile selon votre sujet : on a inventé les technologies compensant les mouvements du photographe, pas encore ceux empêchant les modèles de bouger (que ce soient des enfants agités ou de sages adultes, voire l’inverse).
Au printemps 2019, Nikon a offert, par mise à jour firmware, l’autofocus sur l’œil (Eye AF) à ses Z 6 et Z 7. Le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S est donc le candidat idéal pour vérifier sa pertinence et son efficacité, d’autant plus qu’il est équipé d’une double motorisation (silencieuse).
Bilan après deux semaines d’utilisation : la collaboration des deux se révèle aussi pertinente qu’efficace. Encore mieux qu’une certaine équipe de foot, l’appareil va droit au but.
En dehors du suivi de visage, préférez les modes AF avec un minimum de collimateurs, afin que la mise au point ne se fasse pas n’importe où. Evitez la combinaison AF-C + zone large, dans laquelle l’autofocus peut se perdre. Enfin, pour du portrait, privilégiez toujours le mode priorité ouverture, afin de contrôler au mieux votre profondeur de champ.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/500 sec. – f/1.8 – ISO 800
En situation de reportage, le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S s’en sort avec les honneurs et se montre même plus joueur que le Nikkor Z 50 mm f/1,8 S. Sa focale plus longue permet d’aller chercher des informations un peu plus loin, des cadrages plus serrés et l’ouverture f/1,8 pourra être pleinement exploitée pour bien séparer ses différents plans.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/500 sec. – f/2.8 – ISO 100
Performances optiques : pique, homogénéité et flare
Comme je l’ai déjà écrit, les 85 mm ne sont pas les objectifs les plus compliqués à dessiner, mais cela ne veut pas pour autant dire que c’est simple.
Par nature, il s’agit d’une focale qui demande peu de correction, ce qui épargne le recours aux complexes, et coûteuses, lentilles asphériques. Pour un opticien aussi expérimenté que Nikon, difficile de se planter ! Ce serait même une très bonne occasion de rappeler qui est le patron. Force est de constater qu’à ce petit jeu là le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S n’est pas le dernier à rouler des mécaniques.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/50 sec. – f/4 – ISO 1.000
Que ce soit du côté du piqué, de l’homogénéité et de la gestion du flare, ce portraitiste se révèle absolument irréprochable. Et ce dès la pleine ouverture ! En fait, il est tellement bon que le seul véritable reproche que l’on pourrait lui faire serait d’être un peu trop bon.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/1.000 sec. – f/1.8 – ISO 800
Comprendre par là que, dans ce monde de pixels un peu brutaux, un peu de douceur à la pleine ouverture aurait presque était préférable. Associé aux 45,7 Mpx d’un Nikon Z 7, le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S a ainsi tendance à un peu trop refaire sortir les détails, donc les imperfections. C’est chirurgical, pas forcément toujours esthétique. Très bien si vous vous appelez Martin Parr ou Bruce Gilden, moins si vous ne vous baladez pas avec du fond de teint pour adoucir les traits de vos modèles de circonstance…
Par contre, si vous envisagez plutôt ce 85 mm comme un objectif de reportage, ce sera l’extase : pas un seul détail ne vous échappera. Et ça, c’est carrément chouette, surtout si vous faites des tirages très, très grands.
Performances optiques : rendu des couleurs, aberrations chromatiques et vignettage
Comme ses congénères Z de la série S, ce 85 mm f/1,8 S offre un rendu très neutre qui vous permettra de le modifier à votre guise. Pour un objectif à portrait, j’aurais tendance à préférer quelque chose de plus chaud mais un petit coup en post-traitement et hop, ça ira mieux.
Du côté des aberrations chromatiques, elles sont aux abonnées absentes. D’abord parce que c’est un 85 mm, donc peu sujet à ce défaut, ensuite parce que Nikon maîtrise bien son sujet.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/1.250 sec. – f/4 – ISO 100
Enfin, en ce qui concerne le vignettage, deux écoles s’affrontent. Celle qui considère que, quoi qu’il arrive, un objectif ne doit pas vignetter. Celle qui considère au contraire que, parfois, un peu de vignettage, c’est sympa et ça donne même encore plus de sens à l’image.
J’aurais tendance à faire partie de la seconde, surtout lorsqu’il s’agit de portrait et que le vignettage permet de fermer l’image afin de focaliser l’attention du spectateur sur le sujet (plus ou moins central). Une application automatique très (trop?) efficace est appliquée par le Z 7, du vignettage demeure perceptible en JPEG jusqu’à f/2,8. En passant par les NEF, ce vignettage est bien visible de la pleine ouverture (f/1,8) jusqu’à f/4, s’estompe à f/5,6, puis disparaît complètement à f/8.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/15 sec. – f/1.8 – ISO 500
À vous de décider s’il s’agit d’un handicap. De mon côté, je suis satisfait que Nikon n’ait pas poussé trop loin les curseurs algorithmiques afin de préserver ce rendu si caractéristique des objectifs à portrait.
