Des conseils pour choisir et mieux utiliser votre appareil photo par Jean-Christophe Dichant

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Test de l’écran BenQ SW2700PT : pourquoi utiliser un écran photo ?

Un écran photo « professionnel » sert-il à quelque chose ? Pour tenter de répondre à la question, j’ai proposé l’expérience suivante à un photographe : faire le test de l’écran BenQ SW2700PT, un écran photo pro au tarif raisonnable et nous dire ce qu’il constate.

La question du choix de l’écran revient souvent chez le photographe amateur qui n’a pas forcément investi dans un écran photo, qui pense que c’est un investissement important et que la différence ne se justifie pas autant que certains veulent bien le dire.  Voici de quoi en savoir plus.

Test de l'écran BenQ SW2700PT et pourquoi utiliser un écran photo ?

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Note : ce test a été réalisé par un photographe travaillant pour des clients particuliers comme industriels, habitué à calibrer son matériel, en partenariat avec la marque BenQ qui a prêté le matériel. Nous avons choisi l’écran BenQ SW2700PT pour son positionnement professionnel sans que le tarif ne soit dissuasif pour un photographe amateur (prix de vente TTC Mai 2019 : 699 euros).

Test de l’écran BenQ SW2700PT : pourquoi utiliser un écran photo ?

Je suis comme beaucoup de photographes, dès que j’ai un peu de budget pour du matériel photo, mon premier réflexe consiste à me demander si je n’aurais pas besoin d’un nouvel objectif, d’un nouveau boitier ou encore d’un flash ou de matériel de studio.

Jamais, jusqu’à présent, je ne me demandais s’il serait pertinent d’investir dans un écran photo professionnel. Pire, j’ai toujours eu le sentiment que ces écrans sont souvent présentés comme indispensables, mais au final s’il ne s’agit que de diffuser ses images sur Internet et les réseaux sociaux, à quoi bon investir ?

Autant dire que lorsque Jean-Christophe de Nikon Passion m’a proposé de faire le test de l’écran BenQ SW2700PT, j’ai sauté sur l’occasion. Cet écran, considéré comme professionnel par rapport aux écrans bureautiques habituels, pouvait-il m’apporter quelque chose ? C’était une belle occasion de mettre en perspective le matériel professionnel et mon écran plus standard.

Un point sur la situation de départ

J’ai acheté mon écran actuel, un Samsung SyncMaster F2380M, il y a dix ans. À l’époque, je m’étais interrogé sur la pertinence du choix de l’écran et j’avais opté pour ce modèle pour trois raisons :

  • il offrait un excellent niveau de contraste,
  • un écran large de 23” pour une taille raisonnable,
  • il était bien placé en terme de taux de rafraîchissement de l’image.

Ce dernier critère me semblait important car à l’époque je jouais beaucoup aux jeux vidéo, aussi pour un budget de 300 euros, c’était un bon choix.

Pour ce qui est de la gestion des couleurs, je dois bien avouer que j’ai compris très vite que quelque chose clochait. J’ai acheté une sonde colorimétrique x-Rite ColorMunki pour calibrer cet écran. À la suite de quoi, les choses sont revenues à la normale, du moins tant que je restais dans l’espace couleur sRGB.

Contexte de ce test

Vous avez probablement déjà lu les tests de sites spécialisés qui décortiquent les écrans dans les moindres détails et vous fournissent des graphiques détaillés sur la restitution des couleurs (le site d’Arnaud Frich par exemple).

Je ne vais pas faire de même ici, ces graphiques nécessitent un protocole de test bien précis, des comparaisons avec d’autres écrans, et pour passionnants qu’ils soient, il faut savoir les interpréter pour faire son choix, ce n’est pas évident pour tout le monde. Je vais donc m’attacher à vous livrer mon ressenti lors de ce test et ce que j’ai constaté par rapport à ma configuration personnelle.

