La photo avec un smartphone ? Il y a quelques années un tel titre m’aurait valu une ribambelle de commentaires indignés en bas de page. Il y a quelques années, je n’aurais d’ailleurs jamais pensé écrire un tel article.
Mais le temps passe, les temps changent et s’interroger sur sa pratique photographique est toujours riche d’enseignements. Alors, photo smartphone … ou pas photo smartphone ?
Ce sujet est écrit par Jacques Croizer qui a déjà écrit de nombreux tutoriaux pour le site Nikon Passion. Il partage son expérience avec vous au sein de la communauté (forum et groupe Facebook). Il a par ailleurs réalisé deux guides pratiques très complets : Tous photographes !
Voir les livres « Tous photographes ! » …
photo avec un smartphone – Venise – (C) Yoann Croizer
La photo avec un smartphone, un peu d’histoire
La génération des teenagers, quasiment née avec le smartphone, a déjà remisé les appareils photos numériques au rayon des objets déclassés. Il est vrai que depuis sa naissance en juin 2000, le premier téléphone embarquant un appareil photo a grandi bien plus vite que son âge : le Samsung SCH-V200 embarquait alors un capteur CCD de 352 x 288 pixels, soit un peu plus de 100 000 pixels …
Sept ans plus tard, une brève éternité, l’iPhone première génération proposait déjà un appareil de deux millions de pixels. La suite de l’histoire appartient au présent.
Si l’appareil hybride jouit encore de son image novatrice, si la guerre des prix permet aux reflex d’entrée de gamme de rester en tête de gondole, il faut bien reconnaître que la photographie au quotidien se pratique de plus en plus avec un smartphone. A tort ou à raison ?
Un avantage décisif
Photographier au quotidien, c’est avant tout figer des instants de vie pour la plupart furtifs.
Première condition, avoir toujours son appareil sur soi. Seconde condition, ne pas avoir à se poser de questions sur son fonctionnement. Le smartphone répond parfaitement à ce cahier des charges. Il n’est qu’à voir avec quelle facilité il est possible de construire au pied levé une image panoramique pour s’en convaincre.
photo avec un smartphone – La Ruche – (C) Jacques Croizer
Mais cette convivialité ne s’arrête pas à la prise de vue. La connectivité étendue du smartphone permet de partager instantanément le souvenir qu’on vient d’immortaliser et ça, pour la génération connectée … c’est vraiment le Graal !
S’ils avaient vécu à notre époque, des photographes de terrain tels que Robert Capa ou Henri Cartier-Bresson auraient vraisemblablement complété leur équipement avec un smartphone. Alors pourquoi pas vous ?
Mais aussi des limites …
La disponibilité du smartphone reste cependant dépendante du niveau de sa batterie. A trop vouloir en faire, notre hochet multifonction finit rapidement par ne plus rien pouvoir faire (sauf à disposer d’une batterie additionnelle) ! Cette faible autonomie est le prix à payer pour qu’il tienne dans la poche. Vouloir tout faire dans un espace aussi réduit engendre par ailleurs bien d’autres limites.
L’importante densité de pixels sur la surface souvent réduite du capteur de la grande majorité des smartphones se paye par une montée en ISO douloureuse. Dès que la lumière baisse, la qualité des images s’en ressent : photos floues car la vitesse de déclenchement est trop faible, photos sous exposées, photos bruitées : le smartphone n’est jamais aussi bon que lorsque la lumière l’est également. Mais n’est-ce pas là l’essence même de la photographie ?
Le diamètre réduit de la pupille d’entrée a tendance à créer de la diffraction : les images apparaissent légèrement floues lorsqu’on les agrandit beaucoup. Est-ce grave quand on sait que 99 % des photos seront vues sur ce même téléphone, sur une tablette ou sur un écran d’ordinateur ?
La focale de type grand angle, conjuguée à un capteur de faibles dimensions, rend quasiment impossible l’obtention de jolis arrière-plans flous. Elle oblige par ailleurs à se rapprocher exagérément du sujet, ce qui explique la cohorte des profils à gros nez et petites oreilles qui envahissent les réseaux sociaux.
photo avec un smartphone – Un peu, beaucoup, passionnément … (C) Jacques Croizer
Si vous êtes habitués aux boîtiers plus volumineux, sans doute reprocherez-vous également au smartphone son manque de stabilité et son absence de viseur. L’écran, à l’instar d’un viseur numérique, est pratique pour cadrer lorsque la lumière baisse. Il se révèle bien plus pénalisant en plein soleil.
