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Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD : la concurrence Sigma et Nikon en ligne de mire !

Tamron célèbre les 40 ans de sa gamme d’optiques SP avec l’annonce des caractéristiques du nouveau Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD, une focale fixe qui vient marcher sur les plates-bandes du Sigma 35 mm f/1.4 ART comme du Nikon AF-S 35 mm f/1.4G.

La guerre des 35 mm à grande ouverture est déclarée et Tamron arrive avec de beaux arguments.

MàJ: le test Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD est disponible.

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD : la concurrence en ligne de mire

Annoncé à l’occasion du CP+ au Japon en février 2019, le Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD inaugure les grandes ouvertures dans une gamme de focales fixes Tamron qui ne demande qu’à jouer les premiers rôles.

Tamron est en effet très présent dans le monde des zooms, du mega-zoom à tout faire (un peu trop parfois) aux zooms pros à ouverture f/2.8 constante en passant par les formules plus atypiques comme le récent Tamron 35-150 mm f/2.8-4 Di VC OSD.

L’opticien indépendant se positionne depuis plusieurs années sur le marché des optiques expertes-pros mais manque encore de focales fixes à grande ouverture f/1.4 capables de concurrencer Nikon et Canon comme le concurrent principal chez les indépendants, Sigma et sa série ART.

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD, le commutateur de mode de mise au point manuelle – autofocus

Pendant que Sigma investit toutes ses ressources ou presque dans une alliance tripartite Leica-Panasonic-Sigma dont on ne sait encore quelles autres marques elle pourra servir ou non, Tamron tire profit de ses 40 années d’expérience en matière de focales fixes (la série SP date de 1979) pour proposer une belle optique fixe à ouverture f/1.4 pour les reflex plein format Nikon et Canon.

Tamron a mis dans ce Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD tout son savoir-faire en matière d’optiques pros pour offrir à la fois une qualité d’image optimale de bord à bord comme une grande qualité de bokeh. Les deux cibles sont évidemment le Sigma 35 mm f/1.4 DG HSM ART qui date de 2013 et n’a pas été mis à jour depuis et le Nikon AF-S 35 mm f/1.4G sorti lui en 2010 et dont le tarif reste le principal frein.

Tamron voit-il juste avec ce nouveau Tamron SP 35 mm f.14 Di USD ? A la lecture de la fiche technique, il faut avouer que la proposition est alléchante.

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD : caractéristiques techniques

Formule optique et traitements

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD, formule optique

Ce Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD est compatible avec les reflex plein format Nikon F et Canon EF, il met en oeuvre une formule optique à 14 éléments en 10 groupes dont 4 lentilles à faible dispersion LD et 3 lentilles asphériques Tamron GM (Glass Molded Aspherical).

Cette combinaison doit permettre de réduire au mieux les aberrations chromatiques comme toutes formes de déformations. Ces caractéristiques sont particulièrement importantes avec les objectifs à ouverture f/1.4 attendus pour leurs performances sur les bords de l’image, surtout sur une monture comme la Nikon F qui ne favorise pas les courtes focales à l’inverse de la monture Z des hybrides Nikon.

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD, le diaphragme circulaire à 9 lames

Tamron annonce un bokeh de grande qualité, ce qui devrait ravir les photographes adeptes des faibles profondeurs de champ, le diaphragme est circulaire et comporte 9 lames.

Toujours dans l’optique de proposer les meilleures performances possibles, Tamron a doté son Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD d’un revêtement anti-reflet BBAR-G2 (Broadband Anti-Reflection) limitant l’effet de flare et les images fantômes. Ce revêtement est une nouvelle version du revêtement Tamron BBAR précédent, il devrait optimiser le contraste des images quelle que soit l’ouverture.

Le Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD utilise le revêtement au fluor pour sa lentille frontale. Ce revêtement, comme sur de nombreux autres objectifs de la marque et concurrents, permet l’évacuation rapide des gouttes d’eau et des poussières tout en facilitant le nettoyage. Les traces grasses, par exemple, s’éliminent plus facilement.