Test de l'écran Benq SW2700PT

Test de l’écran BenQ SW2700PT : à droite le BenQ en test

L’écran BenQ SW2700PT : présentation

L’écran BenQ SW2700PT propose une dalle IPS de 27” pouces au ratio 16:9 (2560 x 1440 – pitch 0,21 – 108 ppp), mate, avec des noirs profonds, une ergonomie bien pensée et surtout une performance colorimétrique de haute voltige avec un spectre de couleur atteignant 99% du fameux Adobe RGB (100% sRVB, 100% Rec709).

Si la notion d’espace colorimétrique vous est inconnue, lisez cet article. Pour faire simple, retenez qu’il y a une différence importante entre ce que votre œil peut percevoir en matière de couleurs et ce qu’un écran est capable de restituer.

L’espace sRGB est utilisé par tout le monde ou presque, en particulier sur Internet.

L’espace Adobe RGB contient plus de nuances de couleurs, notamment dans le vert. Il permet un rendu plus fidèle de vos photos, ce qui est utile si vous faites des tirages (impression ou labo pro).

La taille de cet écran impressionne : il est immense ! Avec 27” et une résolution QHD de 2560 x 1440 pixels (4x Full HD), j’ai eu l’impression de plonger dans l’image. La sensation est même vertigineuse au début, il m’a fallu quelques jours pour m’y habituer.

Après cette période d’adaptation, il faut reconnaître que cette taille est un bel atout : voir son image en grand et accéder en même temps aux outils de Photoshop et Lightroom (et au mode double écran), c’est confortable.

Ergonomie

D’un point de vue fonctionnel, l’écran BenQ SW2700PT propose la fameuse casquette antireflet, plusieurs prises DVI et HDMI. Il fait aussi fonction de Hub USB avec deux prises 3.0 sur le côté et même un lecteur de cartes SD. C’est assez pratique !

L’écran est très facilement orientable, il peut même pivoter à 90° pour passer en mode portrait, à condition que vous ayez suffisamment de longueur de câble et de la place sur votre bureau pour une telle rotation !

Point plus anecdotique à mon sens, le BenQ SW2700PT possède une télécommande filaire placée sous l’écran qui permet d’avoir jusqu’à trois raccourcis rapides. Par défaut, ils sont réglés pour changer l’espace colorimétrique en un clic, avec d’abord Adobe RGB, sRGB puis noir et blanc. Ces touches sont personnalisables, mais je ne leur ai pas trouvé une réelle justification d’usage.

Restitution des couleurs

L’une des promesses de ces écrans professionnels, c’est que non seulement ils peuvent afficher plus de couleurs, mais aussi que la calibration est faite avec rigueur en usine. En sortant l’écran du carton vous devez pouvoir l’utiliser sans rien toucher.

À ce petit jeu, le BenQ SW2700PT ne fait pas exception. A peine connecté, les couleurs m’ont semblé cohérentes. Pour en avoir le cœur net j’ai utilisé une sonde de calibration pour comparer le nouveau profil au profil installé par défaut.

Il n’y avait pratiquement aucune différence, si ce n’est une très légère dominante magenta, à peine perceptible. En comparaison, lorsque je calibre mon Samsung SyncMaster F2380M j’ai souvent un choc en voyant l’avant/après car l’écran finit toujours par virer vers le bleu.

sRGB vs Adobe RGB : une comparaison difficile

Si vous avez du mal, comme moi, à interpréter les graphiques scientifiques des testeurs d’écran, il est difficile de comparer un écran sRGB et un écran Adobe RGB, pour deux raisons.

La différence de couleurs affichables entre les deux espaces n’est pas si importante, et est surtout concentrée dans les verts. Certes, l’œil humain est plus sensible au vert qu’aux autres couleurs, et cela a un impact sur l’ensemble des nuances, mais ce n’est pas si flagrant (du moins pour moi).

Une image en Adobe RGB sur un écran sRGB est très saturée.

Une image en sRGB sur un écran Adobe RGB paraît terne. Il est donc difficile de comparer simplement les rendus de l’un et l’autre profil en se basant sur notre seule vision.

Enfin, une photo en sRGB sur un écran sRGB calibré est a priori bien restituée, de même qu’une image en Adobe RGB sur un écran tel que le BenQ SW2700PT s’affichera superbement.