Performances optiques : déformation et distorsion
Par essence, un 85 mm se doit de légèrement déformer l’image : c’est d’ailleurs ce qui lui permet de rendre des visages un peu plus minces qu’ils ne le sont réellement afin de mieux coller aux canons esthétiques actuels.
Test Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/640 sec. – f/5 – ISO 64
De là à trancher s’il s’agit d’une bonne ou d’une mauvaise chose, c’est un autre débat philosophique et éthique. Ces considérations mises de côté, nous pouvons considérer qu’en termes de restitution géométrique, le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S est parfait et file droit, c’est le cas de le dire.
Rendu optique : profondeur de champ
Aaaaah, la partie la plus intéressante ! Forcément, en allongeant la focale et en maintenant une ouverture maximale à f/1,8, à vous les joies des faibles profondeurs de champ et du bokeh.
À ce petit jeu, le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S est naturellement avantagé par rapport au Nikkor Z 50 mm f/1,8 S. Idéal en portrait, il permet également de raconter des histoires en jouant sur la séparation des plans dans le cadre d’une utilisation en reportage.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/8.000 sec. – f/1.8 – ISO 100
Attention toutefois : la contrepartie est que pour être net sur toute votre image et pour avoir une profondeur de champ maximale il vous faudra fermer à f/11 et jusqu’à f/16 (l’ouverture minimale), ce qui ne sera pas sans conséquence sur le temps d’exposition ainsi que sur la diffraction, laquelle, surtout avec 45 Mp, entraînera une perte du piqué. On n’a rien sans rien.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/1.000 sec. – f/2.8 – ISO 1.250
D’un strict point de vue esthétique, le bokeh du Nikkor Z 85 mm f/1,8 S est plutôt doux et neutre, quoiqu’un peu trop moderne à mon goût. Je lui préfère le côté onirique des AF-S Nikkor 105 mm f/1,4E ED et Samyang AF 85 mm f/1,4 F.
Nikon Z 7 + Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/60 sec. – f/2.8 – ISO 800
Notez cependant que ce 85 mm f/1,8 Z sait faire preuve d’une certaine douceur dans sa transition net/flou, ce qui n’est pas le cas de tous les objectifs modernes, cela atténue la dureté des images numériques. D’un naturel passe partout, son bokeh n’est cependant pas de ceux devant lesquels on s’extasie ou qui déclenchent un effet « waouh ! ».
Le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S peut vous intéresser si :
- vous pratiquez assidûment le portrait avec un hybride Z,
- vous cherchez un petit téléobjectif de reportage,
- vous souhaitez compléter votre 35 mm f/1,8 S (ou votre 14-30 mm f/4 S),
- vous souhaitez un équipement 100 % Nikkor Z sans passer par la bague FTZ.
Le Nikkor Z 85 mm f/1,8 S va moins vous intéresser si :
- vous avez une préférence pour les optiques à portrait veloutées.
Toutes les photos de ce test sont disponibles en pleine définition sur le Flickr Nikon Passion :
test Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : les photos
Test Nikkor Z 85 mm f/1,8 S : ma conclusion
De toutes les focales fixes Nikkor Z de la séries S passées entre mes mains, ce Nikkor Z 85 mm f/1,8 S est sans conteste mon préféré. Le plus joueur, grâce à son autofocus vif et sa séparation des plans facilitée par son aptitude à manier les faibles profondeurs de champs, il est aussi celui qui a le plus de personnalité.
Excellent pour du portrait moderne, très recommandable pour de la photographie de rue et du reportage, il se paye en plus le luxe d’être affiché à un tarif que je qualifierais presque de modéré, même s’il sera toujours possible de râler sur le fait que « il ne s’agit pas d’un f/1,4 ! » (les préjugés ont la vie dure).
Test Nikkor Z 85 mm f/1.8 S : 1/1.600 sec. – f/2 – ISO 64
S’il avait un défaut, ce seraient en fait trois défauts. Deux minimes : sa tendance au vignettage (facile à corriger) et son bokeh trop neutre. Un, en comparaison, majeur (mais pas tant que cela) : sa taille. Avec ses 10 cm de long sans le pare soleil (14 cm avec), il est loin d’être discret. Pour du portrait posé, rien de grave, mais pour de la photographie sur le vif, on a fait mieux. En plus, dans la besace, ça prend de la place.