Autofocus

Le Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD dispose d’une motorisation USD déjà disponible sur la plupart des optiques pros de la marque, dont les zooms série G2.

Cette motorisation assure une mise au point rapide et précise sur les autres modèles (voir le test du Tamron 24-70 mm f/2.8 G2 par exemple) et quand bien même ce 35 mm f/1,4 met en oeuvre des lentilles plus imposantes et lourdes que celles de la version f/1.8 du 35 mm f/1.8, les performances ne devraient pas décevoir.

L’ajustement manuel du point reste possible même s’il faut bien reconnaître que la qualité des autofocus actuels, toutes marques confondues, laisse peu de place aux réglages fins effectués par le photographe.

Construction

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD, protection par joints

Les optiques à ouverture f/1.4 ne se contentent pas d’offrir la meilleure qualité d’image possible, elle se doivent d’être construites pour durer et résister aux pires conditions.

Tamron l’a bien compris qui propose une construction avec joints d’étanchéité au niveau de la monture, ainsi qu’en plusieurs points sensibles du fût.

Cette protection limite l’infiltration de poussières comme celle de l’humidité. Le Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD est utilisable sous la pluie sans risque, comme votre reflex expert-pro Nikon (même si votre prudence personnelle vous empêche de le sortir quand il pleut la plupart du temps n’est-ce pas ?).

Le pare-soleil dispose lui d’un mécanisme de verrouillage conçu pour empêcher la chute accidentelle comme le changement de position non voulu, c’est le minimum.

Ajustements et mises à jour

Les objectifs Tamron peuvent être ajustés et mis à jour à l’aide de la console Tamron TAP-in, en option. Cette console permet de connecter l’objectif à votre ordinateur via une liaison USB afin de mettre à jour le firmware de l’objectif quand c’est nécessaire de même que pour vous permettre de régler le comportement de l’autofocus selon vos envies.

Positionnement et premier avis

Le futur test de cet objectif sur un reflex Nikon permettra de vérifier le bien fondé de cette formule optique comme les prétentions de Tamron en matière de focales fixes à grande ouverture f/1.4.

Suite aux tests des précédents modèles (séries G2), force est de constater que Tamron a tout fait pour venir titiller ses principaux concurrents, surtout quand ceux-ci tardent à mettre à jour leurs gammes (Sigma) ou à adapter leur tarification aux conditions changeantes du marché (Nikon).

Proposé au tarif public de 999 euros à sa sortie, ce Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD est plus onéreux que le Sigma 35 mm f/1.4 ART disponible à 770 euros environ mais il est aussi plus moderne et devrait poser moins de problèmes en mise au point autofocus et de mises à jour que n’en posent les optiques Sigma sur boîtiers Nikon. Le Tamron va aussi laisser loin derrière le Nikon AF-S 35 mm f/1.4G qui a le mauvais goût de coûter près de 1850 euros.

Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD : fiche technique

  • Modèle : F045
  • Longueur focale : 35 mm
  • Ouverture maximale : f/1,4
  • Angle de champ (diagonale) : 63°26′ sur reflex plein format
  • Construction optique : 14 éléments en 10 groupes
  • Distance minimale : 0,3 m
  • Rapport de grossissement : 1:5
  • Taille du filtre : 72 mm
  • Diamètre : 80,9 mm
  • Longueur : pour Nikon 102,3 mm
  • Poids : pour Nikon 805 g
  • Diaphragme : 9 (diaphragme circulaire)
  • Ouverture minimale : f/16
  • Accessoires fournis : Pare-soleil, bouchons, sacoche
  • Montures compatibles : Nikon F, Canon EF
  • Tarif public : 999 euros

Source : Tamron

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29 Commentaires sur "Tamron SP 35 mm f/1.4 Di USD : la concurrence Sigma et Nikon en ligne de mire !"