En bref, vous aurez bien du mal à vous faire un avis sur les performances de tel ou tel espace colorimétrique tant que vous resterez dans l’affichage digital. Seule l’objectivité du scientifique saurait faire la différence, celle du photographe un peu moins…

Un test parlant…

J’ai effectué ce test en utilisant des dégradés de couleurs identiques placés sur les deux écrans, le mien et le BenQ SW2700PT, puis j’ai pris l’ensemble en photo. J’ai bien évidemment utilisé une charte de couleur pour que la balance des blancs soit correcte.

Voici les résultats :

Test de l'écran BenQ SW2700PT

Dans les rouges, les différences ne sont pas très visibles. Je note malgré tout une plus grande densité des nuances au centre de l’image pour l’écran BenQ SW2700PT (à droite), ainsi que sur les hautes lumières. J’y vois plus de détails.

Test de l'écran BenQ SW2700PT

Comme on pouvait s’y attendre, c’est dans les verts que la différence est la plus notable. Notez comme les couleurs sont plus profondes, plus vibrantes sur l’écran BenQ. Le résultat est sans appel.

test de l'écran BenQ SW2700PT

Pour les bleus, je ne constate quasiment aucune différence, tout au plus une légère dominante magenta sur l’écran Samsung (à gauche).

test de l'écran BenQ SW2700PT

Comme pour le vert, le jaune souffre d’un écart très marqué entre les deux écrans. Sur la gauche, l’écran Samsung tire sur les tons verts alors que l’écran BenQ à droite est bien plus chaud et fidèle.

test de l'écran BenQ SW2700PT

test de l'écran BenQ SW2700PT

Pour le cyan et le magenta, je ne constate pas de différence importante. Les deux écrans sont très similaires.

test de l'écran BenQ SW2700PT

Détail amusant, même sur un dégradé du noir vers le blanc, il existe une différence de couleur. L’écran Samsung tire vers le bleu dans les valeurs sombres tandis que l’écran BenQ semble plus neutre.

L’impression : le vrai test ?

Une imprimante de bonne qualité possède un espace colorimétrique à mi-chemin entre le sRGB et le Adobe RGB. Cela donne en théorie un avantage à l’écran BenQ SW2700PT par rapport à mon vieux Samsung.

Pourquoi ? Parce que vous devriez être en mesure d’afficher sur l’écran les couleurs de votre photo telles qu’elles seront réellement imprimées. Ce qui vous permet d’adapter le rendu colorimétrique pour que l’impression soit la plus fidèle possible (c’est le problème numéro 1 des photographes qui font des tirages).

Notez que j’ai utilisé le conditionnel dans le précédent paragraphe car rien n’est aussi simple. Pour commencer, afin d’optimiser vos chances de réussite, vous devez créer un profil ICC pour le couple imprimante/papier. Dans mon cas, je possède une imprimante photo Canon MG8150 et j’ai utilisé le papier haute qualité Canon Platinum.

Toujours à l’aide de ma sonde ColorMunki Photo j’ai calibré le couple papier/imprimante. Si vous ne disposez pas d’une sonde, vous pourrez peut-être trouver le profil ICC dont vous avez besoin sur Internet, mais pour être honnête, c’est assez difficile.

Ensuite, vous pourrez utiliser le profil dans Lightroom ou Photoshop pour simuler l’impression (fonction SoftProofing ou épreuvage en français). Avec son espace colorimétrique plus grand, le BenQ SW2700PT montre un rendu sensiblement plus vif que le Samsung comme vous pouvez le voir sur les photos suivantes.

test de l'écran BenQ SW2700PT

test de l’écran BenQ SW2700PT : capture d’écran du BenQ SW2700PT

Test de l'écran BenQ SW2700

test de l’écran BenQ SW2700PT : capture d’écran du Samsung F2380M

Ceci soulève un autre problème : les capacités réelles de votre imprimante. Comme nous l’avons vu plus haut, l’imprimante possède en théorie un espace colorimétrique plus grand que l’espace sRGB. Mais en cochant la case “couleurs non imprimables” dans Photoshop, on peut constater que c’est loin d’être toujours le cas… du moins en ce qui me concerne.

test de l'écran BenQ SW2700PT

test de l’écran BenQ SW2700PT

Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir en gris toutes les parties de l’image que mon imprimante ne pouvait restituer et qui ont alors été automatiquement remplacées par la couleur la plus proche dans le spectre imprimable. Dans ce cas, il est difficile d’obtenir un rendu cohérent et constant.