Malgré son relatif encombrement visuel, ce 85 mm sait rester léger et très maniable avec ses 470 grammes. Parce qu’il faut bien lui trouver quelques défauts, dommage toutefois, et c’est une critique commune à tous les Nikkor Z de la série S (Noct-Nikkor mis à part) que sa bague de mise au point transmette aussi peu d’informations et qu’il ne profite pas d’une véritable bague de diaphragme, qui lui conférerait une mise en main premium à la hauteur de ses prestations.
Cet objectif au meilleur prix chez Miss Numerique …
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Bonjour Jean-Christophe,
Votre analyse de ce Nikkor 85 mm me pousse très fortement à l’acheter immédiatement.
Cependant, possédant déjà le Nikkor Z 24×120 F 4 et sachant que la roadmap Nikon prévoit un second 85 mm (sans autre précision), je me demande si acheter maintenant est la meilleure solution.
J’essaie de contrôler mon impatience.
Merci d’avance de votre avis.
Maurice De Potter
Rien de plus à dire, les futures annonces ne sont pas pas planifiées encore.
Bonjour JC
Je viens d’acheter le Z6 en complément de mon D7100 . J’utilise en autre un Tamron 150/600 G2 sur la FTZ pour l’animalier . Il m’a pris l’envie de refaire la lune comme avec mon D7100 et là surprise je n’ai qu’un disque eblouissant on n’y voit rien pour faire la mise au point manuelle. J’ai utilisé AF en lui faisant confiance ( carre vert) et debrayé , ( je ne vois toujours qu’un disque éblouissant) et je shoot . La lune apparaît avec ses motifs sur la visualisation plus ou moins nette selon la chance . Je ne comprends pas ce qui se passe , j’ai refait avec le D7100 c’est propre et je fais ma MAP correctement , je vois biens la lune avec ses motifs . Y a t’il une incompatibilité de l’objectif?? ( la mise a jour du firmware est faite .) merci pour ton avis
Pour des situations comme celles-ci, désactive la visée à image réelle sur le Z 6, comme en studio. Il sera plus facile de régler l’exposition. C’est un choix du menu.
Pour la map, ceci dit, c’est l’info, donc il suffit de lacer l’optique dessus, l’AF n’apporte rien de plus.
merci pour ta reponse , sauf que je n’arrive pas à trouver dans le menu la visée . C »est dans quel chapitre?? Je n’ai rien vu qui ressemble à ça .
Merci
Je vais peut être dire une bêtise, mais ayant moi même pris la lune avec mon D7500 et le même téléobjectif mais version G1, ne serais-ce pas simplement un mauvais réglage du mode de mesure sur votre Z6 ? Si vous êtes resté en matriciel sur le Z6, c’est normal que la lune soit complètement surexposée. La mesure pondérées hautes lumières est pas mal, ou alors la mesure spot.
Merci pour votre article Jean-Christophe, il est fort bien écrit et imagé.
J’ai une petite question de novice: comment fait-on pour paramétrer les diaphragmes sur un z-6 en mode AF bien sur.
J’ai un z-6 avec ce 85z.
Merci et encore bravo pour votre site.
Jesus Sauca
Je ne sais pas ce que signifie « paramétrer les diaphragmes », mais s’il s’agit de choisir une ouverture précise, cela se fait à l’aide de la molette supérieure du boîtier, tout est indiqué dans le manuel.
Cette histoire de bokeh est vraie, je trouve que la série Z est très réussie, mais le rendu des visuels manque de charme, on a une image premier plan très nette et détaillée, et un bokeh derrière sans trop de transition… C’est dommage, si ce sont les nouveaux standards de bokeh, moi je préférai la douceur de l’argentique avec des transitions plus douces…
Bonjour Jean-Christophe, Merci pour cette intéressante revue, on apprécie également les photos qui montrent bien les qualités de cet objectif. J’observe que l’actuel FX 85mm f1.8 + bague doit avoir approximativement le même encombrement, un poids sans doute moindre, et coute la moitié, d’autant que ses résultats sont déjà appréciables, avec un score DXO global de 44 et un piqué de 27 avec un capteur de 36 MGP. ( + avec un 45 MGP). Cela donne à réfléchir, il faut selon moi, vraiment avoir besoin d’agrandir en tirage, pour passer au Z 85 .Les pro en portrait n’hésiteront sans doute pas, à juste raison.
Merci pour ce test, j’attendais un 85 monture Z. je vais tester pour voir la différence avec mon 105mm.
au sujet de la bague de diaphragme du Z6/7, moi j’ai affecté à la bague de mise au point les dia, ainsi je peux changer de dia simplement avec cette bague, c’est très efficace.