  1. Emmanuel Manderlier | 4 novembre 2019 à 19 h 07 min | Répondre

    Je ne suis pas ingénieur ou opticien, mais il y a plein d’infos sur le net qui explique cela. Il est clair que si Nikon a pris le risque de changer sa baïonnette après 50 ans d’utilisation, c’est qu’il y avait des avantages importants sur le plan optique pour le faire. Quand Nikon a commencé avec cette baïonnette dans les années 60, il y avait maximum une dizaine d’objectifs et la focale la plus courte était un 20 mm qui ouvrait à 3.5.

    • « Si Nikon a pris le risque de changer sa baïonnette après 50 ans d’utilisation, c’est qu’il y avait des avantages importants sur le plan optique ». Non, pas forcément. Mais oui, Nikon avait intérêt à passer à l’hybride, l’intérêt étant ailleurs que dans l’optique. Après, c’est un fait, certaines optiques Z sont excellentes, et pour l’heure, le gain est principalement observable sur le 24-70/2.8, dont la version F n’a jamais pleinement convaincu. Pour le reste, je suis dubitatif et attends des confirmations.

      • Emmanuel Manderlier | 4 novembre 2019 à 21 h 33 min | Répondre

        Le passage à l’hybride et le changement de baïonnette sont deux choses indépendantes. Nikon aurait pu concevoir un hybride avec son ancienne baïonnette et toute sa gamme d’objectifs existante.
        Si ils ont pris l’option de changer de baïonnette et de créer une nouvelle gamme, c’est pour des raisons de qualité et bien sûr de compétitivité vis à vis de Canon et de Sony.
        Je vous conseille de visiter le site photographylife.com qui pour moi est le plus intéressant au niveau des tests d’objectifs car en plus de donner des valeurs chiffrées pour chaque diaphragme, il y a aussi des comparaisons avec d’autres objectifs Nikon ou d’autres marques compatibles et toujours avec chiffres à l’appui. Toutes les optiques Z actuellement disponibles ont été testées mis à part le 85 mm 1.8.
        Mais je suppose que ça ne saurait tarder.

  2. J’ai un Tamron 45 mm 1.8 et il fonctionne de manière très aléatoire pour ne pas dire pas du tout sur l’intermédiaire FTZ. Si le Nikon Z est votre seul boitier (ce qui n’est pas mon cas), il n’y a aucune raison d’acheter d’autres optiques que les Z car l’augmentation du diamètre de la baïonnette permet aux nouvelles optiques Nikon de surclasser la concurrence.

  3. Bonjour,
    Cet objectif peut-il être monté sur bague FTZ pour utilisation sur les hybrides Nikon?
    merci

    • Techniquement oui, il faut demander au support Tamron si l’autofocus sera bien fonctionnel car les objectifs compatibles Tamron et Sigma en particulier ne le sont pas tous. Le Nikkor Z 35 mm f/1,8 S est un bon choix qui n’impose pas la bague et est 100 % compatible par contre.

  4. Bonjour,
    Vous dites que les Sigma Art donnent des problemes AF sur les boitiers Nikon. Pouvez vous etre un peu plus specifique? Je ne les connais pas ces preoblemes!

    • Back et Front focus fréquents, autofocus désactivé lors de la mise à jour firmware Nikon, non compatibilité avec certains boîtiers récents impliquant un passage au SAV quand c’est encore possible, … les discussions sont nombreuses sur les forums dont celui de Nikon Passion.

  5. Ce que j’appréciais chez Tamron, c’était justement de choisir une voie différente avec des ouvertures plus raisonnables, synonymes de compacité et de légèreté.
    Malheureusement, les lois du marketing étant ce qu’elles sont et nous voilà avec un 35mm de 800g. Heureusement qu’il reste aux indépendants (d’esprit) la version f:1,8…

  6. Emmanuel Manderlier | 9 juin 2019 à 10 h 13 min | Répondre

    J’ai aussi investi dans le 24 – 70 G2 que j’ai revendu après 3 mois de tests et réglages.
    Mais je reconnais être satisfait du 15 -30 mm 2.8, du 45 mm 1.8 et du DX 10 – 24 mm.
    Il est dommage qu’il y ait une telle différence entre les tests des essayeurs et la réalité du terrain. Comme dirait une humoriste française bien connue: « on ne nous dit pas tout ».