En revanche, si vous faites appel à un laboratoire professionnel, ou que vous possédez une imprimante photo très performante, vous pourrez alors très certainement avoir un rendu bien plus fidèle entre l’image affichée à l’écran et l’image imprimée.

test de l'écran BenQ SW2700PT

Pour information, vous pouvez voir sur la photo ci-dessus le scan du rendu imprimé. Bien que l’image ait été profondément altérée au niveau des couleurs imprimables, on est quand même plus proche de la prévisualisation BenQ que Samsung.

Test de l’écran BenQ SW2700PT : en conclusion

Avant d’avoir testé cet écran je pensais maîtriser la couleur de mes images. Je me rends compte maintenant que j’étais dans le faux depuis toutes ces années. L’écran BenQ SW2700PT offre effectivement un rendu des couleurs que mon vieil écran, même calibré, ne peut atteindre.

Pour autant, ce handicap ne m’a jamais posé problème dans mon travail de photographe, sauf pour les quelques fois où j’ai dû faire des tirages ou reproduire des couleurs bien précises pour des clients.

Nous vivons dans l’ère du sRGB. Tous les écrans sont en sRGB, Internet est en sRGB. Pire, l’immense majorité de ceux qui voient vos photos le font sur un écran pas calibré (parfois même un écran TV !). Autant dire qu’avoir la maîtrise sur la colorimétrie de vos images est un vœu pieux.

Toutefois, si je devais aujourd’hui acheter un nouvel écran, je prendrais sans hésiter ce BenQ SW2700PT, car qui peut le plus peut le moins. Il vous permet d’être confiant dans la restitution des couleurs de vos photos, et si quelqu’un pense le contraire, sous réserve que vous ayez calibré l’ensemble, vous saurez que ce n’est pas votre écran qui est en cause.

Enfin, le dernier argument de poids en faveur de cet écran, c’est son prix. Quand les écrans pros de certaines marques concurrentes coûtent 3 à 4 fois plus cher, le BenQ SW2700PT se trouve au tarif plus raisonnable de 699 euros TTC chez la plupart des revendeurs comme Miss Numerique, Digit Photo, Le Cirque …

Vous trouvez que c’est encore trop cher pour un écran ? Le BenQ SW240 de 24” est une alternative qui ne vous coûtera que 450 euros TTC, soit un tarif proche de celui d’un écran bureautique avec des performances bien supérieures. De quoi sauter le pas sans trop se poser de question.

Merci à BenQ pour le prêt de l’écran et à Nicolas Kalogeropoulos qui s’est prêté au jeu du test.

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23 Commentaires sur "Test de l’écran BenQ SW2700PT : pourquoi utiliser un écran photo ?"

  1. Pour savoir ce que vaut cet écran il faudrait le comparer à un écran de même dimension de même définition, et avec un écart de prix raisonnable.L’essai a quand même le mérite d’attirer l’attention sur cette marque car il y en a tellement que le choix est difficile.

  2. Le problème de tous ces écrans, c’est qu’on ne peut jamais les voir allumés dans un magasin, a quoi bon les essais s’il faut les acheter les yeux fermés,pour un amateur bien sûr.

  3. Re-salut Marc,

    Pour la lumière d’ambiance lors de l’analyse pour le calibrage, la sonde analyse d’abord la lumière ambiante avant de procéder à l’étalonnage de ton écran.
    À ce moment là, le choix de l’intensité de ta lumière d’ambiance est important car la sonde la mémorise pendant tout le processus de l’étalonnage pour équilibrer ton écran.
    Quand tu Post-produit, ton écran tient compte de ta lumière d’ambiance. Il te faudra donc toujours utiliser la même ambiance lumineuse.