Bonjour Jean-Christophe,
Tu notes que ce Nikkor Z 85mm est sorti à 799 €, or on ne le voit chez les commerçants en ligne réputés qu’à 899 €.
Est-ce pour compenser la remise Nikon de 100 € actuelle, ce qui nous fait effectivement 799 € une fois remisé ?
Ou alors, c’est une « fausse » promo Nikon ? ?
Tous les revendeurs en ligne n’appliquent pas le tarif Nikon actuel, tu le trouveras sur le site Nikon par exemple. Il faut donc bien choisir.
https://www.nikon.fr/fr_FR/product/nikkor-z-lenses/auto-focus-lenses/fx/single-focal-length/nikkor-z-85mm-f-1-8-s
Merci beaucoup pour cet article, bien écrit et joliment illustré.
C’est bien trop rare, en dehors de ce site.
L’objectif a l’air presque parfait sur le z7. Un bon choix pour le z6 aussi ?
Jean-Christophe, l’avez-vous testé sur votre boîtier ?
Merci.
D’autant plus sur un Z 6 moins exigeant avec ses 24 Mp.
Bonjour et merci pour ce test que j’attendais avec une certaine impatience tant je suis devenu un adepte du 85mm (1.8G) sur mon z6.
A mon avis une petite erreur de correcteur orthographique s’est glissé dans votre texte.
« …sait faire preuve d’une certaine douceur dans sa tradition net/flou » je pense que vous vouliez parler de transition ?!
Merci a vous pour votre travail.
J’ai corrigé, merci !
Très bon test, comme toujours de la part de Bruno Labarbère (ça change de la contrainte éditoriale de son ancien travail).
Petite question, l’AF du 85mmf1.8 est plus lent ou équivalent à celui du 50mm f1.8 ?
L’AF est équivalent à celui du 50 et des Z en général. Merci pour le retour.
Bonsoir,
Je ne cherche pas absolument à cherche la petite bête, mais si la monture Z est physiquement plus grande que la F, il me semble logique que les ouvertures 1,4 SERAIENT plus faciles à concevoir et / ou fabriquer.
Pourquoi Nikon ne s’engouffre pas dans cette voie qui me semble facilitée physiquement maintenant ?
Mais c’est vrai que 1,8 suffit pour de beaux bokeh, c’st juste que je pensais que la porte était ouverte.
On est bien d’accord ( Petit Hors Sujet ) qu’une optique monture F à ouverture 1,4 capte plus de lumière qu’une optique Z à ouverture 1,8 pour la même focale ? Un ami me dit que non, moi mathématiquement comme l’ouverture est plus rapide c’est que plus de lumière y entre, que la baïonnette soit plus grande ou pas.
J’ai raison ou j’ai loupé un truc ?
Merci en tout cas pour le site que je visite régulièrement.
Non tu as raison, ce qui fait entrer la lumière c’est le diaphragme et pas la monture ;).
Les f/1.4 sont plus coûteux à fabriquer, donc plus chers, et plus gros puisque l’ouverture maximale joue sur le diamètre des lentilles.
De plus avec la monture Z la qualité obtenue avec les f/1.8 est si proche de celle des f/1.4 (à l’ouverture près) que la différence ne justifie pas forcément de passer au f/1.4 plus cher.
Je ne comprends pas cette phrase » Avec la monture Z, la qualité obtenue est proche du 1,4 « …
La monture est plus grande, donc la qualité est supérieure ( Je veux bien croire ), donc y a plus de lumière qui entre finalement ?
Je tourne en rond avec cette histoire de diamètre qui a changé, la qualité d’une image ne dépend pas de la quantité de lumière ?
Ou bien tu veux dire que malgré l’ouverture à 1,8 , en Z l’image est meilleure que la même ouverture 1,8 en F ?
Ou plus simplement, en monture Z, la fabrication d’une optique 1,8 permet des résultats supérieurs que la même optique en monture F ( ce qui me semble plus facile à comprendre ).
Merci.
« donc y a plus de lumière qui entre finalement ? » Non.
La qualité d’un objectif ne saurait se résumer à la quantité de lumière qui entre.
La monture Z, de par son diamètre, autorise des formules optiques en courtes focales, particulièrement, plus performantes que la monture F.
La quantité de lumière qui entre, fonction de la seule ouverture, n’a rien à voir.
La quantité de lumière qui arrive sur le capteur n’a rien à voir avec le diamètre de la monture, c’est l’ouverture du diaphragme qui compte.
Est-ce que cet objectif fonctionne avec un 5600 et si oui le résultat sera t’il concluant ?
Non, les objectifs pour Nikon Z hybrides ne se montent pas sur les boîtiers reflex.