    • Bonjour,
      Pourriez vous approfondir au sujet de vos déceptions sur les G2 ?
      Je comptais acquérir à terme le 70 200 G2 dont les tests sont excellents sur tout point sur papier car le Sigma 70 200 ne semble pas casser la baraque après toute cette attente.
      Vous me déconseillerez Tamron en général ?
      Suis déjà en Sigma Art, 50 mm, 85 mm, 24-35 et 24-70, ce dernier acheté pour un travail particulier alors que j’avais déjà le 24-35 sorti bien avant.
      Ça fait double emploi et j’ai pas toujours décidé si il fallait vendre le 24-35.

      • Emmanuel Manderlier | 9 juin 2019 à 12 h 38 min | Répondre

        Concernant mon 24 – 70 G2, j’avais des écarts de réglage très importants qui allaient dans tous les sens. Par exemple à la focale 35 mm, j’avais -14 à 1 mètre et + 17 à l’infini. Et au final , le résultat dans les coins était moins bons qu’avec le Sigma 24 – 105 F4 que j’utilise actuellement. Je voulais trouver mieux, mais ce ne fut pas le cas.
        Concernant le Sigma 24 – 35 que j’ai aussi et dont je suis satisfait, je crois que ça vaut la peine de le garder car la netteté périphérique est quand même supérieure à tous les zooms 24 – 70 ou 24 – 105 du marché. Sauf peut-être au Nikon Z 24 – 70 mm 2.8 que je n’ai pas encore eu la chance d’essayer. Mais de toute façon, il n’est pas utilisable sur les reflex.
        Pour les Sigma et Tamron, il ne faut les acheter qu’après les avoir essayé. L’idéal serait un système de location vente.

        • Merci pour ta réponse.
          bizarrement mon vendeur me dit que je devrais toujours aller sur les nouveaux sigma plutôt que sur les Tamron, vendant les deux je croyais qu’il devait rester neutre.
          Il me dit que Sigma est fabrication Japon, pas forcément le cas de Tamron, et tient mieux la route.
          Bon, déjà je vais attendre des retours plus nombreux sur le 70 200 Sports qui n’est pour l’instant pas ma priorité mais faudra bien envisager un 70 200 un de ces quatre, car c’est un range incontournable ‘ Surtout si mariage et voyage ).
          Bonne journée.

          • Même réponse que celle d’Emmanuel Manderlier. Des écarts de réglage d’AF énormes selon les focales. Et un AF qui était souvent pris en défaut sur D850. En outre, autant le piqué du 70-200G2 était excellent, autant celui du 24-70G2 m’a déçu. Un détail : le pare-soleil du 70-200G2 n’a pas de système de blocage, ce qui est curieux et désagréable ; alors que celui du 24-70G2 en a un. Enfin, sur le 70-200G2, il est arrivé par trois fois que le bloc stabilisateur se décroche à l’arrêt, alors qu’il devrait rester bloqué, avec un bruit de bloc de verre qui tape à l’intérieur du fût quand on secoue l’objectif. Donc envoi direct au SAV Nikken dont la réponse a été : RAS. Dernier point sur 70-200G2 : la position 200 n’est pas 200 mais 180. Depuis, je travaille avec le Nikon 70-200FL qui coûte cher mais m’impressionne à chaque nouvelle prestation… En trans-standard, j’ai opté pour le Sigma 18-35 ART monté sur D500. Certes, la focale n’équivaut qu’à un 28-50, mais c’est à mon avis la seule optique véritablement pro pour petit capteur. Jean-Christophe, qu’en pense-tu ?