La photo au smartphone : bilan
S’il rend parfois les armes là où un minimum de technique devient nécessaire pour réussir sa photo, le smartphone exploite en revanche avec une instantanéité remarquable les vastes possibilités de l’ère numérique.
Il se révèle être au cœur d’un écosystème complémentaire de celui de l’appareil photo. De nombreuses applications, souvent gratuites ou proposées à un prix dérisoire, permettent de considérablement booster ses fonctionnalités natives (voir la liste des applications photo les plus utiles).
La phonéographie s’appuie en outre sur une multitude de filtres créatifs qui subliment en quelques clics une image qui aurait pu sinon se révéler parfaitement banale.
photo avec un smartphone – Les hommes de l’ombre
Effet grunge via l’application Snapseed
La banalité… C’est bien là le problème. L’image du photophone est ternie par un tsunami de selfies insipides, de photos de nourritures figées dans leur graisse, d’horizons en perdition et autres bâtiments en souffrance, de toutes ces icônes incontournables des réseaux sociaux qui ont désormais supplanté les antiques galeries de tata Ginette. Non mais allô, quoi !
Il serait pourtant trop facile de s’appuyer sur cette abondance d’images sans intérêt pour rejeter avec dédain le nouveau venu du monde de l’image. Il est de même encore bien trop tôt pour rejeter le matériel traditionnel, pénalisé par son encombrement et son manque de connectivité.
Ces deux outils sont parfaitement complémentaires. Il faut savoir utiliser l’un et l’autre eux à bon escient.
En conclusion
Toujours à portée de main, le smartphone aiguise notre appétit photographique et nous permet de l’assouvir instantanément. C’est un excellent moyen de rester motivé à chaque instant et par tous les temps.
Bien sûr, l’outil reste limité dans ses possibilités techniques. C’est l’occasion de nous concentrer sur ce qui est à la base de la photographie : la lumière et le contenu de l’image. A vous de nous le prouver en postant vos plus belles réalisations sur le groupe Nikon Passion avec le tag #NPSmartphone !
Voir les livres « Tous photographes ! » …
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Bonjour.
« Mobile street photography » chez Eyrolles à regarder pour vous donner une idée de ce qu’on peut faire avec un smartphone même d’anciennes générations.
Bonjour la qualité de l’image délivrée par un smartphone n’égale certainement pas un reflex pro.
Mais tout dépend de la finalité de l’image.
Pour un ouvrage une photo 6×9 en 300 dpi, le smartphone est pour certaine photos acceptable et moins visible qu’un reflex qui impressionne toujours.
J’ai aussi utilisé l’Iphone en vidéo 4K en reportage dans un 4X4 sur une piste très mauvaise sans autre accessoire qu’une perche (pas de stabilisateur) résultat la piste et les paysage ne bougent pas. On aperçoit de temps en temps le devant du 4×4 étonnant!
Je fais de la photo depuis 50 ans et pour moi l’important était l’objectif et je ne comprend pas comment les nouveaux appareils avec ce petit objectif peuvent arrivés à de telles performances?
Les algorithmes de correction de la diffraction sont indépendants de l’objectif et surtout, ils sont de plus en plus performants. Ils ne peuvent toutefois bien évidemment pas retrouver les détails qui ont été perdus.
Bonjour
Article intéressant, mais vous n’y traiter pas la digiscopie avec smartphone
Cordialement
Bonjour,
Je n’aborde effectivement pas ce sujet car on n’écrit bien que sur ce que l’on connait bien. Je n’ai jamais pratiqué la digiscopie. Si vous avez des tuyaux pour nos lecteurs, n’hésitez pas les les développer ci-dessous. Cette zone de commentaires est aussi là pour enrichir l’article !
bonjour simple remarques
Je suis photographe (ouvrages, expos etc…)
Je fais des photos avec un D850 avec des objectifs pro, mais j’ai aussi un Iphone 10 et je suis surpris de la qualité des photos et des vidéos.