    Tu me dis : « car le soft spyder5 demande d’éteindre lumières directes). C’est pas dispo au brico, ça ! »
    Cela est normale si tu n’as pas choisi ou cocher l’option : étalonnage avec une lumière d’ambiance.

    Je fais parti d’une communauté de photographe animé par TOM MIGOT, Photographe Artiste, un Franco Écossais. Son Site : LA PHOTO AVENUE. Il y a beaucoup de Tutos en Live. L’ambiance est sympa. On ne parle que de photographie.
    Je t’invite à nous rejoindre à la Photo Avenue:

    https://photo-avenue.com/

    Tu apprendras de chacun de nous, nos expériences, nos conseils et nos critiques des photos que tu posteras dans le comptoir.

    Bien cordialement.
    Michel.

  4. Bonjour Marc Labro,

    Technique pour Post-produire sa production de photos.

    Il faut absolument suivre cette démarche.
    Photographier en RAW, ce sont des fichiers bruts de Capteur.
    Ces fichiers, malgré leur aspect ternes, sans vie, contiennent toutes les informations de la lumière, même l’absence de lumière qui est le noir, Zéro Volt et le blanc.

    À savoir.
    Que le blanc n’est jamais pur. Il absorbe les teintes lumineuses telles que le jaune du soleil de midi, et les couleurs chaudes du soleil, du soleil levant et couchant du soleil, c’est la fameuse TC, ou température Couleur, et les lumières colorées, ce sont les couleurs dominantes.

    Toutes ces informations sont présentent dans les fichiers RAW, mais pas forcément dans les fichiers JPEG.

    Ensuite, pour développer ces RAW, il faut un moniteur destiné aux Arts Graphiques calibré avec une sonde externe, les moniteurs EIZO peuvent se suffire avec leurs sondes intégrées.
    L’étalonnage devra être à 55D, 60D ou 65D.
    Cela correspond aux températures couleurs : 5500°K, 6000°K ou 6500K.
    Ces températures couleurs d’étalons doivent être adaptées à la lumière de contrôle finale après impression pour ne pas rompre la chaîne colorimétrique.

    Ensuite, il faut les Bains de développement, ici, ce sont les logiciels de Post-production.
    Ils en existent en location, coûteux à l’usage, et des programmes payants à licences perpétuelles et qui rattrapent les produits ADOBE avec plus de possibilité de filtres au développement.
    LUMINAR, est certes, celui qui remporte la Palme avec ses filtres franchement étonnants à Intelligence artificielle.

    Enfin, une bonne imprimante.
    CANONE incorpore une cartouche d’encre Blanche qui respect le Blanc de la prise de vue, tandis qu’EPSON n’offre pas de cartouche d’encre Blanche. L’imprimante utilise le blanc du papier photographique. Ce que certains photographes PRO reprochent à EPSON.

    Une lampe de contrôle équilibrée en TC au calibrage de l’écran avec la sonde de calibrage3
    Le locale de Post-production.
    Un local sobre avec des rideaux occultant.
    Une lumière suffisante pour lire sur son clavier informatique.

    Bien cordialement.
    Michel.

    • merci Michel,
      je shoot en raw, développe dans lightroom, photoshop, luminar, aurora, dxo, On1, nik
      je vais économiser pour CS2730 alors
      pas compris la lumière équilibrée en TC à acheter pour juste éclairer le clavier (allumée pendant calibration ??? car le soft spyder5 demande d’éteindre lumières directes). c’est pas dispo au brico, ça !
      marc