          • Bonsoir Bisson,
            Je suppose que tu parlais du SAV Tamron plutôt que Nikon ( Nikken ).
            En tout cas ça change mon intention d’aller vers le G2 vu ce que tu me racontes.
            Dommage pour moi, le Nikon FL est hors budget même plus tard, je trouve pas raisonnable de mettre environ 2500 euros pour un 70 200, je ne vis pas de la photo.
            De plus les Dock / Tap In me semblent un avantage indéniable pour une MAP précise, mais peut-être que le FL est déjà bien  » calé  » dès le départ ?
            J’envisage donc à terme le Sigma, vous êtes pas les 1ers à rapporter des soucis sur Tamron.
            Après peut-être qu’un jour j’aurai une opportunité pour le FL ( Par exemple une occasion au bon moment ).
            Bonne soirée.

          • Le SAV Tamron est assuré par Nikken, en France. Mon expérience (malheureuse) n’est pas une règle absolue. Je connais des pros qui bossent en Tamron et semblent satisfaits. Quant au FL, évidemment, son prix est élitiste. Mais la version VR2, excellente, se trouve d’occasion au prix du 70-200G2.

          • pour info,
            le 24-70 G2 est conçu et produit au Japon.
            sur mon D850 je ne lui trouve aucun défauts d’AF sauf sur des prises de vues où quasi tout est homogène et qu’il a difficile à se repérer car manque de contraste.

  7. Pardon pour l’erreur : monture F, évidemment.

    • J’ai eu la chance de pouvoir acquérir un Nikon 35 f1.4 tout neuf pour « seulement » 900 €… J’avais lu pas mal de mauvaises critiques mais finalement ça passe très bien sur le d850. À 1.4 ce n’est certes pas parfait mais qui met son sujet complètement dans l’angle ? J’avais un peu regardé du côté de Sigma avant de trouver cette bonne affaire mais l’absence de joints vu l’environnement dans lequel je travail était rédhibitoire… Je ne connaissais pas encore le Tamron au moment de l’achat mais il a l’air pas mal du tout !

      • Le Nikkor 35 mm 1.4 est certainement très bien au niveau solidité, mais il est un peu dépassé au niveau performance. Moins bon que le 35 mm 1.8 et complètement largué par le Z 35 1.8.
        Le tout est de voir quels sont ses priorités: solidité ou performances

  8. Le basculement de Nikon vers l’hybride n’annonce-t-il pas la fin programmée de la monture Z ? Tamron n’arrive-t-il pas trop tard sur ce marché, avec une optique qui, sur le fond, n’apporte rien de plus que ce qui existe déjà (une stabilisation sur une optique 1.4 aurait été innovant, par exemple). Quant à opter pour une marque tierce, le photographe que je suis en est revenu. J’ai investi à leurs sorties dans le 24-70G2 et 70-200G2 ; optiques que j’ai revendues depuis. En dépit des progrès indéniables de la série G2 et des belles performances sur les bancs d’essai, les résultats en matière de mise au point et d’AF n’étaient pas à la hauteur de mes attentes. J’avais pourtant passé plusieurs jours à caler mes optiques avec le dock TAP-IN.

  9. Tamron a supprimé dans cet objectif son argument de vente principal qui est la stabilisation. À l’heure où les ventes de reflex sont en chute libre et où les optiques Z de Nikon surclassent toutes les autres , je ne vois pas un brillant avenir pour cette optique.

  10. christian BERNARD | 7 juin 2019 à 16 h 42 min | Répondre

    Je suis tout de même navré par cette obsession pour les grandes ouvertures (avec, par conséquent, plus de poids et un prix majoré).
    Quant à moi, je souhaiterais un objectif qui soit de la plus haute qualité possible (piqué partout, contraste, peu d’aberrations etc.) mais qui se limite à f:2…
    Pourquoi cette demande finit-elle par passer pour exotique …..