J’utilise de moins en moins en annexe mon Sony Rx100
Autre utilité du smartphone le précision du GPS qui permet de bien classer les photos du Nikon
Merci Guy pour cette intervention. Je pense que si la qualité de l’image délivrée par un smartphone commence à rivaliser avec les Reflex ou les hybrides d’entrée de gamme, la définition de l’image à la taille réelle des pixels reste très éloignée de ce que l’on peut obtenir avec un D850 et des objectifs professionnels. Mais dans 99 % des cas, on utilise la photo à une taille pour laquelle la définition du smartphone est bien suffisante.
J’ai trouvé votre article intéressant. Je n’ai plus tout à fait 20 ans, mais j’ai toujours un matériel « haut de gamme » en photo (APN professionnels même si je ne suis qu’un amateur (pas trop mal éclairé!). Nul appareil est parfait, je choisi le camp qui m’apporte le plus d’avantages.
Je connais beaucoup de photographes, mais lorsqu’on me dit « moi j’ai un smartphone », ma réponse (gentiment!) est toujours la même, je propose de partir ensemble pour faire des photos. J’ai toujours un aimable refus! Pour comprendre cette attitude, je vous propose quelques points de réflexion :
1. J’ aime bien faire des photos de qualité dans des conditions de très faibles
lumière (il m’arrive de faire des photos à plus de 100 000 ISO sans pied avec
un bon résultat sur un agrandissement A3 plus et je suis difficile!).
2. Prendre une photo avec l’appareil tenu « à bout de bras » me parait être un
non sens technique.
3. Je suis de formation scientifique, j’ai un smartphone. L’outil ne me fait pas
peur, je ne l’utilise que pour « des choses basiques ».
4. Pour la petite histoire, j’ai commencé à travailler sur le portable en 1964!
Je ne critique pas les utilisateurs de smartphone, c’est leur choix et surtout la mode. Mais font-ils des agrandissements ? Je doute qu’ils obtiennent d’excellents résultats. Pour faire des photos de familles,des souvenirs de vacances et autres, d’accord. C’est moins encombrant qu’un réflexe. A la place d’un smartphone, j’utilise deux APN et je pense, en comparaison, qu’il n’y a pas mieux… !!! A l’avenir, on fera des photos avec des jumelles, une paire de lunettes ou un fer à repasser… Pourquoi pas ???
12Mp sur un iPhone, il me semble que l’on faisait des agrandissements avec les reflex de cette définition avant non ?
Merci JC d’oser poser cette question ! Je me suis fais flinguer un jour en postant « j’en ai marre de l’iPhone de ma femme » . Je disais en effet que dans une église après 1/4 d’heure de chipotage avec mon reflex, j’avais réussi à louper ma photo alors qu’elle, avec son smartphone et hdr automatique, elle avait fait clic et c’était nickel !!!
Bonjour Dominique,
Il me semble qu’il y a une petite incompréhension. L’article met en avant les avantages (il y en a !) et les inconvénients (il en existe aussi) qu’il y a à photographier avec un smartphone. Ce bilan est purement factuel. La conclusion n’incite-t-elle pas à plus utiliser son smartphone pour s’adonner à sa passion ? Les photographies qui illustrent l’article on d’ailleurs été faites avec des smartphones. Il n’y a effectivement aucune honte à cela 🙂
Mon propos ne concernait pas l’article mais les premiers mots d’introduction, je me suis peut être mal exprimé, pardon.
Petite réaction à votre introduction « comment ça photographier avec un smartphone !!! »
Et bien moi j’aime photographier avec un smartphone, mais également avec un Impossible I-1, ou un vieux « Pola », un Lomo et bien sur avec mon 71100, on peut faire de la photo avec beaucoup d’autres appareils qu’un reflex, il n’y a ni mal ni honte à ça !
La photo au smartphone est la plupart du temps GEOLOCALISEE; Avec les autres appareils, on ne trouve jamais le GPS sur celui que l’on veut ……
Ce que je trouve extraordinaire avec l’iPhone 7P , par beau temps ou dans la pénombre d’un interieur, c’est l’absence de réglage a faire, la qualité des couleurs et du micro contrasre ainsi qu’une bonne dynamique des photos j/q A4.