  5. salut Michel,
    Ce n’était nullement adressé à toi.
    merci pour tes commentaires.
    penses-tu que le EIZO CS2730 soit un bon produit ? j’ai lu ci-dessous que le cs2731 arrivait. il est meilleur ?
    En effet, après calibration j’ai un bon petit sRGB.
    Ce qui m’a le plus étonné c’est la mesure de lumière ambiante. j’avais fermé le volet principal, la lampe de bureau (normalement allumée) et il y avait à peine assez de lumière pour lire ce que j’écris sur une feuille. La sonde détectait une pièce trop éclairée et préconsiait 180cd/m^2. le moniteur était à fond de luminosité avec 125cd/m^2. Le soft en a tenu compte je crois mais je n’ai pas bien compris. On fait de la retocuhe d’image dans une chambre noire ? 🙂
    Mon souci pour l’instant n’est pas l’écran car mes photos sur internet me paraissent assez bien mais l’impression sur Epson premium glossy (pas le top mais pas mal) 13x18cm avec SC-P600 Epson printer. le soft proofing de lightroom est bon, pas de gros problème de gamut mais une perte énorme de luminosité. Bizarre que le soft proofing ne montrer pas ce problème. je vais essayer une spyder print au cas où le profil epson serait naze.

  6. Bonjour Marc Labro,

    Je me permets de répondre à votre message sans aucune agression de ma part.

    Il est normal de vouloir progresser dans tout ce que nous faisons.
    En effet, nous ne pouvons pas rester à un niveau de débutant.
    Un moniteur bureautique, celui que vous avez, ne peut pas suffire à un calibrage précis et ce, quelque soit la sonde de calibrage.
    Souvenez-vous de ce dicton : Qui peut le plus, peut le moins.
    Ce qui sous entend que la sonde que vous utilisez peut faire beaucoup de choses, mais votre moniteur Philips, quant à lui, est limité par sa technologie et son prix et surtout pour l’usage dont le fabricant l’a conçu. Donc, la sonde ne peut pas travailler à fond.

    Voyez-vous, Marc, si la perfection n’est pas de ce monde, mais nous pouvons toujours essayer de rejoindre la ligne d’horizon sans ne jamais pouvoir l’atteindre. Mais néanmoins, nous pouvons toujours nous en rapprocher de plus en plus.
    C’est cela, la perfection.

    Il faut que les maillons qualitatifs suivent. C’est le moniteur qui termine la post-production avant l’impression de nos photos.

    Bien cordialement.
    Michel.

  7. je trouve le comportement de certains lecteurs lamentable et mesquin, voire même grossier et agressif.
    Je trouve normal de donner son avis, de commenter les choix de l’auteur, de proposer des suggestions,… mais pas, sur un forum photo, de lancer son venin à la figure de ceux qui ont pris du temps pour faire un test compréhensible par tout un chacun et d’amener à la conclusion qu’un bon écran bureautique a ses limitations car on pourrait se poser la question.
    J’ai moi-même un Philips 27″ 273ELH à 200 euros calibré par spyder elite 5 et je me pose ce genre de question pour un écran EIZO CS2730 à 1100 euros. vais-je voir une différence d’autant plus que je ne vends pas mes photos…

  8. Bonjour,

    Votre test est en quelque sorte erroné.
    Ce qui a faussé le test c’est la comparaison avec un Samsung, moniteur de bureautique.
    En effet, on ne test pas un moniteur de bureau avec un moniteur destiné aux arts graphiques.
    On sait par avance que le test sera décevant pour le Samsung.
    Aussi.
    Le test aurait été dû être effectué avec un moniteur Professionnel et être intitulé :
    BENQ contre EIZO, par exemple, et calibré pour EIZO avec la sonde intégrée, puis avec une sonde externe.
    La même sonde externe aurait dans un second temps servie à calibrer le moniteur EIZO.

    Nous aurions eu au final :
    Un test : BENQ calibré avec la sonde externe, contre EIZO, calibré avec sa sonde intégrée.
    Un test BENQ contre EIZO, les deux calibrés avec la même sonde externe.

    Le test aurait été plus probant.

    Ma conclusion.
    Je ne peux pas accepter votre conclusion car il s’agit d’un moniteur bureautique, contre un moniteur de retouche d’images de premier prix.

    Cordialement.
    Michel.