Ce qui m’agace à la prise
de vue, c’est que l’iPhone est une savonnette que la position est difficile au déclenchement,et que le verrouillage de la sélection photo n’est pas possible, que l’allumage est insupportable, et qu’en plein soleil l’écran est noir, et qu’en intérieur avec vitesse lente il faut être jeune.
Merci pour cet article. Très bien écrit. Je partage une petite expérience. Un jour on dinait entre copains et lorsque les plats sont arrivés on les a photographié à main levé avec un Nikon D810, un Pentax K3 et un portable haut de gamme (pas iphone). Les photos du portable étaient meilleures que celles des deux appareils sachant que les conditions de luminosité ambiante étaient médiocres. Le copain du Nikon est un photographe professionnel. On était bluffé.
Bonsoir…
Quelle est la référence de ce potable haut de gamme. Cela m’arrive avec mon Nikon S 8200 et le Nikon S 9900 qui ont des images plus piquées qu’avec le D800e.
Un grand merci.Roger.
Le S8 par exemple
Je développe. Je suis équipé en 24×36 nikon optiques pro. Je fais de la photo culinaire. Sauf si j ai mes flashs de studio le s8 est super en macro… je m amuse à panacher mes photos sur le web. Personne ne voit que c est photographié au tel. Evidemment l ergonomie est laborieuse la montée en iso pénible la latence au declenchement lourde etc…. mais on parvient à faire une image. Evidemment pas à la hauteur d une photo 24×36 avec flashs de studio….
Bonjour…
Ceci n’est que mon avis. Un smartphone c’est pour téléphoner
Une caméra pour faire des films et un appareil photo pour faire des photo, soit réflexe
soit APN. J’ai les trois derniers. Maintenant c’est une question de qualité, de piqué de l’image.Chacun ses goûts… Merci !!!
Euh… changez le nom du smartphone, comme le propose Joël de Rosney, et il vous sera facile de comprendre que non, un smartphone ce n’est pas « pour téléphoner ». D’ailleurs à présent cette fonction téléphone n’est plus qu’une application parmi d’autre et pas la plus utilisée. Joël de Rosney proposait « Télécommande Universelle ». Bof. On peut trouver mieux. En fait ce que vous avez dans la poche est un ordinateur multifonction, DONT la téléphonie. J’ai eu un ou deux ordi de bureau qui pouvaient également téléphoner, il ne n’est jamais venu à l’idée de les appeler des « méga-téléphones » ou des « téléphones géants » Lol. « Smartphone » est un fort mauvais nom, on devrait trouver quelque chose d’autre exprimant que c’est un ordinateur de poche. Bon, ma réponse 3 ans après votre commentaire ne répond peut-être plus à vos interrogations… Ceci dit n’importe quel peintre vous dira que s’il lui prend l’envie de dessiner sur son carnet il emploiera l’outil qu’il a sous la main : crayon, fusain, mine sépia,… ou son stylo à bille s’il n’a rien d’autre. Le photographe est forcément à même de faire de même.
Comme vous le soulignez, l’article a maintenant 3 ans et il s’est passé beaucoup de choses dans le monde des photophones, bien plus que dans celui des Reflex ou Hybrides car les fabricants n’ont plus les moyens d’investir dans le développement de leurs appareils. L’intelligence artificielle embarquée dans les smartphones, associée à une puissance de calcul de plus en plus importante, fait des miracles. Oserais-je dire ici qu’un smartphone expose mieux nativement qu’un appareil photo ? Reste la définition de l’image qui est encore au niveau des objectifs d’entrée de gamme dans beaucoup de situations, et l’autonomie (même si l’hybride a perdu comparé au Reflex)
C’est amusant de continuer une discussion 3 ans après 🙂 .