  9. j’ai pris le 240, excellent à tous points de vue…

  10. Parfait, mais quand est-il avec un iMac 27 pouces. Ce serait intéressant de faire cette comparaison.

  11. Bonjour,

    Je recherche un écran BenQ seulement avec un écran de 24 pouces. Quels écrans, me recommanderiez-vous, stp, pour la même qualité ?

    Cordialement,

  12. Bonjour,
    merci pour ce test très intéressant.
    Pour éviter un mauvais achat, je serais toutefois intéressé de voir une comparaison entre cet écran et le EIZO CS2730 à 1100 euros :
    https://www.guide-gestion-des-couleurs.com/test-ecran-eizo-cs2730.html
    En effet, j’ai lu que BENQ avait de bons produits mais non répétitifs/stables
    et donc une chance sur deux de tomber mal.

  13. Bonjour J-Christophe,
    Ce type de test est pour moi indispensable. Tout simplement parce qu’un écran est un maillon de la chaîne du photographe. Par ailleurs, il me paraît tout aussi important de tester d’autres maillons, je pense par exemple aux imprimantes. Tu me diras que tu as déjà assez de boulot comme ça, et c’est bien vrai. Mais tant qu’à donner mon avis…
    Merci pour ton travail, indispensable écho du monde des Nikonistes.
    Très amicalement,
    Marc.

  14. Bonne idée que ce test !
    Lorsque j’ai renouvelé un 4/3 de plus de 9 ans je ne savais vraiment pas que choisir mais avec un budget moindre ( autour de 300 € ).
    J’ai un 27″ BenQ ( GW2765HE) et cela a déjà été pour moi un vrai changement , tout en sachant qu’il y a mieux …

  15. Bonjour,
    Mais qu’ont-ils tous avec le BenQ SW2700PT? Le constructeur a bien compris qu’en envoyant des écrans gratuitement aux Youtubers, il toucherait un maximum de photographes.
    J’attends avec impatience le dernier EIZO CS2731 avec un port USB-C adapté pour Mac annoncé pour cet été

  16. C’est bien d’avoir passé du temps à écrire un article dans le but d’informer les lecteurs de ce site. Ce qui serait mieux, ce serait de prendre quelques cours en gestion de la couleur pour comprendre les notions de base avant d’écrire un article traitant de ce sujet. Parce que là c’est plutôt de la désinformation. La seule chose qu’il faille retenir de cet article c’est que ce Benq est un écran à calibration matériel d’entrée de gamme qui peut être suffisant pour bon nombre d’amateurs ou même de photographes professionnels mais pas pour les retoucheurs professionnels ni les imprimeurs. De plus, si vous n’avez pas une cabine d’éclairage et un environnement contrôlé, il est illusoire de pouvoir faire du software proofing et un écran ne couvrant que le SRVB est suffisant. Dans ce cas, pour le même prix, je conseillerais plutôt le NEC P242W ou équivalent chez EIZO qui est un écran pro avec en plus une meilleure uniformité de dalle. Le débutant devra néanmoins se former aux notions de base de la gestion de la couleur dans un bon club photo ou avec un livre tel que ceux écrit par Jean Delmas. C’est intéressant mais ça demande d’y passer un peu de temps. Moi ça m’a pris plusieurs années.
    Bon courage

  17. Un des tests les plus intéressants. Encore! Bonjour de Belgique

  18. Un superbe écran que j’utilise depuis maintenant 2 ans.

    Le rendu des couleurs est très bons, et comme il l’est mentionné dans l’article, avoir une telle qualité à ce prix là, c’est vraiment super.

    Certes ce n’est pas un modèle professionnel, mais c’est (très) largement suffisant pour le passionné de photographie.

    Merci pour cet article test en tout cas 🙂

  19. Maintenant, mettre 700€ dans un bon écran alors qu’on est prêt à mettre le double dans un objectif ça me parait pas être un achat inconsidéré.

    Pour avoir acheté récemment un Eizo je dois dire que je redécouvre mes vieilles photos !

    Enfin, le plaisir de travailler sur un bon écran fait que les séances de post développement paraissent moins longues !