Le 4K ce n’est jamais que 8 millions de pixels. Ceci dit, ce n’est pas uniquement le nb de pixels qui compte, bien sûr. C’est aussi la taille des photosites et leur espacement. Or le capteur d’un smartphone est d’environ 7×5 mm. C’est minuscule, les photosites seront forcément très très rapprochés et très très petit, d’où la mauvaise performance de ces appareils en basse lumière. On peut, c’est sûr, faire de fort belles photos avec un smartphone… quand toutes les conditions idéales sont réunies. Comme c’était éventuellement le cas dans de petits instamatic bas de gamme du temps de l’argentique 😉 Dans ce qui nous occupe il y a tellement d’IA et de logiciels qui retouchent la photo à l’insu de l’utilisateur : LUT, corrections des déformations dues à l’étroitesse des optiques, etc. Et puis on peut considérer ceci (vous serez sans doute d’accord) : une photo peut parfois être magnifique alors qu’elle a des caractéristiques médiocres. Merci de ce dialogue 🙂
Globalement je partage le point de vue de l’auteur. J’ai un D300 et un Samsung Galaxy S5. Le 2ème permet instantanéité et surtout partage immédiat. Incontournable donc. Mais le 1er reste indispensable car bien plus globalement performant, notamment en basse luminosité.
Je vais regarder ces applications capables de booster les capacités photos d’un portable.
Merci
Cordialement,
Pierre NEHRING
Bonjour
pour ma part je ne suis pas à l’aise avec les photos de mon iphone, par contre je reconnais qu’il fait de bonnes photos notamment sur un instant précis et que je n’ai pas mon appareil photo avec moi, par contre difficile de retravailler les photos après
une petite question
j’ai justement fait des clichés avec mon tel ,et je suis retourner au même endroit avec mon reflex ,et là !!!!! impossible de reproduire la même photo et même mieux avec l’appareil photo
j’ai peut être un problème avec mon reflex
les photos avec mon tel sont plus jolies ,et pas sombres ,
Difficile d’avoir un diagnostic sans voir la photo. Les conditions de lumière n’étaient pas strictement identiques. Il faudrait refaire le test en prenant les 2 photos en même temps. En fonction du picture control choisi, le Reflex peut délivrer une image plus ou moins flatteuse
Très bon tutoriels, merci de prendre le temps de nous apprendre à nous perfectionner. Beau kdo.
J’ai un Leica… euh, pardon… Un Huawei 🙂
Bonjour, merci pour cet article, pour info je possède un Samsung G7e, je peux donc faire avec l’appareil pro des Jpeg et la même photo en DNG, ça permet les retouches et des grands formats le DNG étant un fichier lourd. Le soucis à l’heure actuelle c’est que les fichiers DNG pour moi ouvert dans LR 6 sont beaucoup moins nets que les Jpeg correspondant qui eux pour le coup sont presque trop nets. Idem avec des photos reçues d’un Samsung G6e (pratiquement le même app photo que sur le G7e).
Qui aurait l’expérience et me confirmer mes dires, trouver une solution à ces DNG pas assez nets et difficilement retouchables dans LR6 (je parle bien de la netteté !)
Je photographie sinon avec reflex FF et APS…
Merci pour vos avis et commentaires
C’est dommage que cet article n’aborde pas la question des smartphones avec deux optiques, qui permettent de simuler la profondeur de champ ! (Bon, c’est pas toujours réussi, mais la technique ne cesse de s’améliorer)
On peut effectivement faire des photos avec un smartphone,mais on est trés limité et malgré quelques progrés,on n aura pas la qualité offerte par un vrai appareil photo.Si on veut pratiquer vraiment la photo,il faut un appareil de qualité ,avec des optiques de qualité et un capteur convenable,si on ne peut s offrir un plein format.Faire de la photo avec un smartphone,c est comme si on disputait les 24 h du mans avec une twingo.
Autre point faible du smartphone, c’est qu’à force d’être manipulé à longueur de journée, glissé dans un sac ou une poche, la lentille frontale est rarement propre. Un photographe averti sera probablement méticuleux mais pas l’utilisateur de base.
Ce n’est pas pire que la lentille frontale d’un reflex et bien plus simple à nettoyer ?
Vu ce que je constate des quelques photos qui me parviennent d’utilisateurs n’ayant plus de vrai appareil, ce nettoyage n’est pas encore une habitude.
Je note le point. Merci pour ce retour.